vendredi 30 mai 2008

Sapin : ni l’amère Royal, ni Bébert Delanoë n’est majoritaire au PS

Ils ne peuvent être candidats à tout, encore et toujours
Le député PS de l'Indre, Michel Sapin, estime que pour le poste de Premier secrétaire, l'amère Royal, , n'est "pas forcément" majoritaire dans le Parti socialiste, "loin de là", et que Bébert Delanoë ne l'est pas "non plus".

Dans un entretien au Nouvel Observateur paru jeudi, l'ancien ministre, proche de Désirdavenir Royal durant sa campagne présidentielle, estime que si "Ségolène Royal a été majoritaire au moment de la désignation pour la présidentielle"[…] peut-être le serait-elle encore aujourd'hui, mais elle ne l'est pas forcément, loin de là, comme candidate au poste de premier secrétaire".
Le secrétaire national du PS explicite sa pensée… "Les mécanismes sont d'une autre nature. J'espère qu'elle en a conscience". Il n'est pas sûr ! Mais, de qui parle-t-il, Royal ou Delanoë ?

Le maire PS de Paris, Bertrand Delanoë, "non plus n'est pas majoritaire dans le parti", poursuit-il. "Il ne pourrait l'être que s'il organisait un front ‘tout sauf Ségolène’, ce qui serait à la fois une erreur grave et un argument imbécile".
"Le paradoxe au PS, juge M. Sapin, c'est que ni Royal ni Delanoë, ni Hollande ne sont majoritaires tout seuls alors même que les idées qu'ils partagent le sont !" Parce qu'ils partagent des idées ? Mais lesquelles donc, puisqu'ils ne les précisent pas ?

Le rejet de l'une et de l'autre ne créerait pas un séisme...
Pour lui, il n'y a pas de risque de scission au PS en raison de la guerre des chefs. "On agite toujours cet épouvantail", mais rappelle-t-il, "il n'y a pas eu scission quand Rocard s'opposait à Mitterrand, ni plus tard au congrès de Rennes".
Michel Sapin juge "encore possible de convaincre les uns et les autres de faire émerger une autre démarche, qui ne soit pas celle du ‘ni-ni’, mais du ‘et-et’ ". Et une troisième candidate?


Présidente ou première secrétaire, il faut choisir
Sa Cynique Majesté Royal a déjà servi, mais est-ce une bonne raison pour penser, comme Sapin, qu’elle a "toute légitimité à défendre ses idées, sa personnalité, à contribuer au débat dans le parti et à défendre ses chances d'être candidate en 2012".
D’ailleurs, Sapin explique son désaccord sur "son objectif pour le congrès" de "déposer une motion, autrement dit de se compter dans la perspective d'être premier secrétaire". "En agissant ainsi, on confondrait les échéances".
Qui sera donc la troisième larronne?

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