LREM a en revanche accepté la candidate Florence Berthout venue à Paris de la "droite conservatrice" ou le soutien de la "droite dure" à Lyon
La figurante LREM aux municipales, c'est une Nathalie Loiseau aux Européennes
Invitée de Franceinfo ce mardi 23 juin, Agnès Buzyn, candidate aux Municipales à Paris, avoue que Dati rejette une alliance avec elle, alors que, dans plusieurs villes de France, des alliances entre candidats La République en marche et Juppéistes de LR se sont noués pour le second tour des élections municipales. Mais la conversation téléphonique qu'a eu mercredi 3 juin Emmanuel Macron avec la candidate Les Républicain Rachida Dati n'a pas convaincu la candidate LR.
A la peine dans les sondages, derrière Anne Hidalgo (PS, 45% des intentions de vote) et Rachida Dati (LR, 34%), Agnès Buzyn (LREM, 18%) a nié catégoriquement vouloir faire alliance avec sa rivale de droite. A quelques jours du second tour des Municipales de ce dimanche 28 juin, la candidate du parti présidentiel était sur le plateau de franceinfo ce mardi 23 juin où elle a expliqué qu'elle "souhaite que la voix du gouvernement soit entendue et existe à Paris".
Réplique méprisante d'une arrogante blessée
"Je n'avais aucune envie de faire une alliance avec une droite qui est une droite conservatrice à Paris (...) il y a une différence de valeurs fondamentales", assure Agnès Buzyn, comme dans une pub pour les rillettes...
"Nous sommes la majorité présidentielle, nous défendons le bilan du gouvernement et du président de la République, nous préparons également l'élection présidentielle à venir, indique-t-elle, se trompant se scrutin, et je n'avais aucune envie de faire une alliance avec une droite qui est une droite conservatrice à Paris", a martelé Agnès Buzyn.
Puis de justifier : "Je rappelle le positionnement de madame Dati sur un certain nombre de sujets qui me tiennent à coeur, notamment sur les sujets LGBT et la PMA, que j'ai portés au Parlement avec la loi bioéthique. Il y a une différence de valeurs fondamentale avec cette droite conservatrice. Madame Dati a soutenu Sens commun pendant la Manif pour tous", a aussi raconté l'ancienne ministre de la Santé, qui ne mentionne pas l'abstention de sa rivale sur ce vote.
La figurante LREM aux municipales, c'est une Nathalie Loiseau aux Européennes
A Lyon, Gérard Collomb, maire depuis 2001, déçu par Macron après seulement quelques mois de pouvoir et candidat LREM aux Municipales, s'est allié avec la droite pour faire barrage à la gauche. Or, Agnès Buzyn l'a taclé : elle ne compte pas l'imiter ! Facile: personne ne veut d'elle... "C'est une alliance que je n'ai pas souhaitée. Je pense qu'il y a une place pour une autre alternance. (...) Je ne suis pas venue faire campagne pour Paris pour m'allier avec cette droite conservatrice et je l'ai dit je ne voterai ni pour madame Dati, ni pour madame Hidalgo", a fait savoir celle qui fut l'épouse d'un fils de Simone Veil.
<br>Dès fin mai,Dati avait rejeté toute idée de « fusion » avec LREM
Vendredi 29 mai, la candidate Les Républicains avait déjà balayé les supputations de L'Express, lui répétant qu'il n'y aurait pas de fusion" avec la liste LREM de la maire sortante du 5e arrondissement, Florence Berthout, juppéiste si flexible qu'elle a rallié LREM pour le second tour...
Les Parisiens "veulent un changement profond à Paris", avait alors souligné Dati.
Et l'ancienne Garde des Sceaux de vilipender "les hésitations et les états d'âme" de l'ancienne ministre controversée de Macron à la Santé.
Buzyn n'est en campagne "que pour pouvoir se justifier" de sa gestion catastrophique de l'épidémie de coronavirus. Ses états d'âme "ne sont pas un projet pour Paris et n'intéressent pas les Parisiens", a-t-elle asséné.
"Toute abstention favorisera le déclin de Paris"
Dati a également dénoncé la politique d'Anne Hidalgo, qualifiant la socialiste de "maire du béton".
"Je veux des espaces de respiration et d'apaisement pour les Parisiens", a-t-elle réaffirmé.
"La dynamique est pour notre équipe et notre projet", a ajouté Rachida Dati, en reprenant ses thématiques de campagne sur la propreté, la lutte contre la délinquance et le maintien des familles à Paris.
Mais "toute abstention ou dispersion des voix favorisera l'immobilisme et même le déclin de Paris", a-t-elle mis en garde.
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