vendredi 18 avril 2008

Hold-up à Marseille : Caselli, usurpateur socialiste, intronisé par la droite

Président de la communauté urbaine de Marseille en dormant

Les battus socialistes se congratulent. La Région est verrouillée.
Caselli n’a rien fait pour le mériter, mais à 61 ans - acclamé par son camp- il se retrouve posé dans le fauteuil de Président de la Communauté urbaine de Marseille. Il a dédié sa victoire sans combattre au parrain socialiste marseillais, Jean-Noël Guérini, président PS du Conseil Général des Bouches-du-Rhône et pourtant, candidat malheureux à la mairie de Marseille.

Jean-Noël Guérini -battu mais ‘transcendé’- pavoise.
Sans vergogne, il a tourné le hold-up socialiste en victoire. "La candidature d'Eugène Caselli a rassemblé des femmes et des hommes qui ont transcendé (!)des clivages politiques. Pour moi, c'est une heureuse surprise". C'est le moins qu'on puisse dire...

Autre son de cloche à gauche: le bourdon du président socialiste de la région Provence-Alpes-Côte d'Azur." La gestion par un homme de gauche de la communauté urbaine permettra, sans nul doute, de mieux travailler ensemble au développement nécessaire et équilibré de Marseille, du département (des Bouches-du-Rhône) et de la région", a déclaré ensuite Michel Vauzelle .

Pourtant, Caselli, l’usurpateur socialiste, ne fait pas l’unanimité.
A Istres, au nord du département des Bouches du Rhône, on connaît Caselli, où on écrit sur le site de la Section PS Istres-sud:
Déclaration
"On était en droit de penser que les déclarations incontrôlées de Eugène CASELLI sur France 3 Méditerranée au lendemain des élections municipales d'Istres étaient faites sur le coup d'une cruelle déception. Mais l'interview qu'il donne à la Provence ce jeudi 14 décembre confirme que notre 1er fédéral n'est plus maître de ses nerfs et qu'il met en péril la crédibilité du Parti Socialiste. Il confirme ses menaces à l'encontre du Parti Communiste responsable à ses yeux de la chute de Michel CAILLAT[ex-maire d’Istres] et surtout il dénonce la probable alliance à AIX entre le PS (Michel PEZET) et l'UDF (François Xavier de Peretti) en rappelant je cite : "... l'UDF est jusqu'à preuve du contraire un parti classé à droite. Il n'en est absolument pas question" Sur ce deuxième point on peut mettre en doute sa bonne foi quand on relit sa lettre envoyée à tous les militants d'Istres la veille du premier tour des municipales dans laquelle il approuve l'appel de l'UDF à voter pour Michel CAILLAT, car c'est un parti républicain !!! A quelques mois des futures échéances électorales et notamment des Présidentielles il serait urgent de prévoir son remplacement après les fêtes dans l'intérêt du Parti socialiste de notre département et même au delà car ce couac politique commence déjà à faire bien du bruit chez les médias nationaux."

Hélas, la nullité est le plus court chemin vers les responsabilités au PS.

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