Marlène-la-Madelon-de-Macron continue de distribuer les cartons rouges à la volée
Ainsi, s'en est-elle prise à 'Envoyé spécial'
Bisounours qui s'ignore, la ministre des femmes a regretté que les émissions Cash Investigation et Envoyé Spécial montrent "sans cesse des images de politiciens corrompus" : sans doute est-ce aussi dans son domaine de compétence... Elle a même souhaité plus de "belles histoires"... Confondrait-elle information de terrain et fiction gouvernementale ?
Dans l'un de ses nombreux entretiens avec la presse, accordé cette fois au site internet du magazine Télé-Loisirs du groupe Prisma (notamment propriétaire de RTL et M6, en plus de Femme actuelle ou Prima), la secrétaire d'Etat chargée de l'Egalité entre les genres a critiqué le format des émissions d'investigation de France 2 présentées par Elise Lucet, Cash investigations et Envoyé spécial.
«Je trouve que quand on montre sans cesse, sur le service public de surcroît, aux gens [les gens doivent être distingués de l'élite, comme les torchons des serviettes], des exemples de politiciens corrompus, d'hommes et de femmes politiques véreux, de gens qui détournent de l'argent (…) Quand on ne montre que ça, je crois qu'on installe dans l'esprit des gens [vous savez, les #illettrés"] "Wouah, ils sont tous comme ça"», a-t-elle déclaré, assénant l'injure suprême: il s'agirait notamment d'une "forme de populisme"...
L'"arbitre des élégances" a émis un voeu. Et, en dictature, un voeu est un ordre.
"J'aimerais bien qu'on alterne et que de temps en temps il y ait de belles histoires et des prismes politiques. Que l'on parle des responsables politiques, qui s'engagent, souvent pour pas grand-chose, au service de l'intérêt général. Il y en a des milliers." Schiappa souffre-t-elle d'une sous-représentation médiatique ?
La perverse narcissique avait toutefois précisé respecter Elise Lucet "en tant que journaliste et en tant que femme." Elle en a fait la démonstration...
La réponse de Cash Investigation ne s'est pas fait attendre sur le compte Twitter officiel de l'émission
Les totalitaires n'ont pas tardé à rappeler leurs missions et priorités. Schiappa avait mis un coup de pied dans l'un des nids de fourmis rouges du service public, car l'agressive Lucet n'est que la marionnette de ses producteurs, Paul Moreira et Luc Hermann, sur qui leur activisme anti-capitaliste a déjà attiré bien des haines. Lucet n'est que la femme à qui son genre assure l'impunité et qui autorise toutes les harcèlements qui font du buzz, notamment sur Rachida Dati ou le pape François).
Moreira a été formé par Michel Polac, un libertaire qui épousa une héritière de la dynastie Kadjar (Iran),avant de rejoindre la rédaction de l'hebdomadaire Politis, qui se réclame de la gauche antilibérale et écologiste et milite avec l'association Attac-France. Pour l'agence CAPA, il réalisa des films documentaires pour Envoyé spécial sur France 2, M6 (Zone interdite), Canal+. En 1997, il participa à la création de la rédaction du Vrai Journal, l'émission présentée par Karl Zéro sur Canal+. Avant et après la diffusion sur Canal+ de son film 'Ukraine, les masques de la révolution', le 1er février 2016, Moreira déclencha débats et polémiques et l'ambassade d'Ukraine demanda la déprogrammation du docu à charge, sans l'obtenir. Des chercheurs et des journalistes ont expliqué que le film accordait une importance exagérée au rôle supposément joué par l'extrême-droite ukrainienne.
Quant à l'autre Geppetto de Lucet, Luc Hermann, il est grand reporteur pour la télévision. Il réalise de nombreuses enquêtes d'investigation, notamment sur des multinationales comme Total (sur un gazoduc controversé en Birmanie) ou le laboratoire pharmaceutique Pfizer (une investigation sur les techniques marketing secrètes pour vendre un antidépresseur pour enfants), et des documentaires de décryptage des techniques des spin doctors pendant les guerres du Kosovo et d'Irak. En 2009, il rejoint Paul Moreira à la tête de sa jeune société de production et, avec une équipe de réalisateurs et journalistes d’investigation engagés, il a produit plus d’une cinquantaine de documentaires pour la télévision.
Pour "les gens", l'ex-blogueuse veut "du pain et des jeux" de chez Hanouna
Dans la foulée, le journaliste de France Inter Guillaume Meurice a rappelé à la sous-ministre sa fréquente participation aux émissions de Cyril Hanouna.
Sur invitation de Marlène Schiappa, l’animateur Cyril Hanouna a aussi participé à un "grand débat" (tout ce que fait la bande à Macron est 'grand') sur les familles monoparentales. La présence à l'Assemblée nationale de cet animateur télé, qui avait déjà été au cœur de polémiques pour des "blagues" sur le viol et qui montre ses fesses, a suscité l'indignation des gens qu'il n'a pas abêtis.
Marlène Schiappa avait organisé ce "grand débat" (familial ?)
sur les familles monoparentales à l'Assemblée nationale, le mercredi 13 février, avec 'Baba' en 'guest star'. Une initiative qui honore la macronie, si vous interrogez n'importe quel fayot LREM. Le but était d'"aller plus loin pour aider" de telles familles, qu'elles soient un avatar de la polygamie ou non, selon Christelle Dubos. Comme personne ne sait qui elle est, ni pour quoi elle est payée, rappelons qu'elle occupe la fonction de secrétaire d'Etat auprès de la ministre des Solidarités et de la Santé, celle qui dit tout et son contraire en moins de temps (ou presque) qu'il faut pour le dire, Agnès Buzyn.
Pour ne rien dissimuler - sinon on peut se satisfaire de la presse institutionnelle -, la responsable de l'invitation de Cyril Hanouna est la journaliste Christine Kelly, ex-membre du CSA (2009-2015, vous pouvez me croire !) et, depuis mars 2018, chroniqueuse dans l'équipe de Touche pas à mon poste ! produite sur C8 par ...Cyril Hanouna !
Merci à @Cyrilhanouna mais aussi @CCastaner @huguesrenson @MarleneSchiappa et à tout ceux sont venus rencontrer à plusieurs reprises mes@petites familles en souffrance. pic.twitter.com/4LHro3FAcQ— Christine KELLY (@christine_kelly) 15 février 2019
Si la presse subventionnée a préféré opiner, les réseaux sociaux
Si Caroline de Haas a jugé cette invitation une "excellente idée", Gisèle Biémouret a en revanche invité à prendre garde que le tableau représentant Jaurès ne tombe pas du mur de surprise. D'aucuns estiment que continuer comme ça permettra bientôt au Gorafi de demander une carte de presse. Et l'abattement fiscal de 7.650 euros qui va avec...
D'autres réactions ne prennent pas à la plaisanterie la dérive des équipes de la libre-penseuse. Qu'ils se scandalisent ou analysent, les internautes gardent le bon sens populaire qui fait défaut aux élites du jour.
D'aucuns s'étonnent de l'absence de réaction de la part des élus, Mélenchon ou Le Pen, mais aussi les intellos de LREM, telles Aurore Bergé (pour l'ensemble de son oeuvre), Aurélien Taché (qui ne voit aucune différence entre voile islamique et serre-tête) ou Claire O'Petit (qu'on ne présente plus)... Ils estiment, quant à eux, que les institutions sont avilies, jugeant que l'Assemblée nationale est devenue un lieu de spectacle et que l'abstention y trouve une justification.
D'aucuns s'étonnent de l'absence de réaction de la part des élus, Mélenchon ou Le Pen, mais aussi les intellos de LREM, telles Aurore Bergé (pour l'ensemble de son oeuvre), Aurélien Taché (qui ne voit aucune différence entre voile islamique et serre-tête) ou Claire O'Petit (qu'on ne présente plus)... Ils estiment, quant à eux, que les institutions sont avilies, jugeant que l'Assemblée nationale est devenue un lieu de spectacle et que l'abstention y trouve une justification.
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