Les députés LREM ne marchent plus d'un même pas
Nombre d'élus de la majorité sont embarrassés par la décision de Macron d’accélérer le calendrier
Le président a en effet voulu faire voter les députés mardi, dans la foulée de l'annonce des mesures de déconfinement et pas seulement sur le 'tracking' (traçage, en français), comme à l'origine. Gilles Le Gendre, président fantoche du groupe LREM à l’Assemblée Nationale, aurait écrit à ses députés pour les... rassurer.
Finalement, sous la pression de l'opinion et de quelques rebelles de la chambre d'enregistrement des volontés du prince-président, l'Elysée a donné du mou en repoussant à mercredi le vote sur ce qu'il est convenu d'appeler la "stratégie" du tsar soumis à certains Raspoutine de son Comité dit "scientifique".
Par chance, les députés n'"étudient" plus les projets, ils les "regardent"!
Le débat était initialement prévu le 5 mai prochain.
Les députés ont appris la veille pour le lendemain qu'il est avancé et élargi.
Ils seraient même appelés à débattre d'un projet de stratégie que l'exécutif n'a toujours pas présenté.
Face aux demandes pressantes de députés, Macron va permettre - via Ferrand, sa courroie de transmission - à 75 d’entre eux de revenir siéger au Palais Bourbon et d'engager une réflexion sur un plan de “reprise progressive” lors du déconfinement, a-t-on appris mardi de source parlementaire.
Or, alors que depuis mi-mars, les élus siègent en “format restreint”, à une vingtaine, pour cause de coronavirus, samedi soir, les députés LREM ont trouvé "sur la table" que "le gouvernement a décidé d'avancer la présentation de la stratégie nationale de déconfinement, afin de répondre aux aspirations pressantes de nos concitoyens", a avoué par écrit leur chef de file, Gilles Le Gendre.
Mensonges à tous les niveaux de l'Etat
Contrairement à ce qui avait été annoncé d'un débat sur la seule application de traçage 'StopCovid', le débat parlementaire suivi d'un vote sera finalement "élargi" à l'ensemble de la stratégie de déconfinement, dont on ne sait rien encore puisque l'Edouard parle mardi en fin d'après-midi."On voit bien" que, pour les députés, le "challenge" ("défi", en français) est "clairement" de passer une nuit blanche sur cette question, pardon, ce "sujet"? évidemment "compliqué".
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Vous pouvez ENTRER un COMMENTAIRE (il sera modéré):