samedi 28 mars 2020

Coronavirus et hydroxychloroquine : Le Monde se consacre à la défense du couple Buzyn-Lévy

Les Décodeurs accusent leurs accusateurs 

Les fact-checkers du journal de Xavier Niel et Matthieu Pigasse ciblent et jugent des "publications mensongères"

Buzyn-Lévy, un couple serein
Des messages accusent l’ancienne ministre de la santé et son mari, l’ex-directeur de l’Inserm, d’avoir saboté le travail de Didier Raoult et empêché le recours à l'hydroxychloroquinepossible médicament de lutte contre le Covid-19 et la pandémie. La journaliste Assma Maad mène l'opération de déminage du scandale d'Etat du siècle. Elle est aussi la signature de "Tiphaine Auzière et la CFDT, Sébastien Auzière et l’IFOP : les intox visent aussi les enfants de Brigitte Macron" ou de "Non, Brigitte Macron ne gagne pas 450 000 euros par an". Voici le plaidoyer des partisans, assorti de commentaires: 

"Si tous ces faits sont confirmés, nous allons vers un des plus grands scandales d’Etat que la France ait connus." Sur les réseaux sociaux, des partisans de Didier Raoult, défenseur de l’hydroxychloroquine comme remède à l’épidémie de Covid-19, sont convaincus que si les résultats de son essai clinique ont été froidement accueillis par la communauté scientifique, la "caste médiatique" n’y est pas pour rien [deuxième jugement péremptoire (après l'accusation de mensonge, en titre, avant même le début de l'ombre d'une preuve]. Selon eux [qu'on ne se méprenne pas!], les coupables sont tout trouvés [ironie à visée de décrédibilisation, dès le préambule] : l’ancienne ministre de la santé [Santé?], Agnès Buzyn, et son mari, l’ex-directeur de l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm), Yves Lévy [on peut aussi fournir des éléments d'appréciation qui sont des faits : elle est l'ex-épouse d'un fils de Simone Veil, dont elle a plusieurs enfants; il était conseiller spécial pour la santé au cabinet de la ministre socialiste de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, Geneviève Fioraso, dont le suppléant aux élections législatives de 2012 était Olivier Véran, successeur de Buzyn au ministère ].

Des messages partagés des centaines de milliers de fois accusent la candidate à la Mairie de Paris  [et ersatz de Benjamin Griveaux, candidat LREM de Macron, disqualifié par ses sex-tapes de harcèlement sexuel] et son époux d’avoir torpillé les travaux de Didier Raoult et de l’Institut hospitalo-universitaire (IHU) Méditerranée Infection qu’il dirige à Marseille. Le tout [condescendant?] sur fond de soupçons de conflits d’intérêts. Parmi la multitude de publications, nous en avons sélectionné deux [sur quels critères? la démonstration ne risque-t-elle pas d'être biaisée à la base?], extrêmement [expression de rancoeur] virales sur Facebook.

[A l'inverse,
la macronie et sa presse se mobilisent pour diffamer le chercheur : video]
Cabale et chasse aux infox

Ce que disent les rumeurs
 
[qualification partisane de l'information non officielle]

Dans un premier texte [références?], il est notamment écrit [qui l'auteur?] qu’Yves Lévy aurait inauguré [le document s'exprime-t-il au conditionnel?] le laboratoire P4 de Wuhan "d’où le virus est sorti", que celui-ci était en conflit avec Didier Raoult et qu’il a refusé des labels à son établissement, l’IHU de Marseille.

Le deuxième texte [même remarque sur la fiabilité des assertions du Monde] vise à son tour Yves Lévy, mais également Agnès Buzyn qui, "au mois de janvier, a classé la chloroquine, expérimentée par Didier Raoult, dans la catégorie des substances vénéneuses".

Ces publications ont un but : prouver que Didier Raoult a trouvé avec la chloroquine (il s’agit en réalité [qui dit le contraire?] de l’hydroxychloroquine, un de ses dérivés) le remède pour lutter contre le nouveau coronavirus, et que le couple Yves Lévy-Agnès Buzyn aurait agi pour le décrédibiliser. Encore faut-il le prouver [observation valable pour tous... Assma Maad passe à l'offensive à visage découvert]. Ici, les techniques sont bien connues [suggestion de complot, vs déni]: mêler de vraies informations avec des faits détournés, voire inventés. Les peurs et incertitudes engendrées par cette épidémie assurent à ces diatribes un succès certain [on a tout: méthode incriminée, motivations suspectes et mensonges: on attend toujours les preuves].

Yves Lévy était-il en conflit avec Didier Raoult, au point de "retirer leur label aux nouvelles unités de l’IHU de Marseille en 2018" ? Les Décodeurs est maintenant dans la peau d'Yves Lévy]

PLUTÔT VRAI
Yves Lévy est un médecin reconnu [D. Raoult est-il un professeur internationalement écouté?], spécialiste dans le domaine du VIH [rapport? On parle en fait de virus extrêmement différents et Mme Maad suggère une similitude avec les porteurs du sida: il suffisait d'évoquer sa compétence en virologie ]. En 2014, il a pris la tête de l’Inserm [en fait, il y est nommé par décret du président Hollande en Conseil des ministres]. Cette institution est placée sous la cotutelle des ministères de la santé et de la recherche [Mme Fiorasso]. Lorsque sa femme, Agnès Buzyn, a été nommée ministre de la santé en mai 2017, des soupçons de conflits d’intérêts ont émergé. Dès la prise de fonctions de cette dernière [sous la pression de la "rumeur" et des media], un décret avait été pris pour retirer au ministère de la santé la cotutelle de l’Inserm. Mais la situation a continué à créer l’embarras, poussant M. Lévy à retirer en 2018 sa candidature pour un second mandat. [l'anguille sous roche macronienne était délogée]

Entre Didier Raoult et Yves Lévy, il y a bien eu un différend. L’infectiologue marseillais a été l’un des premiers à dénoncer un possible conflit d’intérêts entre l’Inserm et le ministère de la santé. Il s’est aussi montré très critique envers l’institution, comme l’explique le journaliste Hervé Vaudoit, auteur de L’IHU Méditérranée Infection. Le défi de la recherche et de la médecine intégrées (éd. Michel Lafon, 2018) : "Avec des articles (…) pour déplorer que l’Inserm ait, depuis trente ans, fait sortir la recherche médicale des hôpitaux universitaires, il pouvait difficilement espérer le soutien indéfectible d’Yves Lévy."

Le conflit s’est cristallisé autour des statuts et labels [et de ce q'ils impliquent] de l’IHU de Marseille [financé par l'ANR, notamment dotée par l'Etat]. Ces instituts hospitalo-universitaires bénéficiaient, depuis leur création en 2010, d’un statut de fondation de coopération scientifique, qui leur accordait une large autonomie et liberté de recherche. Or Yves Lévy plaidait pour l’abandon de ce statut, selon le journaliste Hervé Vaudoit [Les Décodeurs le met en cause, sinon il écrirait "précise H. Vaudoit"]. Quand Mme Buzyn a annoncé [sans colère aucune, s'agissant d'elle] vouloir changer ce statut en septembre 2017 [peut-on préciser le motif, au cas où?], l’annonce a provoqué la colère de M. Raoult, qui s’en est ému [euphémisme moqueur] dans la presse. Matignon a été contraint d’intervenir.

Autre motif de courroux [indignation?], en 2018 [A. Buzyn est ministre depuis mai 2017], l’Inserm et le CNRS [sous tutelle de qui ?] ont retiré leur label aux unités de recherche de l’IHU de Marseille. Une conséquence de cette bataille engagée entre les deux hommes, selon le camp Raoult [à juste titre?]. L’Inserm explique au Monde que cette décision n’émanait pas d’Yves Lévy seul [toute la nuance est dans le mot "seul"!]:

"Les projets d’unités de recherche sont évalués par le Haut Conseil de l’évaluation de la recherche et de l’enseignement supérieur, puis par les instances d’évaluation de l’Inserm : commissions scientifiques spécialisées et conseil scientifique. Ces dernières émettent un avis sur lequel la direction de l’Inserm se base pour accepter ou non la création ou le renouvellement de l’unité avec un label Inserm. La décision a été prise à la suite du processus décrit." ["selon" l'Inserm ou "selon" Le Monde?]

En outre, la même année, un autre organisme de recherche, le CNRS, a également retiré son label aux unités de l’IHU dirigé par M. Raoult. Or, le CNRS [à la différence de l'Inserm] n’a jamais été dirigé par M. Lévy [Et par qui alors ? Il est placé sous la double tutelle du ministère de l'Enseignement supérieur, de la Recherche et de l'Innovation et du ministère... des Solidarités et de la Santé]
Au final, la question sans réponse des Décodeurs était plutôt de savoir si le professeur Raoult et son IHU ont été menacés d'étouffement par le couple Lévy-Buzyn.  La démonstration du Monde plaide en faveur de "VRAI"

Yves Lévy a-t-il participé à l’inauguration du laboratoire P4 à Wuhan "d’où le virus est sorti" ?

A NUANCER [!]
Un laboratoire P4 est un établissement de haut confinement consacré à l’étude des micro-organismes "pathogènes de classe 4", c’est-à-dire très dangereux. En Chine, ce centre de recherche, sis à Wuhan [aucun rapport avec la propagation du Covid-19?], a été conçu en coopération avec la France, au lendemain de l’épidémie de syndrome respiratoire aigu sévère de 2003.
Un accord entre les deux pays a été signé en 2004, afin de développer la prévention et la lutte contre les maladies infectieuses émergentes. Le projet a été mené en collaboration avec le laboratoire P4 Inserm Jean-Mérieux à Lyon. L’inauguration s’est déroulée le 23 février 2017 en présence du premier ministre d’alors, Bernard Cazeneuve, et d’Yves Lévy, qui faisait partie de la délégation française.

Jusque-là [on aime cet aveu du bout des lèvres !], les publications Facebook disent vrai. Mais elles tombent dans le complotisme [sic] lorsqu’il est écrit que le nouveau coronavirus serait né dans ce centre de recherche chinois [Les Décodeurs apporte-il la preuve du contraire?], situé à Wuhan, la ville où est apparu le SARS-CoV-2. Les chercheurs du laboratoire P4 de Wuhan ont démenti cette fausse information [est-ce encore une preuve?]: "Ces rumeurs ont gravement nui à nos chercheurs, en première ligne, et sérieusement perturbé notre mission de recherche pour combattre l’épidémie." [citation qui n'apporte rien sur le fondement de la "rumeur"]

L’Inserm précise d’ailleurs [connivence d'Etat ?] que "les coronavirus sont des agents pathogènes de classe 3 et pas de classe 4 : il n’y a donc pas de nécessité de les étudier dans un laboratoire P4" [donc le coronavirus n'a pas muté ??]. Les travaux se poursuivent toujours pour déterminer avec certitude l’origine de ce nouveau virus [Les Décodeurs assure en revanche que le lien n'existe pas]. Mais comme l’indique [Le Monde indique ici de quel côté il se situe] l’Institut Pasteur, il est très probablement d’origine animale [une probabilité n'est qu'une hypothèse scientifique?]Ensemble "à nuancer", pour ne pas dire "faux".

Agnes Buzyn a-t-elle classé la chloroquine dans les substances vénéneuses le 13 janvier, "alors que l’épidémie se répandait en Chine"?

L’ancienne ministre de la santé est accusée [tournure passive complotiste qui dissimule les identités des accusateurs et prudence journalistique] d’avoir barré volontairement l’accès à l’hydroxychloroquine, "alors que cela fait cinquante ans qu’elle est en vente libre". Les auteurs de ce message [que ne le cite-t-on encore pas?] s’interrogent : "Comment ne pas voir aussi le conflit d’intérêts avec la décision d’Agnès Buzyn qui, au mois de janvier, a classé la chloroquine, expérimentée par Didier Raoult, dans la catégorie des substances vénéneuses ?"

FAUX
Un arrêté a bien été pris le 13 janvier [par qui? Merci la tournure passive !] afin de modifier la liste des substances vénéneuses, des substances aux principes actifs dangereux pour la santé [pour quel motif avoué ??]. L’hydroxychloroquine est depuis en effet "classée sur la liste II". Vendue sous la marque Plaquenil, le médicament est délivré désormais obligatoirement sur ordonnance.

Mais Agnès Buzyn n’a pas agi en pleine épidémie de Covid-19 [la belle affaire! Elle a simplement été mue par l'hostilité du milieu médical parisien contre le Marseillais, ce qui  justifie les accusations à l'encontre du couple et de leur cercle de confrères]. Cette décision n’a pas été prise en début d’année, mais quelques mois avant [ce calendrier ne change rien à la réalité de la cabale anti-Raoult]. L’Agence nationale de sécurité sanitaire avait donné son feu vert à cette nouvelle classification le 12 novembre, quelques semaines avant l’apparition du nouveau coronavirus [L'ANSES est placée sous la tutelle des ministères de la Santé, de l'Agriculture, de l'Environnement, du Travail et de la Consommation].
[Au total, rien ne permet donc au Monde de juger fausse l'accusation d'un ciblage de la chloroquine par le couple Lévy-Buzyn: bien au  contraire, les intervenants sont en lien de dépendance avec le ministère de la Santé].

Agnès Buzyn a-t-elle déclaré que "ce serait une hécatombe, et qu’il n’y avait pas de remède" ?

FAUX
"Il y a quelques semaines, Agnès Buzyn a dit avoir su que ce serait une hécatombe, et qu’il n’y avait pas de remède", lit-on sur les réseaux sociaux [coup de grâce: ils ne répondent à aucune contrainte des autorités et des chapelles, à la différence des organes de presse subventionnés]. Cette phrase n’a jamais [sic] été prononcée telle quelle [italiques de l'auteur] par l’ancienne ministre. Il s’agit d’une interprétation de ses "regrets" [et du mot "tsunami" qu'elle a prononcé] rapportés dans un article du Monde publié le 17 mars. Celle qui avait quitté [été exfiltrée] son ministère pour être candidate [de substitution] à la Mairie de Paris, après le retrait [à dire vrai, une démission] de Benjamin Griveaux, avait confié, deux jours après le premier tour des municipales : "Quand j’ai quitté le ministère, je pleurais parce que je savais que la vague du tsunami était devant nous."



Dans un billet publié par Marianne le 18 mars, un avocat a commenté ses déclarations en employant le terme d’hécatombe : "On peut déduire de ses propos le caractère criminel du comportement des décideurs publics dont c’était la responsabilité de prendre toutes les mesures permettant d’affronter la catastrophe et d’éviter une hécatombe." Ce texte a été très relayé sur Facebook, et repris dans d’autres messages. Contactée par Le Monde, l’équipe d’Agnès Buzyn a indiqué que cette dernière avait "repris son activité de médecin le temps de la crise", et que "la campagne est suspendue ainsi que toute activité de communication liée".
Puisque Mme Saad lit Marianne, ce passage du même article (18 mars 2020) n'a pu lui échapper et nous rappelons à ses lecteurs d'autres des propos de la ministre, ci-dessous]

Il n’existe toujours pas de "remède" [agréé] contre le nouveau coronavirus [la nuance, c'est que sa prescription n'est pas interdite]. Le traitement à base d’hydroxychloroquine, préconisé par Didier Raoult dans son essai clinique, divise encore. Actuellement, le Haut Conseil de santé publique recommande de ne l’utiliser que dans les cas sévères de Covid-19, à l’hôpital et avec l’avis des médecins.

Plus d’une centaine d’études sont en cours ou en passe d’être lancés dans le monde pour trouver un traitement contre le Covid-19. Un essai européen de grande envergure coordonné par l’Inserm, Discovery, a démarré le 22 mars. Les résultats préliminaires devraient être connus d’ici environ deux semaines.
["Hécatombe" ou "tsunami", rien qui autorise Le Monde à accuser qui que ce soit de mensonge.]

Non, "Le Monde" n’a pas qualifié de «'fake news' les recherches du professeur Raoult sur la chloroquine
Le 16 février, le professeur Didier Raoult diffusait une vidéo sur YouTube et sur le site de l’institut qui l’emploie (l’IHU Méditerranée Infection) dans laquelle il expliquait l’état de ses recherches et l’espoir qu’il mettait dans un traitement à base de chloroquine contre le coronavirus.

Cette vidéo était intitulée "Coronavirus : fin de partie". Nous avons qualifié ce titre de « trompeur » et l’avons signalé comme tel à Facebook, avec qui nous avons noué un partenariat de lutte contre les fausses informations. A aucun moment nous n’avons parlé de « fake news » comme le prétend M. Raoult aujourd’hui.

L’article que nous avons écrit relatait les recherches de M. Raoult (qui estimait alors "que le coronavirus était l’infection la plus facile à traiter") [précisons -puisque Le Monde s'en garde -  que le professeur évoquait le Covid-2, tout en enjoignant à nos lecteurs d’avoir « une lecture prudente de cette annonce ». Cette évaluation n’a pas abouti à une quelconque censure de la vidéo de M. Raoult, mais à une simple mise en garde à l’attention des utilisateurs de Facebook avant qu’ils décident de la visionner.

Le professeur Raoult s’est ému [il est très émotif ?] du fait que nous ayons signalé sa vidéo – et en l’occurrence son titre – par la voix du chargé de communication de l’IHU Méditerranée Infection. Ce dernier a cependant convenu que le titre d’origine pouvait poser problème, et l’a remplacé par un autre, plus mesuré. Cette rectification nous a amenés à retirer notre avertissement sur la vidéo.

Plus largement [sic] Didier Raoult a relativisé à plusieurs reprises aux mois de janvier et février 2020 la portée de l’épidémie en cours : "Ce virus n’est pas si méchant", déclarait-il notamment au JDD début février. [Il évoquait la pandémie causée par le coronavirus SARS-CoV-2 (SRAS) - 7 cas et un décès en France - en 2002-2003 et syndrome respiratoire du Moyen-Orient (MERS) à partir de 2012) - niveaux 3 ou 4 de dangerosité et moins de 100 décès pour moins de 1.000 cas - qui n'a donc pas eu la virulence du Covid-19].

[Vendredi 17 janvier, Macron s'est fait repérer au théâtre des Bouffes du Nord de son ami Jean-Marc Dumontet et le spectateur qui a relayé sa présence a été placé en garde à vue dans la nuit pour "outrage" et "participation à un groupement formé en vue de commettre des violences ou des dégradations" : le président avait dû se faire exfiltrer avec son épouse]. 
[Si le président ne croyait pas au risque d'épidémie et faisait le matamore, le chercheur marseillais, quant à lui, avait confiance aux vertus de la hydroxychloroquine] 

Assma Maad [qui n'est pas responsable des couleurs, ni de la video, des tweets ou capture]...
Image
Le professeur est le co-fondateur de l'institut "qui l'emploie" !...


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