dimanche 28 janvier 2007

Boulettes Royal : Bianco détache et désinfecte.

Bianco récure la crasse mais laisse des auréoles.
Jean-Louis Bianco, co-directeur de campagne de Marie-sEGOlène Royal et donc chef de meute PS, n’a rien remarqué de choquant dans les propos tenus par sa patronne ces dernières semaines. Il a donc cru bon de dénoncer dimanche une "campagne organisée" (ça change un peu du PS) de "la meute de l'UMP" contre sa candidate PS.

Pour commencer, il est ravi, Bianco ! Car, invité du "Grand Rendez-vous" sur Europe 1, il déclare :
- "Je suis satisfait de la campagne actuelle. Je vois cette force qui reste intacte sur le territoire… » Il n’a pas lu les sondages, le directeur ?
- « …et je vois ce que ça peut donner, je commence à le pressentir. » Le sourd a des visions. La méthode Coué, sans doute…
- « …Quand on a un cap… » Mais quand on n’en a pas et qu’on vire à la moindre bise de l’opinion ?
- « …quand on y croit… » Il n’y a pas que des mécréants au PS ?
- « …quand les gens vous disent ‘il faut tenir’, j'ai confiance". Il a manifestement besoin de réconfort. Mais aurait-il moins confiance en Dame Royal qu’en les curieux venus engloutir les petits fours ?

L'ancien ministre PS s'est ensuite attaché à blanchir Royal.
Il a pris la défense de la candidate PS, puisqu’il le fallait bien, et puisqu’il en fallait un, assurant qu'il n'y avait "pas de gaffe" de la part de Miss Boulettes, non, non, non! que ce soit
- sur le Québec,
- sur la Corse,
- sur les sous-marins nucléaires,
- sur les 35 heures des profs
- ou sur les positions prises énoncées durant sa tournée aux Antilles.
Belle liste, tout de même, bien que provisoire… C’est tout juste s’il n’affirme pas que les boulettes sont inventées de toutes pièces.
"La meute de l'UMP (respect !) est toujours prête à relever quelque chose. (Il faut dire qu'il a matière...) On prend une petite phrase et on dit ‘c'est la gaffe’ (...) (C'est comme ça que ça s'appelle! ) Le candidat de l'UMP dit, lui, ‘moi je suis très digne’ mais il dit aux autres ‘allez-y, cognez, cognez!’", a affirmé, Loulou Bianco le chien de berger de la brebis égarée. A l’inverse, Bianco qui parle de ‘meute’, c’est donc Loulou dans le rôle des ‘autres’ (‘allez-y, cognez, cognez!’) et ‘moi, je suis très digne’, est interprété avec force sourires figés, par la Dame Blanche. Ne faites donc pas aux autres, Bianco, ce que vous ne voulez pas qu’on vous fasse !
Sur le Québec, "ce n'est pas une gaffe, c'est une vérité". Il aggrave son cas... Et le voilà parti à gloser : "Qu'a-t-elle dit? Qu'elle avait de la sympathie pour la souveraineté du Québec. Elle n'exercerait pas la fonction présidentielle en récitant la langue de bois diplomatique", a-t-il assuré. C’est gagné ! Les Canadiens ont apprécié ses sympathies à leur juste valeur et ont prié la candidate de se mêler de ce qui la regarde, singulièrement sur le territoire de ses invités…
A propos de la Corse, "c'est un piège d'un imitateur" et "elle a dit une chose que j'entends tous les jours dans la rue", a-t-il dit, en invitant l'humoriste Gérald Dahan, "qui a participé à des meetings politiques qui ne sont pas socialistes", à faire de même avec les autres candidats. Or, c'est déjà fait, comme chacun sait, excépté Monsieur Loulou, directeur de Dame Royal, qui est 'à l'écoute'...'dans la rue'!... Efficace? Sa déclaration n’en reste pas moins une boulette et son ton rigolard aggrave son cas.
S'agissant des sous-marins nucléaires, "on n'attend pas d'un commandant en chef qu'il connaisse le nombre de rafales, le nombre de canons, ce qui compte c'est la force de sa position" et "elle le montrera sur l'Iran", selon J.L. Bianco. Un commandant en chef n’a plus besoin de savoir sur quelles forces il peut compter ? Voilà par conséquent un margoulin tout désigné pour devenir ministre de la Défense de la candidate PS.
Il a enfin schématiquement justifié les propos de la Maréchale Me-Voilà-M’As-Tu-Bien-Vue aux Antilles, tant ses critiques contre "la loi qui veut enseigner les bienfaits du colonialisme, votée par l'UMP, et qui est une insulte à la mémoire des gens qui ont souffert de la colonisation", (mais qui rend justice aux Français qui ont contribué au développement de ces DOM actuels ainsi qu’à l’amélioration du bien-être des populations : enseignement, santé, etc…) que ses critiques sur la "préférence régionale" pour l'accès à l'emploi et à la retraite dans ces régions, où "on a un taux de chômage épouvantable". Chômage soudain, survenu en cinq ans après des années de socialisme.

RIEN sur la bavure des cachoteries sur le projet Royal des 35 heures promises aux profs.
S'ils n'ont pas encore compris en quelle estime Miss Boulettes les tient...

A la question "Mme Royal a-t-elle un défaut?", Loulou Bianco, chien de berger de brebis égarée, a répondu: "j'ai trouvé un défaut, elle veut parfois trop en faire, elle a un tel souci de perfection qu'elle ne se ménage pas, et elle est têtue". En somme, elle est inconsciente et bornée. Jolie démonstration, Loulou, mais nous le savions déjà !
Suivant les instructions de Miss Boulettes à la lettre, Loulou Bianco, chien de berger, qui n’est pas plus lucide, a élevé le débat…
Le chien de berger de brebis égarée est aussi surnommé Bianco, l'Effaceur, de boulettes, of course... Le voici à l'affiche:

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