Castaner n'a encore pas inventé la poudre: puisse l'ultra-gauche ne pas la faire parler !
Fuite en avant? Macron est en marche, mais ne progresse pas...
Il avait demandé à Christophe Castaner de mener à bien le travail qu’il avait réclamé en janvier au gouvernement pour "améliorer la déontologie " des forces de l’ordre. S'il ne l'améliore pas, c'est qu'elle n'est pas perfectible: sauf à la désarmer ! Une idée que caresse l'ultra-gauche...
Il y a cinq mois, le coucou de l'Elysée avait demandé au gouvernement "d'accélérer" la production de ses propositions pour améliorer la déontologie des forces de l'ordre, en réaction aux agressions de Gilets Jaunes, des Blancs, pour l'immense majorité, mais qui avait été gazés bastonné et éborgnés pour leur couleur de gilets...
Aujourd'hui, il a les mêmes exigences, encore sous la pression des événements mais, cette fois, face à la multiplication des manifestations contre un prétendu racisme généralisé et des violences policières qui ne contraindraient au respect de la loi républicaine que les personnes de couleur, par ailleurs intrinsèquement irréprochables dans leur ensemble, à la différence des forces de maintien de l'ordre, une notion qui révulse les anars et autres révolutionnaires.
Pour respecter le cahier des charges fixé par le planqué de l'Elysée, le ministre de l'Intérieur a tenu une conférence de presse ce lundi. L'occasion de faire quelques annonces, avec l'illusion de mettre fin aux " dérapages" de certains fonctionnaires qui doivent affronter les guet-apens, caillassages et agressions physiques d'une population excitée par les slogans de l'ultra-gauche et les démonstrations de force de la gauche américaine en campagne présidentielle.
Comme Rudy Giuliani, dans les années 1990 à New York face aux malfrats, Macron instaure la "tolérance zéro" contre les policiers
Après avoir relativisé le racisme policier, Macron accepte l'idée.
"Un mal abject, insupportable, qui divise, oppose, blesse et tue", selon Christophe Castaner qui assure vouloir opposer une "tolérance zéro" dans les forces de l'ordre. Ce lundi, après plusieurs jours marqués notamment par des manifestations imitées du mouvement américain en cours contre les violences policières, les anti-racistes évoquant servilement en France une affaire vieille de quatre ans, le ministre de l'Intérieur a affirmé qu'une suspension sera "systématiquement envisagée pour chaque soupçon avéré" de racisme. "Aucun raciste ne peut porter dignement l'uniforme de policier ou de gendarme," a-t-il ajouté. Mais la notion de soupçon ne manquera pas d'interpeller les juristes en même temps que les policiers: face au racisme, Macron s'en prend au principe de présomption d'innocence.
La police nationale ne pourra plus recruter au-dessus de 1,75 et 65 kg ?
La technique d'étranglement sera désormais interdite, comme au rugby, y compris face à de grand gabarit dans la force de l'âge: autant envoyer les policiers au combat à poil.
De sa voix chantante et sur un ton d'homélie cher au père Macron, parfois, le ministre de l'Intérieur a également fait d'autres annonces concernant des techniques d'interpellation critiquées.
En réponse aux conclusions de la mission d'information menée après la mort de Cédric Chouviat, ce livreur décédé à Paris en janvier dernier au cours d'une interpellation, Christophe Castaner a décidé que la "méthode de la prise par le cou", non pas le geste de tendresse, mais l'étranglement (clé d'étranglement"), sera abandonnée et ne sera plus enseignée dans les écoles de police et de gendarmerie.
Selon Le Point, ce livreur à scooter de Levallois-Perret, Cédric Chouviat, 42 ans, se faisait régulièrement contrôler et verbaliser, notamment pour dépassement des limitations de vitesse, non-respect des feux rouges, stationnement gênant pompiers, trottoir ou piste cyclable, tant et si bien que son permis de conduire avait été annulé le 2 octobre 2018. Il n'avait plus de points. Il était propriétaire de trois scooters qui avaient rapporté près de 40.000 euros d'amende au Trésor public pour un total de 375 PV, pour la plupart majorés. La préfecture de police avait-elle intérêt à le neutraliser ? Et un récépissé de contrôle d'identité l'aurait-il raisonné ?
"Personne ne doit risquer sa vie lors d'une interpellation. C'est une méthode qui comportait des dangers", a estimé le ministre, curé en chaire, ajoutant qu'il serait également interdit pour un policier ou un gendarme de "s'appuyer sur la nuque ou le cou" d'une personne pendant une interpellation. L'ex-banquier Rothschild s'est-il inspiré du livre de la baronne consacré aux bonnes manières de l'homme du 21e siècle?
Les tireurs de LBD40, Castaner et Macron, se croient-ils supérieurs aux Américains?
"La police française, ce n'est pas la police américaine," a estimé le fauteur de troubles diplomatiques. "Mais des questions légitimes se posaient", a-t-il reconnu, après plusieurs jours de soutien aux policiers en butte aux amalgames de l'ultra-gauche anti-flics et anti-raciste racisée, en référence aux circonstances de la mort de George Floyd, qui a perdu la vie à Minneapolis après qu'un policier, pour tenir le gaillard en respect, a maintenu un genou sur sa nuque pendant près de huit minutes.
Christophe Castaner ne s'est en revanche pas prononcé pour une interdiction formelle du plaquage ventral, autre technique objet de nombreuses controverses.
La "police des polices" (IGPN) va être réformée.
Le noceur en résidence Place Beauvau a aussi décidé de se lancer dans une "réforme en profondeur" des inspections, comme l'IGPN, la police des polices, et l'IGGN, son équivalent pour la gendarmerie. "La réforme que nous engageons des inspections devra permettre plus de cohérence, plus de collégialité entre ces inspections et surtout plus d'indépendance dans leur action vis-à-vis des services", a résumé Castaner.
"Cette réforme permettra à l'Inspection générale de l'administration (IGA) de piloter les enquêtes administratives les plus difficiles et les plus complexes concernant les forces de police et de gendarmerie."
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