mercredi 18 juillet 2007

Les 13 élus du comité de réflexion sur les institutions

Le Chef de l’Etat a aussi ouvert plusieurs pistes de réflexion

Selon Le Monde (cité ici exactement, à la mise en forme près), le chef de l’Etat a arrêté la liste des membres du comité de réflexion sur la modernisation de la Ve République.

Le "Comité de réflexion sur la modernisation et le rééquilibrage des institutions de la Vème République" prendra officiellement forme mercredi. Le Monde croit savoir que Nicolas Sarkozy a déjà arrêté la liste des treize membres qui le composeront.

Ainsi, selon le quotidien, l'ancien premier ministre Edouard Balladur en serait le président, l'ancien ministre Jack Lang et l'ancien président du Conseil constitutionnel, Pierre Mazeaud, les vice-présidents.

Au total, quatre personnalités de gauche devraient y siéger. Outre Jack Lang, il s'agirait de Guy Carcassonne, professeur de droit public et ancien conseiller de Michel Rocard, d’Olivier Duhamel, professeur de droit constitutionnel et ex eurodéputé socialiste et d'Olivier Schrameck, conseiller d'Etat, qui fut directeur de cabinet de Lionel Jospin.

Deux centristes figurent également dans la liste: Jean-Louis Bourlanges, député européen UDF, et Jean-Claude Casanova, économiste, ex-conseiller de Raymond Barre

ainsi que quatre professeurs de droit Denys de Béchillon, Dominique Chagnollaud, Anne Levade et Bertrand Mathieu.

Enfin, le philosophe Luc Ferry, ancien ministre de Jean-Pierre Raffarin, est également mentionné.

Entretiens

En parallèle, Nicolas Sarkozy a entamé des entretiens avec les partis politiques "pour recueillir leurs observations et leurs suggestions". Dans la matinée, il a ainsi reçu Patrick Devedjian et Jean-Pierre Raffarin (UMP), Hervé Morin et François Sauvadet (Nouveau Centre) ainsi que François Hollande (PS), et doit poursuivre ces consultations dans les prochains jours avec les autres leaders politiques.

Le chef de l’Etat a d’ores et déjà proposé plusieurs pistes de réflexion pour ce Comité : accroissement des responsabilités du président, renforcement des pouvoirs du Parlement, statut de l'opposition, encadrement des nominations pour les postes à haute responsabilité.

De son côté, le secrétaire général de l'UMP Patrick Devedjian a évoqué la possibilité d'"obliger les parlementaires à avoir un minimum de présence pour recevoir leur rémunération mensuelle", afin de mettre fin à l'absentéisme sur les bancs de l'Assemblée.

Ajoutons que le vice-président Jack Lang a d'ores et déjà indiqué qu'il militerait pour la suppression du poste de ... Premier ministre.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Vous pouvez ENTRER un COMMENTAIRE (il sera modéré):