vendredi 2 mai 2008

Bakchich joue aux historiens de la campagne des municipales, dit-il

Historien ou fouteur de merde, c’est kif-kif pour Bakchich ?
Comme le niveau dans l’Education Nationale, le niveau de certains sites de presse web s’élève.
Quand il s’agit de Bakchich(mai 2006), le site dont la devise est « informations, enquêtes et mauvais esprit », inspiré du …Canard Enchaîné ! Il suffit de connaître quelques-uns de ses parrains, transfuges de RFI, l’agence de presse AF*, Le Monde et Le Nouvel Observateur pour comprendre que c’est le défouloir de quinquas et sexagénaires de gauche (extrême) qui n’attendent pas plus de la vie que de la profession, des proches d’Airy Routier, Bernard Langlois, Paul Moreira , Denis Robert, ou Bruno Gaccio et à qui il ne reste rien qu’à prendre leur pied à nuire. Et en particulier à régler des comptes.

Tirer sur les ambulances, c’est le credo de la ‘république du respect’, soit, bien que ce ne soit pas joli-joli ! Mais ficher des individus est interdit dans tous les cas et en particulier dans celui de Bruno Rebelle par la DGSE. Alors, pourquoi ce type de montage médiatique est-il toléré de journalistes ? Alors que Jean-Pierre Elkabbach est convoqué au CSA la semaine prochaine (mardi 6 mai) pour avoir autorisé l’annonce erronée de la mort de Pascal Sevran sur Europe 1, « Bakchich » resort, deux mois plus tard, un message de …fin février 2008, qu’Elkabach aurait aussi habilement qu'opportunément laissé sur le répondeur téléphonique du chargé en communication de son adversaire, candidat PS à la mairie de Bordeaux, en pleine campagne des municipales... Ces messages téléphoniques ressemblent furieusement à des SMS... Airy Routier est-il l’élève -ou le maître- dans ce type de mauvaise manière ? C’est en tout cas un procédé caractéristique des milieux extrémistes de gauche. Et une récidive de journalistes impunis, non repentants.

Tout a commencé un jeudi 21 février 2008, période de campagne municipale. Ce jour-là, Jean-Pierre Elkabbach recevait sur le plateau d’Europe 1, avec le journal Sud Ouest et TV 7, Alain Juppé, le candidat UMP (et maire sortant) à la mairie de Bordeaux, et son rival socialiste Alain Rousset.
Alain Juppé est accusé d’un geste furtif signifiant 'J'me casse' qu’une video ne confirme pas clairement, mais qui est interprété dès le lendemain par le chargé de communication du candidat PS , Rachid Belhadj, sur le site de Rousset, potentat socialiste régional. Sous le titre « Pour Alain Juppé, les Bordelais ne sont que des machines à voter », le communiqué dresse un portrait au vitriol du maire sortant, « marketé » (« détendu », « souriant », « apprenti bobo »), et « égal à lui-même » : « cassant et irrespectueux ». L’auteur du papier glisse également une accusation contre Elkabbach, « traité » de « complaisant ».
Elkabbach aurait réagi et laissé un message téléphonique à Rachid Belhadj dont Bakchich aurait reçu l’enregistrement et du répondeur et du message. La source a donc utilisé le site à sa propagande et Bakchich n’a donc pas eu à ‘investiguer’…
Si la video est publique, en revanche les enregistrements ne le sont pas : n’est-ce pas fâcheux ? A noter que le téléchargement fait une pause juste avant le geste incriminé: est-ce la marque d'un montage? Un script est toutefois offert à la vindicte populaire, sans garantie aucune d’authenticité. Du journalisme de haute volée ! De quoi alimenter les TD de déformation dans les écoles de journalisme pendant des générations.
Les journalistes déchaînés du site web observent étonnés que Jean-Pierre Elkabbach aurait laissé un message corsé à l’auteur du communiqué. Ils s’indignent aussi de ce qu’ils appellent une immixtion d’un journaliste dans les affaires de politique locale: c'est un fait exceptionnel, en effet ! Ces journalistes indépendants servent leur candidat et écrivent que leur confrère aurait voulu « allumer professionnellement » Rachid Belhadj et son chef, Alain Rousset.

La preuve ? Aucune ! Rien ne prouve que Rachid Belhadj retire le mot « complaisant » du communiqué après écoute du message plutôt que sur ordre de son arrogant employeur qui pense ne pas avoir besoin de ça pour l’emporter. Interrogé par Bakchich -qui se donne le ''beau rôle d'habile investigateur, lundi 28 avril, Belhadj confirme cette histoire et affirme être passé à autre chose : « C’est du passé ». Même réaction du côté d’Elkabbach, également contacté par le bienveillant Bakchich le mardi 29 avril : pour ses proches (c'est un peu flou...), c’est de l’histoire ancienne.

Bakchich ( ils sont comme ça! ) s’excusent (en bon français) auprès des égarés sur son site et assurent toutefois jouer aux historiens de la campagne des municipales. Des journalistes qui se revendiquent historiens, c’est déjà plus qu’un abus de langage, une usurpation. Mais que dans leur pratique ces fauteurs de troubles se prétendent journalistes devrai t secouer le milieu et appeler la condamnation de ... Marianne, les arbitres de terrain de ligne.

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