jeudi 3 juillet 2008

Mineurs délinquants dès 13 ans : quelques omissions de la propagande de gauche

L’avis du ministère de la Justice vaut bien celui de Delphine Batho
Qu’ont donc en commun un 'sauvageon' de 13 ans, modèle 2008, et un enfant de 13 ans, version 1981 ? Avoir treize ans n’a plus guère de sens quand il est déjà délinquant et récidiviste.

LCI a interrogé un porte-parole du Ministère de l'Intérieur le 02/07/2008
LCI.fr : Pourquoi un ficher des jeunes dès l'âge de 13 ans ?
Gérard Gachet, porte-parole du ministère de l'Intérieur :
Vous savez que nous sommes confrontés à une montée en puissance de la délinquance des
mineurs. Ils représentent aujourd'hui 20% des personnes mises en cause dans des faits de délinquance. Il fallait que la police nationale se dote d'un outil de surveillance et de prévention qui prenne en compte ce phénomène. Quant à l'âge, 13 ans, c'est l'âge à partir duquel on est pénalement responsable et que l'on peut répondre de ses actes devant la justice.
LCI.fr : Seront fichés toutes les personnes "susceptibles de troubler l'ordre public", c'est très flou comme concept...
G.G. : C'est le même critère que l'on applique déjà pour les majeurs dans les fichiers des Renseignements généraux. Prenons un exemple pour le rendre plus concret : un jeune appartient à une bande qui se livre à des insultes ou des agressions dans un endroit donné. Même si ce jeune n'a, lui-même, pas encore commis d'acte ou été pris en flagrant délit, il risque, en faisant partie de cette bande, d'être amené à en commettre. Imaginons que la bande fasse un acte grave, on sera en mesure d'interpeller ce jeune homme et de savoir très vite s'il est partie prenante dans l'action délictuelle ou s'il est à mettre hors de cause rapidement. L'enquête avancera plus rapidement.
LCI.fr : Quels types d'informations figureront dans ce fichier ?
G.G. : Elles sont très précisément répertoriées par le décret. Elles concernent l'identité de l'individu (ndlr : état civil, adresse, téléphone, mail, photo, signes particuliers...). Je rappelle que malgré les réserves de la Cnil, le Conseil d'Etat, qui est un garant rigoureux des libertés publiques a validé ce décret et que la Cnil aura accès à tout moment à ce fichier et pourra le contrôler. Et les personnes qui seront dans ce fichier y auront également accès.
LCI.fr : La Cnil a émis des réserves notamment sur l'encadrement et la durée de conservation des données, quelles réponses leur avez-vous apporté ?
G.G. : Nous avons pris acte de ces réserves, mais l'avis de la Cnil, que nous devons recueillir ne nous lie pas obligatoirement.
LCI.fr : On a l'impression que c'est encore un fichier, est-ce bien nécessaire ?
G.G : Non, ce n'est pas "encore" un fichier. C'est l'ancien fichier des renseignements généraux qui, dans le cadre de la réorganisation du renseignement en France, est transféré à la sous-direction des informations générales (Sdig), rattachée à la sécurité publique. Simplement, il est élargi aux mineurs à partir de 13 ans.
LCI.fr: La semaine dernière, Rachida Dati a évoqué la mise en place d'un fichier pour recenser les bandes de jeunes. Il ressemble à Edvige...
G.G : Je ne sais pas à quel fichier pense la ministre de la Justice, mais il est certain que celui dont je vous parle existait déjà. Son élargissement était prévu de longue date et n'a donc rien à voir avec les déclarations éventuelles de Madame Dati.
LCI.fr : Le premier syndicat d'éducateurs de la Protection judiciaire de la jeunesse (Snpes-PJJ/FSU) dénonce mercredi "la conception sécuritaire du gouvernement" et "l'instrumentalisation des faits divers pour créer un fichier de plus".
G.G. : Nous assumons complètement la conception sécuritaire du gouvernement et nous la revendiquons dans la mesure où il s'agit de répondre à des phénomènes d'insécurité grave. Nous ne pouvons pas ne pas tenir compte de la délinquance des mineurs. Et nous souhaiterions que les syndicats d'éducateurs en tiennent compte également.
Le gouvernement assume et la population applaudit.

1 commentaire:

  1. Comme toujours, la Gauche ne songe qu'à protéger les pires éléments de la société, délinquants et criminels, plutôt que les victimes et leurs familles, et d'éviter qu'ils ne fassent de nouvelles victimes.

    Qu'y-a-t-il de mal à installer 3 caméras sur une place ou à collecter des informations sur des "jeunes" qui terrorisent la population par leur comportement "non-citoyen" (selon les termes "politiquement corrercts" de Mr Jospin).

    Seuls les délinquants et les criminels peuvent se sentir mal à l'aise.

    Aucune personne honnête n'est gênée ni menacée par la présence d'une caméra.
    Aucun "jeune" qui ne passe pas son temps à "dealer", casser les vitres et menacer les habitants, n'est gêné par l'existence d'un fichier des "jeunesé dangereux.

    Si les caméras sont soit-disant une atteinte à la vie privée, pourquoi ceux qui s'y opposent au nom de la soit-disant liberté ne vont-ils pas au bout de leur logique aberrante pour interdire à quiconque (touristes et habitants) de prendre des photos dans la rue?

    Chaque jour dans les grandes villes touristiques, on peut être, et l'on est, photographié par des touristes allemands, chinois, britanniques, russes, ...: faut-il donc saisir leurs appareils? les tabasser? les assigner à résidence? les contraindre à acheter des cartes postales?

    Il est vrai que les Dictatures des tyrans de Gauche procèdent ainsi.

    Quand aux "jeunes", les habitants importunés et menacés quotidiennement par ces bandes savent très bien que la police est impuissante tant qu'un viol ou un meurtre n'a pas été commis-- et même là, d'abord le spoliciers se font agresser, ensuite les juges (de Gauche) libèrent ces "pauvres jeunes victimes de la société", et la "Ligue des Droits de l'Homme (Criminel)" explique qu'il est "fasciste" de punir et d'emprisonner, et de briser ainsi la vie d'une pauvre jeune qui n'a fait que violer une jeune femme ou la brûler pour le plaisir-- sa vie à elle n'est pas brisée, elle ne compte pas, ce n'est qu'une victime, et une femme en plus.

    Comme vous l'indiquez, Pakool, il ne s'agit pas de petites bêtises commises par des gamins des années '50's, qui se contentent de chiper une pomme, de tirer la langue ou de jeter un papier sur le trttoir.

    Les "jeunes" délinquants d'aujourd'hui consomment et vendent de la drogue dès l'âge de 10 ans (peut-être même plus tôt), initiés par leurs "grands frères" (une belle initiative de la Gauche), protégés par leur immunité diplomatique de "jeune", après s'être contentés de faire le guet pendant quelques années, ils commettent eux-mêmes les crimes: vols, vols avec violence, viols, ...

    Grâce à l'impunité que leur offre la Gauche, ils commencent de plus en plus jeunes et commettent des crimes de plus en plus graves et effroyables, jusqu'à battre et violer en groupe des jeunes filles, et brûler des inconnus dans les bus-- uniquement pour le plaisir de faire le mal.

    La France est le seul pays à ne rien faire contre ces criminels, sinon les protéger et les encourager à récidiver et faire encore pire.
    Il y a quelques semaines, un "jeune" de 13-14 ans fut blessé en fabriquant une bombe avant d'aller à l'école.
    Faut-il le considérer comme un gentil petit garçon tout pur sous prétexte que sa bombe lui a littéralement sauté entre les mains par accident plutôt qu'au visage de 10 élèves, faisant 5 morts et 20 blessés graves?
    Non.
    Il doit être très sévèrement condamné pour préparation d'un acte terroriste, et être fiché: individu dangereux, préméditant un attentat à la bombe; terroriste-- c'est ce qu'il est.

    La véritable atteinte aux (véritables) Droits de l'Homme, c'est ce que fait la Gauche: protéger ces individus dangereux pour qu'il sèment "un vent de violence" qu'elle espère utiliser pour prendre le pouvoir de la manière la plus anti-démocratique qui soit.

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