lundi 14 août 2006

Le socialiste Kouchner blessé par les siens.
Le PS ne donne pas dans l’humanitaire et ignore la misère morale de Bernard Kouchner.
Le camarade socialiste fait une grosse colère : il se plaint amèrement d’être mis sur la touche. En effet, alors qu'il devance Marie-sEGOlène Royal dans le cœur des Français selon un sondage Ifop, l'ancien ministre socialiste n'est pas le bienvenu à La Rochelle. Il affirme dans le Journal Du Dimanche (JDD) de ne pas avoir été invité "pour la 1re fois" à présenter un thème à l'Université d'été du PS. Comment se passer d’une contribution aussi fondamentale et essentielle ? Il ne faut pas se vexer, nanard, ils ne savent pas ce qu’ils perdent : rien à faire, ils sont incultes !
Bernard Kouchner considère qu’il a des droits à devenir président, puisque, non seulement il passe de la 42e place à la 40e –si, si ! – dans le Top 50 Ifop/JDD des personnalités préférées des Français, et il devance même Marie-sEGOlène Royal (49e). Le rang de la maréchale n’est pas très flatteur considérant les pressions de son service de presse. Les têtes vont tomber…
Les sondages, voilà ce qui compte : ils sont prêts à se damner pour gagner une place. Allons-nous avoir des cas de dopage à la testostérone ? Ca existe en politique. D’jack en est revenu : ça fait friser les cheveux… Flamby 1er a essayé sur les conseils de son petit camarade: résultat nul…
Kouchner tente d'expliquer sa place par le "langage de vérité" qu'il a "toujours tenu " aux Français, durant ses "trente ans d'humanitaire, dix ans au gouvernement, et deux de direction d'un pays en guerre". Bilan d'une vie réduit à peu de chose par le PS... Pourquoi ne comprend-il pas qu’en faisant de l’ombre à la Maréchale-Me-Voilà-M’As-Tu-Bien-Vue, il gêne ?
A quoi ça sert alors de mouiller (un peu) sa chemise de haute couture…, juste le temps que les caméras fixent ce moment, historique mais fugitif, pour l’Histoire, avec un grand H, dans la bonne humeur ? Pas de chance, si, à Mougins, la niche luxueuse des privilégiés, les ‘people’ font la moue devant un bol de riz et réclament leur caviar quotidien, à la façon d’Oliver Twist : ‘Sir, I want some more… !', elle n’a pas besoin de lui…
Parlant du "besoin d'un travail collectif" en revanche, il affirme fermement et en guise de conclusion à qui voudra bien l'entendre : "il faut se servir des expériences personnelles et non servir ses ambitions personnelles". Mais, qui a-t-il donc dans le colimateur ?
Aigri, Bernard Kouchner ou lucide ?

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