dimanche 3 novembre 2019

Chanteloup-les-Vignes : les cendres d'un "symbole de la réussite", résultat des idéologies incendiaires

Les effets des idéologies de haine raciale et de lutte des classes 

Le dernier acte en date d’une série de dégradations et de violences dans le département des Yvelines meurtrit la France : objectif atteint !

Une bande d'une trentaine de saligauds aux visages dissimulés a incendié le cirque de la ville situé dans  la cité "sensible" de la Noé. Sous des cagoules, ils se sont attaqués aux forces de l’ordre et aux pompiers à Chanteloup-les-Vignes (Yvelines), samedi soir 2 novembre, jour de  la célébration des morts par les Chrétiens. Il ne reste qu’une carcasse calcinée de l’immense chapiteau de bois et de zinc. Des containers à poubelles ont également été incendiés et des lampadaires publics sont hors d'usage et ne faciliteront pas la vie de la collectivité.  
Certains incendiaires masqués portaient des barres de fer et des bâtons, a précisé le Parquet de Versailles.


Dimanche 3 novembre, tout au long de la journée, "écœurés" par cet acte " odieux" commis par des débiles qui "pénalisent nos enfants", des dizaines d’habitants "sous le choc" ont défilé devant les décombres pour constater l'ampleur des dégâts. 

"Nous ne céderons pas," promet Catherine Arenou, maire DVD de la ville, tandis que Jean-Jacques Brot, le préfet des Yvelines, trouve des "causes multiples" à l’origine de cette recrudescence de tensions.
Venu sur place lundi matin, le premier ministre, Edouard Philippe, a parlé de "tensions en partie liées à l’effort très intense que nous livrons s’agissant des trafics de stupéfiants". 
Le chef du gouvernement a tenu des propos méprisants, déplorant les "actes imbéciles et violents" d’une " petite bande d’imbéciles et d’irresponsables".



Des actions concertées

Attirés dans un "guet-apens" samedi vers 19 heures, une fois la nuit tombéeles policiers et les pompiers venus éteindre les poubelles en feu ont été, dès leur arrivée, la cible de tirs de projectiles, de tirs de mortier et de cocktails Molotov selon le préfet. 

Au même moment, le bureau d’information jeunesse, centre d’accueil pour les jeunes de 15 à 25 ans, était vandalisé et aspergé d’essence. 

Deux heures plus tard, vers 21 h 30, s’embrasait L’Arche, bâtiment culturel emblématique de la ville, inauguré il  y a un an, en juin 2018 et dédié aux arts scéniques et circassiens, avec la volonté de créer une animation saine de la commune. "On aurait cru à une petite guerre civile; ça fusait de partout, c’était très choquant", raconte Goulamhoussen, 40 ans, dont l’appartement a vue sur le chapiteau. Il a fallu plus de trois heures pour éteindre le brasier.
Et une année pour reconstruire.


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