Cette faculté d'indignation ne provient ni de France, ni des Parisiens
Un don de 100.000 euros de la Ville de Paris est passé inaperçu en France
Subventions au faciès d'Anne Hidalgo à la Mairie de Paris |
Une vingtaine de membres de 'Fratelli d’Italia', un parti (32 députés et 18 sénateurs élus) de Centre droit national, qualifié d'extrême droite par les "No border" et la presse progressiste, ont manifesté en fin d’après-midi devant l’ambassade à Rome, au moment où arrivaient à la réception des personnalités politiques italiennes.
Sa présidente, Giorgia Meloni, ex-ministre pour la Jeunesse (2008 -2011) a pour sa part boycotté la réception officielle pour protester contre l'action menée par les activistes de SOS Méditerranée, une association surclassée en ONG, qui prend le relais de passeurs vénaux de migrants candidats aux systèmes sociaux généreux d'Europe.
Elle a dénoncé de "nouvelles provocations intolérables de Paris".
"Outre le fait d’honorer la commandante du Sea Watch, Paris donne 100.000 euros à l’ONG SOS Méditerranée pour de nouvelles missions de sauvetage. Bien, je présume que ces missions se concluront toutes dans les ports français, c’est juste ?", a ironisé Giorgia Meloni sur son compte Facebook.
Soutien implicite de Macron à Salvini
La Ville de Paris va remettre la médaille Grand Vermeil aux deux capitaines du bateau Sea Watch 3, Carola Rackete, 31 ans, et Pia Klemp, 36 ans, biologiste allemande, mais capitaine de navire et militante pour les droits de l'homme, pour réaffirmer son "soutien aux femmes et hommes qui oeuvrent au sauvetage des migrants au quotidien", avait-elle annoncé.
La mairie versera en outre une aide d’urgence de 100.000 euros à l’association SOS Méditerranée "pour une nouvelle campagne de sauvetage en mer des migrants", des clandestins.
Le ministre italien de l’Intérieur, Matteo Salvini, a réitéré de vives critiques, dénonçant l' "hypocrisie française".
Sur son compte Twitter, il a souligné que la France n’a répondu à aucun des appels à l’aide lancés par l’Allemande Carola présentée désormais comme une "héroïne".
En 2018, Carola Rackete a pris part à des recherches de naufragés depuis un aéronef, le Colibri, pour l'ONGl'association française "Pilotes volontaires".Or, alors que, dans les Hautes-Alpes, des membres du mouvement "Génération Identitaire" menaient une action de protection de nos frontières en tentant d'empêcher le passage de clandestins par le col de l'Echelle, deux pilotes locaux d'avion, toujours dans les Alpes, ont décidé, eux, d'aller secourir en Méditerranée ces illégaux qui bénéficient d'une chaîne de solidarité "humanitaire" pour faire pénétrer des Africains et Proches-Orientaux en Europe. José Benavente, 49 ans, un humanitaire né à Lyon qui a grandi à Vénissieux, et Benoit Micolon, 34 ans, résidant à Chamonix, ont acheté avec leurs économies un petit avion de 4 places, un MCR 4S, baptisé 'le Colibri' (en référence à une légende amérindienne et en hommage au mouvement de Pierre Rabhi) pour pouvoir repérer les embarcations de migrants abandonnés en haute mer par leurs passeurs au large des côtes libyennes.Créée en janvier 2008, cette association à but non lucratif - qui ont lancé en avril une collecte de fonds (300.000 euros) pour pouvoir survoler la Méditerranée à la recherche d'embarcations de migrants - est constituée d'activistes qualifiés de "bénévoles" qui effectuent des recherchent de clandestins, décollant de l'aérodrome d'Annemasse pour Malte, d'où ils survolent quotidiennement la Méditerranée - à une heure de la bande de 150 km de long sur 50 km où ils patrouillent, au large de Tripoli - pour leurs missions d'observation aérienne.Egalement en 2018, lors de la crise migratoire en Europe, le col de l'Échelle, proche de la gare de Bardonnèche, sert aux migrants à franchir la frontière franco-italienne à pied. Le 26 avril 2018, près de 180 jeunes militants du groupe Génération identitaire interviennent au col de l'Echelle avec d'importants moyens (deux hélicoptères, une banderole de 30 × 30 mètres, un avion, un drone) pour faire barrage aux clandestins attirés en France par les associations militantes.Et la gare de Bardonnèche est une gare ferroviaire italienne de la Ligne du Fréjus dans le Piémont. C'est la dernière gare de la ligne, avant la frontière entre l'Italie et la France située dans le tunnel du Fréjus, et prolongée par la Ligne de Culoz à Modane, dans la vallée de la Maurienne.
Or, la vallée de la Roya qui descend du Col de Tende en France à Vintimille en Italie, est un axe important de circulation routière et ferroviaire, tantôt en France, tantôt en Italie,
et c'est justement dans cette vallée, à Breil-sur-Roya, qu'on retrouve Cédric Herrou, le militant anarchiste appelé "le passeur de migrants"... En janvier 2017, il fut poursuivi pour aide à l'immigration clandestine. La justice lui reprochait d'avoir transporté des Erythréens, des Soudanais et des Maliens entre l'italie et la France. Le parquet avait requis huit mois de prison avec sursis contre Cédric Herrou, qui ne regrettait rien.Le 12 décembre 2018, la Cour de cassation annula partiellement l'arrêt de la cour d'Appel d'Aix-en-Provence d'août 2017. Le producteur de volaille devra comparaître à nouveau en appel à Lyon au regard des nouveaux éléments de loi à disposition, sur la base du nouveau Code de l'entrée et du séjour des étrangers et du droit d'asile. Il s'agit d'un élargissement des exemptions pénales à destination des personnes venant en aide aux migrants dans un but exclusivement humanitaire...
Carola Rackete a été arrêtée fin juin pour avoir accosté illégalement à Lampedusa, en Italie, et pour avoir fait débarquer de force 40 migrants. Accusée d’aide à l’immigration clandestine, l'activiste - qui a travaillé aussi bien pour pour une entreprise de croisières de luxe que pour Greenpeace - a été déclarée libre, le 2 juillet 2019, de deux chefs d'arrestation : "résistance avec violence envers un navire de guerre" et "obstruction à la force publique", par une juge du tribunal d’Agrigente en Sicile, contre l'avis du procureur d’Agrigente qui avait placé la capitaine aux arrêts domiciliaires, qualifiant son action de "violence inadmissible", avant le lancement d’une procédure de flagrant délit, mais elle reste sujette à une enquête pour "aide à l'immigration clandestine". L'autre capitaine, Pia Klemp, reste également poursuivie par la justice italienne.
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