L'ex-candidate refoulée à la présidentielle, bientôt démise de ses fonctions au Quai d''Orsay ?
La Royal ambassadrice des pôles, accusée de crime de lèse-majesté
La Royal ambassadrice des pôles, accusée de crime de lèse-majesté
Elle ne cesse de fustiger la réforme des retraites et la politique mise en place par Macron, une attitude que Marie-Ségolène devrait rapidement payer d'une exfiltration sans frais de ses fonctions bénévoles d’ambassadrice des pôles Arctique et Antarctique, au prétexte qu'elle n'est pas suffisamment assidue, inactive dans sa charge.
Son ancien camarade de gouvernement et au Parti socialiste, Jean-Yves Le Drian lui reprocherait en effet d'avoir outrepassé son devoir de réserve, rapporte Le Canard enchaîné. Il faut dire que Ségolène Royal a ouvert les vannes de ses aigreurs qu'elle déverse dans ses déclarations médiatiques.
Le 21 décembre dernier, quand Macron s'est rendu intéressant en clamant qu’il renonce à sa retraite de président de la République, l’ancienne ministre de l’Ecologie a ainsi tweeté que "la vraie question, c’est de savoir s’il renonce à retourner après l’Elysée dans le monde du business mondialisé avec les énormes retraites chapeaux qui vont avec et dont les montants sont sans commune mesure".
Trois jours plus tôt, dans un entretien sur franceinfo, elle avait dénoncé, la "brutalité" de la réforme des retraites critiquant un gouvernement "arc-bouté, pour des raisons d’ego, sur ses annonces".
Quatre retraites
La sortie du 21 décembre aurait été le paquet cadeau de trop pour le Quai d’Orsay, qui pourrait prochainement sortir la reine des neiges de son réfrigérateur. L’ancienne ministre avait d’ailleurs déjà été épinglée pour son manque d’implication dans cette fonction. Selon plusieurs media, elle ne se serait rendue à aucune des quatre réunions des "Senior Arctic Officials" et réalisé à peine une dizaine de déplacements à l’étranger dans le cadre de sa mission depuis sa nomination, en septembre 2017.
L’ancienne ministre avait également été épinglée par la "cellule investigation" (!) de franceinfo pour l’utilisation de son enveloppe d’ambassadrice des pôles à des fins personnelles. Des accusations qu’elle avait qualifiées "d’insinuations diffamatoires".
Ses activités polémiques pourraient donc rapidement prendre fin alors que, rappelle Le Canard enchaîné, Ségolène Royal cumule déjà plusieurs retraites de magistrate de la cour administrative d’appel, de président du Conseil régional Poitou-Charentes, de conseillère des Deux-Sèvres et de députée du même département.
Ses activités polémiques pourraient donc rapidement prendre fin alors que, rappelle Le Canard enchaîné, Ségolène Royal cumule déjà plusieurs retraites de magistrate de la cour administrative d’appel, de président du Conseil régional Poitou-Charentes, de conseillère des Deux-Sèvres et de députée du même département.
Le président et le premier ministre ne "seront pas humiliés" en reculant sur la réforme des retraites.
Lundi 6 janvier 2020, l'ancienne ministre et ex-candidate malencontreuse à la présidence de la République, Ségolène Royal, a appelé l'exécutif à saisir la main tendue par la CFDT pour mettre un terme à la grève contre la réforme des retraites voulue par Macron. "Bien sûr (qu'il faut accepter cette main tendue), il est plus que temps d'ailleurs", a répondu sur France 2 l'ancienne candidate à la présidentielle de 2007.
Mais l'amère refoulée de la présidentielle - qui croit toujours que ce n'est pa candidate mais la femme qui a été rejetée par les Français en 2007 - en a profité pour dénoncer "l'égo machiste" dont est prisonnier l'exécutif, selon elle.
Mais l'amère refoulée de la présidentielle - qui croit toujours que ce n'est pa candidate mais la femme qui a été rejetée par les Français en 2007 - en a profité pour dénoncer "l'égo machiste" dont est prisonnier l'exécutif, selon elle.
Selon S. Royal, "l'âge pivot, c'est quelque chose qui n'était pas dans le programme présidentiel d'Emmanuel Macron et qui n'a rien à faire dans cette réforme". Le secrétaire général de la CFDT, Laurent Berger, a d'ailleurs de nouveau demandé dimanche le retrait de l'âge pivot, mesure "injuste" et "inutile", et a proposé sur France 2 "une conférence de financement" du système de retraites distincte du projet de loi en préparation.
Et, pour l'ex-présidente de Région qui a laissé les finances de Poitou-Charentes lourdement endettées, "la seconde proposition qui concerne la commission de financement, c'est tout simplement une demande de démocratisation du processus, selon la socialiste, car ce qui pêche, aujourd'hui, c'est la concentration du pouvoir entre les mains de quelques-uns qui décident pour 60 millions de Français", a-t-elle ajouté.
"Cet état désolant qui est dû à une brutalité politique doit cesser", a asséné Royal, appelant de nouveau au retrait du texte, comme Philippe Martinez (CGT) et les révolutionnaires trotskistes de SUD. "Ce qu'on attend du premier ministre ce matin, c'est du bon sens et c'est de l'empathie par rapport à ce qui se passe et c'est d'arrêter d'être sur cet ego machiste qui consiste à dire: on l'a dit, on le fait", a-t-elle estimé.
Invitée à préciser qui elle visait avec cette accusation, elle a désigné "le président de la République, le premier ministre, le ministre de l'Economie et le ministre du Budget", en assurant qu'"ils ne seront pas humiliés en reculant".
Or, Royal compare Macron à... Mitterrand et la gauche se crispe
Dans l'émission 'Les 4 Vérités' de France 2, Ségolène Royal était censée soutenir la tribune d'Emmanuel Macron sur une "Renaissance européenne", un non-sens pour certains socialistes.
Mais, dans ses louanges à Macron sur sa tribune sur l'Europe, une comparaison de l'ambassadrice des pôles avec François Mitterrand a glacé l'assistance. Elle a en effet lâché que le texte du président était "bienvenu, rassembleur et imaginatif", digne d'un leadership à la "François Mitterrand".
Celle qui, à cause de la désunion de la gauche, avait annoncé qu'elle ne serait pas tête de gondole aux élections européennes du printemps dernier, avait effectivement expliqué avoir trouvé des airs mitterrandistes à la posture d'Emmanuel Macron: "Sa voix aujourd'hui en Europe est la seule à reprendre le leadership européen [...] il s'adresse non pas en chef de parti mais en chef d'Etat [...] Il ne lâche pas ce leadership dans la continuité de ce qu'a fait François Mitterrand [...]"
Le sénateur du Val d'Oise et vice-président du groupe socialiste au Sénat, Rachid Temal, lui a fait sa fête.
Or, Royal compare Macron à... Mitterrand et la gauche se crispe
Dans l'émission 'Les 4 Vérités' de France 2, Ségolène Royal était censée soutenir la tribune d'Emmanuel Macron sur une "Renaissance européenne", un non-sens pour certains socialistes.
Mais, dans ses louanges à Macron sur sa tribune sur l'Europe, une comparaison de l'ambassadrice des pôles avec François Mitterrand a glacé l'assistance. Elle a en effet lâché que le texte du président était "bienvenu, rassembleur et imaginatif", digne d'un leadership à la "François Mitterrand".
Celle qui, à cause de la désunion de la gauche, avait annoncé qu'elle ne serait pas tête de gondole aux élections européennes du printemps dernier, avait effectivement expliqué avoir trouvé des airs mitterrandistes à la posture d'Emmanuel Macron: "Sa voix aujourd'hui en Europe est la seule à reprendre le leadership européen [...] il s'adresse non pas en chef de parti mais en chef d'Etat [...] Il ne lâche pas ce leadership dans la continuité de ce qu'a fait François Mitterrand [...]"
Le sénateur du Val d'Oise et vice-président du groupe socialiste au Sénat, Rachid Temal, lui a fait sa fête.
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