mercredi 13 février 2008

M° Terquem, professionnel de l'amitié entre les peuples avec le MRAP

Mais auteur de violences conjugales...
On peut être avocat du MRAP (Mouvement contre le racisme et pour l'amitié entre les peuples) et ne pas en avoir pour sa propre femme, docteur ès lettres. Mais delà à lui mettre des coups, il y a de la marge.

Pourfendeur des violences policières et des racistes vrais ou supposés, Me Francis Terquem est une figure vertueuse de la gauche judiciaire et co-fondateur, avec Julien Dray, de SOS-Racisme. Or, il a fallu le placer en garde à vue après une violente altercation avec sa deuxième ex- ex-femme, Sylvie, dans la nuit du 2 au 3 février 2007. Il en est sorti libre.

L'avocat, qui a une fille aînée d'un précédent mariage, était venu chercher Benjamin, son fils de 8 ans pour le week-end. Une dispute a éclaté avec la mère de l'enfant et Me Terquem lui aurait, selon la police, « tiré les cheveux en l'insultant ». Il aurait ensuite « tenté de l'étrangler avec une laisse de chien ». L'enfant se serait interposé. L'avocat a quitté les lieux avec lui, et c'est l'employée de maison qui aurait prévenu le commissariat. Pourvu que l'enfant ne soit pas métisse…
Les effectifs de la brigade anti- criminalité envoyés en urgence auraient découvert l'enfant en pleurs sur le trottoir et l'auraient ramené chez sa mère. Cela implique-t-il que l'ami du MRAP a abandonné son propre enfant sur le trottoir? On n'ose l'imaginer.
La victime qui ferait l'objet de «calomnies et mensonges » est présentée comme une « consommatrice de drogue » par Fodé Sylla, l'ex-président de SOS Racisme et intime du couple, Fodé Sylla a été mis hors de cause dans une autre ténébreuse affaire de trafic de stupéfiants. « L'avocat de Sylvie Benard préfère mentionner « la spirale de violences ininterrompue dans le couple depuis octobre 2005 », deux années. Sur le banc de la défense, on évoque aussi la « délatrice d'habitude » qui a aussi déposé plainte contre son employeur pour agression sexuelle et est présentée comme malade et dépressive… Le sordide atteint tous les milieux, y compris les plus favorisés.
L'ex-femme de Me Terquem a produit un certificat médical qui mentionnait une ITT de sept jours. Un médecin ripoux de Marseille lui a-t-il délivré par complaisance, nous n'avons pas le droit de l'envisager, ne serait-ce qu'un bref instant. La femme battue -probablement 'soutenue' par Sa Cynique Majesté Royal- a déposé plainte au service de l'accueil, de la recherche et de l'investigation judiciaire du VIIe arrondissement, un arrondissement habituellement bien fréquenté,puisque les ex-concubins Hollande-Royal y sont propriétaires en SCI d'un immeuble de précaire soumis à l'ISF….
L'avocate de Francis Terquem, mis en cause dans un précédent dossier, toujours pour violences conjugales, s'emporte contre le « faux témoignage » de la nounou du couple Terquem. Mais la procureur voit dans l'avocat, déjà condamné à « six reprises », « un conjoint dans le déni de ses violences », faisant « régner un climat nauséabond à l'audience » mais un intouchable bien qu'elle constate la « détresse » de Sylvie Benard. Sèchement, elle a demandé six mois de prison avec sursis, dont dix-huit mois de mise à l'épreuve contre Francis Terquem « en plein drame ».
Le 26 avril 2007, l’avocat vedette Francis Terquem fut condamné à 2.000 euros d’amende pour violences sur sa femme. Même si l'épouse ne partage pas son avis, « Il s’agit d’un dossier de violence conjugale tout à fait classique, tout à fait banal, qui démontre que ce genre de faits touche tous les milieux », avait affirmé la procureure, en réclamant six mois de prison -avec sursis.
L’article 222-13 du code pénal stipule pourtant que l’acte de violence conjugale (« classique et banal » -qui entraîne toutefois une incapacité de travail -ITT) est puni de trois ans d’emprisonnement et 45.000 euros d’amende. Depuis 2006, la violence exercée par un conjoint est une circonstance aggravante. Mais tout dépend, selon que vous êtes humble ou puissant.
Déjà en 2003, Francis Terquem avait échappé à une radiation du barreau pour son intervention dans le dossier de la banqueroute de la Compagnie papetière de l'Essonne. Le 5 avril 2006, il a été condamné définitivement dans cette affaire à 18 mois de prison avec sursis pour « escroquerie au jugement ».
Il a quitté SOS-Racisme en 2004 pour rejoindre le MRAP (Mouvement contre le racisme et pour l'amitié entre les peuples). Ca change tout!

M° Terquem?
Professionnellement, c'est la SCP Terquem-Pioli
L'avocat parisien Francis Terquem, qui défend les intérêts des gérants du casino de Gujan-Mestras, fut sous le coup d'une mesure d'interdiction d'exercer. La sanction, qui n'avait pas été révélée publiquement jusque-là, a été prononcée par la première chambre civile de la cour d'appel de Paris, présidée par Claude Grellier. Elle fait suite à une condamnation correctionnelle à dix-huit mois de prison avec sursis pour « escroquerie au jugement, recel de banqueroute et outrage à un agent de service public » dans l'affaire de la compagnie papetière de l'Essonne. Me Terquem et son associée (Marie-Paule Pioli) sont à l'origine des deux plaintes déposées à l'encontre de Bernard Laporte. Du strict point de vue procédural, cette sanction n'a aucune conséquence sur les plaintes déposées au nom des gérants du casino.

Les Nègres de la République est sorti en librairie le 8 mars 2007 chez Alphée. Originaire de la Guadeloupe, agrégé de philosophie et candidat UDF aux législatives 2007 à Sarcelles où la population noire représente plus de 20 % des habitants, l'auteur, Claude Ribbe, met en doute la légitimité d'une question noire et, s'opposant aux analyses de Jean-Paul Sartre (L'Orphée Noir, 1948), soumet au questionnement philosophique l'idée de négritude. Dans son livre, Ribbe nie l'existence d'une « question noire » qui est d'ailleurs actuellement considérée comme un fait acquis par une partie de la presse et des essayistes. Une campagne médiatique favorable à sa thèse et au CRAN s'est développée dans laquelle le CRIF et la mairie de Paris ont démenti catégoriquement toute implication. En revanche, Me Terquem ne nie pas être membre d’une association des 'Amis du Cran' (qui permet de contourner l’exclusive raciale constitutive du Cran). Le politiquement correct estime que de « population noire » il n'y aurait pas en France: nouvelle illustration des œuvres de la 'pensée unique'.

Serviteur du PS, lorsque l'exploitante d'un casino dépose des plaintes contre Bernard Laporte, le sélectionneur de l'équipe de France de Rugby, affirmant qu'il aurait cherché à obtenir indûment des parts dans l'établissement, qui s'y colle? M° Terquem.
En février 1995, Me Francis Terquem, alors avocat de S.O.S.-Racisme, demanda à Pierre Méhaignerie, le garde des Sceaux, l’ouverture de poursuites contre Bruno Mégret, délégué général du Front national, et contre son parti, à la suite de la mort d’un jeune rappeur d’origine comorienne, tué par des colleurs d’affiches du FN à Marseille. Il estime alors qu'il « faut pousser plus avant les poursuites » contre M. Mégret

A peine partisan, M° Terquem a déjà exprimé sa sympathie pour la police. En septembre 2006, ne déclarait-il pas à l'issue d'une bagarre au tribunal: « On nous parle du laxisme de la justice, mais encore faut-il que les dossiers de la police tiennent la route, constate Me Terquem. A force d'exiger des policiers qu'ils fassent du chiffre, on prend le risque qu'ils travaillent vite et mal. » Le maître ne peut plus désormais être taxé de victime par client interposé. Peut-on considérer qu'en protégeant contre sa violence l'épouse de ce dangereux avocat, la police a commis l'irréparable en travaillant "vite et mal"?

L’incitation à la haine raciale est condamnée par la loi. Comme le sont les auteurs de violences à femmes battues. Il semble au total que les violences conjugales soient un élément positif de plus dans le CV de maître Terquem.

Mais avec un tel passif, le MRAP n'est guère regardant quoique plus sourcilleux avec d'autres. Terquem a séduit le MRAP: il est défenseur de "l'amitié entre les peuples", mais des peuples seuls. Si ça suffit…
LIRE également PaSiDupes à propos des violences conjugales du Verts Stéphane Pocrain qui bénéficia d'un sursis.

1 commentaire:

  1. SOS Racisme et MRAP même combat, mais sans jamais avoir l'honnêteté et le courage intellectuels de débattre sur le fond, ainsi que l'atteste la vingtaine de lettres, adressée à ces deux associations "moralisatrices à sens unique" entre l'année 2000 et 2006.

    Ci-dessous, lettre du 15 mars 2010 à Harlem Désir

    Le 15 mars 2010

    Objet :
    J’ACCUSE : « Arrêtez de mentir et de manipuler l’opinion ! »

    Monsieur Harlem Désir
    Parti socialiste
    10, rue de Solferino
    75007 PARIS
    Fax : 01 47 05 15 78

    [A l’attention d’Arnaud Montebourg, Bertrand Delanoë, Dominique Strauss-Kahn, Elisabeth Guigou, François Hollande, Henri Emmanuelli, Jack Lang, Jean Glavany, Jean-Marc Ayrault, Jean-Pierre Chevènement, Julien Dray, Laurent Fabius, Lionel Jospin, Malek Boutih, Manuel Valls, Michel Sapin, Olivier Duhamel, Robert Badinter, Ségolène Royal et Vincent Peillon]


    Monsieur,

    Votre réaction partisane, mais seulement moralement «relative», dénonçant publiquement la déclaration de Gérard Longuet sur l’éventuelle désignation de Malek Boutih à la tête de la HALDE, au prétexte de propos racistes, me donne l’occasion de rappeler le courrier adressé en son temps au président de SOS Racisme entre le 7 décembre 2000 et le 4 avril 2002, ainsi que ma lettre du 15 novembre 2005 faxée au Parti socialiste à son intention, sans oublier celles des 12 janvier et 19 novembre 2004 et des 6 juin et 6 août 2005 envoyées à Dominique Sopo, son actuel président.

    Ce courrier reste néanmoins toujours sans réponse à ce jour, hormis une lettre mensongère de Sarah Bénichou déformant totalement mes propos, mais refusant ensuite d’accepter ma réponse rectificative du 12 septembre 2001 pourtant adressée en envoi recommandé avec accusé de réception, ce qui m’a conduit à la faire signifier par huissier à SOS Racisme, sans entraîner de réponse pour autant – et pour cause !

    En effet, dans l’abondant courrier mentionné, toujours à votre disposition, je n’ai eu de cesse de dénoncer les mensonges et les « croyances au miracle » du penser superstitieux, tant dans son expression religieuse qu’idéologique et moraliste, que colportent, à longueur de temps, d’antenne et de colonnes, les faiseurs d’opinion de l’époque, tous milieux confondus [Médias, « politiques » de tous bords, intelligentsia (prétendus intellectuels ou pseudo-philosophes) et associations moralisatrices à sens unique, dont SOS Racisme] sur lequel vos semblables et vous-même se fondent pour lancer vos anathèmes et donner des leçons de morale aux Autres, sans jamais avoir, toutefois, l’honnêteté et le courage intellectuels de débattre sur le fond en soulevant d’éventuelles objections accompagnées d’arguments contraires, intellectuellement et philosophiquement étayés, sur des points très précis de désaccord - mais votre licence de philosophie devrait enfin vous permettre de le faire, même si le silence de Vincent Peillon, autre « philosopheur », m’autorise à en douter !

    A SUIVRE...

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