Déféré devant le Parquet de Paris, sera-t-il déclaré irresponsable pour crétinisme ?
Le minimalisme de la presse 'mainstream' sur le sujet n'interpelle que certains
Au nom de 'Mehdi Korchi', le moteur de recherche de Google ne fait sortir aucun organe de presse institutionnelle français traitant du sujet.
Purepeople (Webedia) appartient à Fimalac, créé par Marc Ladreit de Lacharrière qui détient 100 % des actions, ainsi qu'Allociné et le groupe Barrière |
Un silence approbateur de l'immonde, lequel n'a aucun "relent nauséabond" pour les détecteurs vertueux habituels.
Il a été interpellé et déféré devant le Parquet de Paris, ce mardi. L'individu habite Orléans (La Source ?) et ne se serait trouvé dans la capitale pour visiter "de la famille", à 132 km, malgré les règles strictes de confinement et le risque de contravention, une information qui ne revêt aucun intérêt.
"Justice sera donc rendue," ce qui est le moins que l'on pourrait attendre en république, mais qui n'est pas garanti.
L’agresseur d’Eric Zemmour, qui a menacé l’éditorialiste sur la voie publique que Macron, Castaner et les militaires de l'opération Sentinelle sécurisent, s'est vanté de son abjection sur les réseaux sociaux.
Me Olivier Pardo, avocat du journaliste, a lui d'ores et déjà promis de "ne rien laisser passer". Le journaliste - du Figaro, précise une certaine presse - a déposé plainte contre ce Mehdi Korchi et une enquête a été ouverte pour "violences" et menaces", le moins que l'on puisse lui reproché !
"Dans le cas où Monsieur Zemmour ne souhaiterait pas déposer plainte, le procureur de la République peut tout à fait décider d’engager des poursuites et ordonner l’ouverture d’une enquête," expliquait l’avocat pénaliste David Curiel vendredi 1er mai. Le Parquet ne peut-il poursuivre, à titre personnel en tant que représentant du peuple et protecteur des citoyens ?
L’éditorialiste avait été injurié et souillé de bave, jeudi 30 avril a déposé plainte au commissariat le samedi 2 mai, deux jours après son agression.
La victime déplore des excuses "bidon" qui satisfont pourtant l'Etat
Le journaliste ne bénéficie pas de la solidarité du milieu.
Mehdi Korchi qui avait insulté et menacé la victime sur plusieurs dizaines de mètres, en plein Paris, et filmé la scène en se vantant de l'avoir atteinte avec un "mollard", avait posté son forfait sur Snapchat.
Considérant qu'il est un "homme", bien qu'il ne se maîtrise pas, Korchi croit s'excuser en avouant qu’il s’est "laissé emporter"... La vidéo montre un individu poursuivant un homme frêle, chargé de sacs blancs de courses, tête nue sous la pluie, et poursuivi par un jeune adulte barbu encapuchonné qui le harcèle, à la façon de la journaliste Elise Lucet (France 2) pourchassant Rachida Dati...
De Korchi, rien ne filtre (âge, origines, casier judiciaire) : on dit pourtant qu'il est récidiviste...
Ces excuses étaient "bidon", a estimé Eric Zemmour, dans Face à l’Info, lundi 4 mai. Elles lui avaient sans doute été conseillées par un "avocat de gauche" étant donné la gravité de ses propos et le crachat qu’il a reçu "en temps de coronavirus".
Nombre de personnalités, de droite comme de gauche, ont apporté leur soutien à Éric Zemmour
Plusieurs exceptions notables sont notées, telles celles des représentants de La France insoumise pro-palestinienne, qui "se sont soigneusement tus", a relevé l’intéressé.
L'antisémite Dieudonné est de ceux qui partagent la position de l'extrême gauche.
D'Eric Naulleau à Marine Le Pen, en passant par Christian Jacob, Gérard Larcher ou Marion Maréchal, mais aussi Jean-Michel Aphatie ou encore Caroline Fourest, ils sont nombreux en revanche à avoir mis de côté leurs désaccords idéologiques pour faire front avec l’éditorialiste.
Il faut toutefois signaler l'hostilité persistante d'un journaliste haineux, quel que soient les circonstances, Claude Askolovitch, fils de Roger "Ascot", ancien directeur de la revue L'Arche, magazine du judaïsme français, un journaliste qui a travaillé pour Marianne ou le Nouvel Observateur, avant d'être rédacteur en chef, puis éditorialiste au Journal du dimanche (JDD), et de collaborer à Slate.fr...
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Vous pouvez ENTRER un COMMENTAIRE (il sera modéré):