Besancenot est candidat surprise!
Olivier Besancenot a confirmé sa candidature pour 2007, jeudi 30 novembre au soir, lors de son premier grand meeting de campagne, à Paris, pour la Ligue Communiste Révolutionnaire. Il a rappelé ses divergences avec la gauche antilibérale et a fixé comme objectif de faire "entendre la voix de la gauche anticapitaliste". Tout ce qui importe, c'est d'être ANTI!
"La LCR ne va s'effacer pour personne, elle ira jusqu'au bout", a-t-il prévenu, devant des militants, parmi lesquels de nombreux jeunes, à la Mutualité. Il a rappelé ses "désaccords politiques avec la direction du PCF" -comme avec Hue- qu'il accuse de ne pas rompre franchement avec le PS. Il faut "prendre l'engagement de ne pas participer à un gouvernement socialiste et de ne pas le soutenir", réclame-t-il. Ne pas se révéler incapable et garder ses illusions?
"Accepter de gouverner ou non avec Ségolène Royal, ce n'est pas une peccadille", a-t-il ajouté, comme si c'était fait..., en réponse à José Bové qui l'avait accusé d'avancer des prétextes pour ne pas rallier la gauche antilibérale alors que celle-ci peine à s'accorder sur un champion. "Entre Ségolène Royal et moi, ça fait au moins deux gauches", souligne le candidat de la LCR en se disant "prêt à discuter" de ces divergences avec le PCF. Discuter et discuter encore et toujours. Mais agir?
Par ailleurs, il a prévenu les communistes et la gauche antilibérale qu'ils ne peuvent monopoliser l'héritage de la campagne référendaire du 29 mai : "Le label '29-Mai' a été déposé par tout le monde ou par personne".
M. Besancenot, qui est crédité dans les derniers sondages de 5 % des intentions de vote (4,3 % en 2002), a souligné que son but, dans la campagne électorale, était de "peser dans le débat à gauche". En français, la faire échouer... "Il faut opposer à la gauche sécuritaire et libérale une gauche anticapitaliste", a-t-il dit, entouré à la tribune de représentants de "secteurs en lutte".
Le jeune postier, qui appelle Marie-sEGOlène Royal au débat d'idées, non sans malice, vu sa tolérance de la contestation de ses 'idées', entend "démontrer que les mesures d'urgence sociale sont non seulement justes, mais qu'elle sont possibles et réalisables". Réalisables, mais pas par la LCR...
Sentencieux, il révèle : "On ne m'achète pas avec un strapontin électoral, ni avec un portefeuille ministériel, je veux dire la vérité au PS sur un plateau télé. On va voir si Ségolène Royal a envie de cette confrontation".
Le meneur LCR, qui dispose à ce stade de "331 promesses de signature", n'a pas encore obtenu de son employeur les "deux mois de congés" qu'il demande pour mener campagne, mais a "bon espoir" de parvenir à réunir les 500 parrainages nécessaires à sa candidature.
Il serait alors mieux considéré que Le Pen, car Libération ne fera pas campagne contre lui…
Encore candidat et toujours pour ne pas être élu: seulement pour égayer nos soirées, faire coucher les travailleurs toujours plus tard.
Tout ce qui compte, faire de l'agitation et de la propagande, mais ne surtout pas arriver au pouvoir au risque demontrer de quoi on est capable! Ainsi préserve-t-on les illusions du peuple révoltionnaire, jusqu'à la prochaine fois, quand ils se déroberont à nouveau aux responsabilités...
Pourrons-nous le zapper?
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