vendredi 30 mai 2008

PS : Hollande admet qu’il ne maîtrise rien

Hollande demande aux socialistes d'oublier leurs querelles
Le quotidien Le Monde accueille encore Hollande dans une de ses tribunes. Flamby 1er a-t-il longtemps galéré pour que le quotidien lui fasse à nouveau de la place ? L’ex de ce premier secrétaire en partance, comme son parti, ne gémissait-elle pas que l’opposition n’a pas tous les organes de presse à sa botte ? Il s’en faut de peu…





Chaque militant socialiste, comme Ayrault à propos du gouvernement, s’impatiente :
« Ce qui m'intéresse, ce sont les résultats »…





Le futur ex-premier secrétaire du PS se dégage de toute responsabilité et invite les socialistes à mettre de côté leurs rivalités pour poser les questions de fond.Ainsi souscrit-il à l'analyse de Cambadélis: le PS est une "pétaudière" ! (Lire Pasidupes)

Si François Hollande considère que le choix du candidat à l'élection présidentielle de 2012 ne doit pas se faire avant fin 2010, il lâche un instant le gouvernement pour se tourner vers ceux dont il a la responsabilité: "D'ici là, c'est un travail collectif que nous devons mener sur le projet et sur les modalités du rassemblement de la gauche." Et çà commence quand, après dix ans aux manettes?

Le recadrage du premier secrétaire, qui ne briguera pas sa propre succession lors du congrès du parti en novembre, intervient alors que des présidentiables socialistes comme Désirdavenir Royal, Bertrand Delanoë ou Martine Aubry, ont commencé à croiser le fer.
"L'unité est un combat, tant la propension aux querelles - parfois tactiquement entretenues - est récurrente", écrit François Hollande, qui croit pouvoir se vanter "d'avoir su les surmonter", en toute incohérence avec ce qui précède !

La tâche du suivant sera donc de réaliser ce que lui-même n’a pas été en capacité de faire. "La première qualité de mon successeur sera d'y parvenir sur la base d'une ligne politique cohérente présentée par une majorité regroupant, autour d'un contrat, ceux qui pensent tout simplement la même chose", ajoute-t-il. Hollande connaît donc la méthode ?
Le sage fixe la feuille de route. Lors du congrès, les socialistes devront "mener les débats nécessaires mais aussi (...) les clore par une décision qui s'impose à tous", recommande-t-il. "La discipline de vote - celle issue des délibérations des instances représentatives des adhérents et a fortiori des militants eux-mêmes - est la première condition de la crédibilité du PS." Les exemples des municipales à Orly ou de la cantonale dans le Pyu-de-Dôme pourront-ils servir de références ?

Et le Lao-Tseu de la rue de Solférino laisse un message à la postérité : "On ne peut
prétendre vouloir lutter contre l'individualisme qui ronge notre société et l'installer au coeur de notre propre formation politique", confie-t-il, en guise de testament politique.

Lao-Tseu ?

Ce ténébreux philosophe est considéré comme le fondateur du taoïsme, et l'un des personnages mythiques de la Chine ancienne, tout comme Confucius. Le tao vise à épurer l'homme et à le conduire vers la juste voie et la vertu. L'une de ses doctrines principales est celle du non-agir qui doit inciter l'humain à ne pas dépenser d'énergie inutilement.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Vous pouvez ENTRER un COMMENTAIRE (il sera modéré):