mardi 17 juillet 2007

Manuel Valls va-t-il s’offrir au gouvernement ?

Encore un socialiste qui s’étiole au PS.

Le député socialiste Manuel Valls chercherat-il à faire des ménages à Matignon? Il défend l'ancien ministre Jack Lang, pressenti par le président Nicolas Sarkozy pour faire partie d'un comité de réflexion sur la modernisation des institutions.

Mis en garde par le Bureau national du PS avant même d'avoir fait connaître sa réponse, Jack Lang a claqué la porte des instances dirigeantes du parti.

"On fait un mauvais procès à Jack Lang", a déclaré Manuel Valls, invité du Grand Rendez-Vous d'Europe 1. "Qui peut mettre en cause son engagement à gauche depuis 30 ou 40 ans ?" Le BN du PS, pas sectaire,malin!

"Il a été d'une loyauté exemplaire ces derniers mois. Il réfléchit par ailleurs beaucoup depuis longtemps sur la question des institutions", a-t-il ajouté. "Arrêtons ce sectarisme et arrêtons (...) d'embêter Jack Lang dans cette affaire."

L'ex-conseiller de l'ancien Premier socialiste Lionel Jospin a estimé que si Jack Lang participait à cette commission, ce serait "évidemment à titre personnel".

Manuel Valls veut plus que jamais "dépoussiérer" le Parti socialiste, mais son emploi de technicien de surface au PS semble bien le lasser. Marie-sEGOlène Royal ne trouve rien de mieux à faire que de la bronzette en Corse et François Hollande pousse sa bedaine devant les caméras pour dire que Sarkozy ne l’y prendra pas. On dirait en outre que les ‘jeunes lions’ du PS ne se satisfont plus du Canigou Royal que leur sert Flamby 1er et qu’ils envient les éléphants sous-employés qui postulent avec succès chez Sarkozy. Ainsi, les Ségollande rebutent toutes les générations du PS, hormis les plus prétentieux parmi leurs nombreux incapables. D’ailleurs, Benoît Hamon est en panne d’inspiration depuis quelques jours et Gaëtan Gorce est aux abonnés absents. Ils reprennent leur souffle et pourtant ils n’e manquent pas d’air.

Le député de l'Essonne Manuel Valls compense et a donc de nouveau estimé dimanche qu'il fallait "dépoussiérer" le Parti socialiste, "changer de nom, changer les formes d'organisation, ne pas perdre de temps, ne pas renvoyer le congrès et nos évolutions à l'après municipal". A vouloir changer de tout, Manu Valls serait-il transformiste ?

Mais pour changer, il ne faut pas se répéter sans cesse. "Ce dont souffre le PS essentiellement, c'est une crise des idées. C'est parce qu'il n'a pas suffisamment travaillé au cours de ces dernières années qu'il a été dépassé", a jugé le lumignon socialiste qui se prenait pour un phare lors du Grand Rendez-vous Europe-1/TV5Monde/Le Parisien/Aujourd'hui en France. "Je ne veux pas que la vie de ma formation politique en revienne sans cesse à la même question: celle des personnes, celle du leadership (...) ou celui ou celle qui sera candidat à la prochaine élection présidentielle", a-t-il ressassé.

C'est parce que "nous n'avons pas rénové notre langage, nos pratiques, notre formation d'organisation que nous avons perdu pour la troisième fois l'élection présidentielle", a-t-il insisté, un brin maso, soulignant que "Ségolène Royal avait porté une partie de cette rénovation" mais "collectivement, elle comme les autres, nous n'avions pas assez travaillé sur les évolutions de la société". Oui, c’est bon… Continue, Manu !

Manuel Valls a proposé de changer le nom PS (Mouvement Démocrate ?) et le mode de débat au Parti, "on est fermé". Le ‘débat participatif’ n’est donc pas assez ouvert ? "Il faut que l'on s'interroge plus profondément sur notre identité". Il a suggéré d'adopter le mot "gauche" qui est lui "suffisamment fort". Vas-y, Manu, plus profond…

"La gauche c'est le mouvement, c'est épouser les évolutions de la société. Pour cela, il faut dépoussiérer, changer de nom, changer les formes d'organisation, ne pas perdre de temps, ne pas renvoyer le congrès et nos évolutions à l'après-municipales", s'est emporté le député-maire d'Evry. Manu Valls, y déchire !

"Nous sommes à la fin d'un cycle", ouvert en 1971 par François Mitterrand avec "le congrès d'Epinay" et dont la "stratégie était le rassemblement de la gauche", a-t-il jugé, notant –perspicace– que "le monde a changé", en 25 ans... Et d'ajouter: "J'espère que de la part de François Hollande il y aura (...) enfin ce débat de fond sur les idées, sur les alliances, sur l'état de la société". Il aime le fouet, Manu ; il va en avoir !

Manuel Valls a déploré "le train-train mortel", refusant que le Parti socialiste attende encore "quelques mois pour faire des propositions". Il faut lui trouver une copine, une veuve, quelqu’un, quelque chose pour l’occuper, d’urgence. "C'est exactement ce que nous avons fait entre 2002 et 2007 et, au cours de la campagne présidentielle, les Français ne connaissaient pas nos positions". Il est orienté plus SM que kâma-sûtra, le coquinou ? Pas grand, mais maouss-costo, le Manu…

On l’a compris, Manu Valls est chaud tout rouge, et il va mal tourner cet été dans sa banlieue. Bon, l’oisiveté est mère de tous les vices, certes, mais difficile de voir quel job

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