Le candidat à la présidence du principal parti de droite affiche sa fermeté
Le chef de file des députés LR prévient qu’il n’est "pas question de nouer des accords avec LREM" pour les municipales de mars 2020
Christian Jacob, à gauche, et Eric Ciotti, à droite, ci-dessus |
"Les choses sont très claires : nous serons candidats partout sous nos couleurs ", prévient le favori pour l’élection à la présidence du parti en octobre, dans un entretien au Journal du dimanche.
"La composition des listes municipales aura un impact direct sur les sénatoriales. Il n’est donc pas question de laisser se nouer des accords cachés avec LREM qui contribueraient à faire battre nos candidats aux sénatoriales", insiste le président du groupe Les Républicains à l'Assemblée nationale.
"En revanche, nous avons une tradition d’accords avec les partis de centre droit. Il n’y a pas de raison qu’elle ne perdure pas", réaffirme Christian Jacob, élu de Seine-et-Marne.
Le cas de Marseille ne se pose plus, mais Nice reste une épine
Ces dernières semaines, des acteurs locaux LR, tel le maire sortant de Marseille, Jean-Claude Gaudin, ont, un temps, plaidé pour une alliance avec le parti présidentiel au premier tour des municipales, mais c'était toutefois quand le populiste Mélenchon (LFI) pouvait encore espérer mettre la main sur la capitale régionale.
Interrogé sur le cas de Nice, où les LR, le juppéiste Macron-compatible Christian Estrosi, et l'orthodoxe Eric Ciotti, sont en compétition interne, Christian Jacob explique que "ce sujet sera posé dans le cadre de la Commission nationale d’investiture". "Il existe à Nice une tension locale que je n’ignore pas. Si Jean Leonetti n’est pas parvenu à une solution d’ici là et si je suis élu, je prendrai mes responsabilités dans les jours qui suivront mon élection", promet-il.
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