mardi 20 novembre 2018

Le pouvoir se radicalise contre les Gilets jaunes : rassemblements interdits, condamnations ferme, etc

Macron avait rappelé son respect de la liberté d'expression... 

Quand s'abat le bras du pouvoir


Mouvement citoyen des 'Gilets jaunes', sans aucune mesure avec
les manifestations violentes, ci-dessus, contre la Loi Travail 






Rassemblement devant la sous-préfecture sur le sujet des retraites. Au plus fort du mouvement qui a duré près de deux heures, environ 180 personnes. | Thierry Creux / Ouest-France
Macron envoie son ministre de l'Intérieur à l'affrontement : Castaner lance ses policiers contre les Gilets jaunes ce mardi, au quatrième jour de la révolte citoyenne contre la fiscalité. Le bilan s'élève, pour l'instant, à 1 mort et 528 blessés, à l'échelle de la France, dont 17 déclarés "graves". La plupart sont des victimes - gilets jaunes ou policiers - des automobilistes irascibles ou partisans. 

Ce mardi matin, les manifestants continuent d'établir des barrages filtrants et de bloquer des dépôts pétroliers et certains points stratégiques sur des autoroutes. Les "Gaulois réfractaires" s'organisent et durcissent le mouvement depuis que les forces de l'ordre mènent des opérations de dispersion.

"Dialogue", mais "constance et détermination"

Rassemblement devant la sous-préfecture sur le sujet des retraites. Au plus fort du mouvement qui a duré près de deux heures, environ 180 personnes.Les Français découvrent avec stupéfaction les notions d'"écoute", de "dialogue" et de "compréhension" dans le "nouveau monde" macronien. Macron se rappelle ainsi à leur bon souvenir depuis l'expérience de la "loi Travail" passée en force par le biais de l'article 49.3 au mépris de la majorité présidentielle (ravie!) à l'Assemblée. 

Le gouvernement tente de faire taire les rebelles du mouvement populaire des Gilets jaunes, les accusant de radicalisation au quatrième jour de leurs actions visant autoroutes et dépôts pétroliers. Les forces de l'ordre s'emploient depuis la nuit de lundi à mardi à débloquer des dépôts et péages dans plusieurs régions, .dans un climat parfois tendu, alors que le mouvement était qualifié de "bon-enfant" jusqu'aux déclarations du ministre de Rugy, puis de l'Edouard Philippe qui promettaient de garder le cap...  

"C'est dans le dialogue qu'on peut en sortir, dans l'explication, dans la capacité à trouver à la fois le bon rythme et les solutions de terrain", a raconté mardi le chef de l'Etat, lors de sa première réaction au mouvement et avant de donner l'ordre d'envoyer les CRS.
"Nous gagnerons par la cohérence, la constance et la détermination", a assuré de son côté le premier ministre Edouard Philippe - nouveau Montebourg et Sapin réunis- lors d'une réunion de groupe des députés LREM.


Voyons le détail des atteintes à la liberté d'expression
, ce 20 novembre, principalement dans l'Ouest (élargi).

18h58
Allier : un manifestant écroué après l'agression d'un gendarme. Le manifestant de 26 ans a agressé un officier de gendarmerie venu débloquer un rond-point occupé par des Gilets jaunes, à Varennes-sur-Allier.  Cette commune est représentative de la souffrance de la ruralité : elle est située à 30 km au sud du chef-lieu de département Moulins et de 25 km au nord de Vichy,
"L'individu, sic, qui ne portait pas de gilet jaune, a lancé des menaces de mort aux gendarmes avant de se jeter sur leur commandant. Ce dernier a fait une chute qui a occasionné deux jours d'ITT" selon le Parquet de Cusset. Ceinturé puis placé en garde à vue, l'homme, en récidive légale pour "violences", a été présenté au tribunal correctionnel dans le cadre d'une comparution immédiate. Il a été écroué dans l'attente de son jugement le 6 décembre.
Un autre Gilet jaune de 21 ans, "sans antécédents judiciaires", a été déféré ce jour au Parquet de Cusset après avoir lancé des projectiles lundi après-midi sur des gendarmes et des pompiers sur un rond-point de Creuzier-le-Neuf.
19h23
Bayeux : les Gilets jaunes sont arrivés au rond-point de Vaucelles.
A l’autre bout de la ville, 
le carrefour Saint-Exupère a également été repris. Les brasiers ont été rallumés et un barrage a été installé pour la nuit.
 





OUEST-FRANCE

19h19
"Oui j'y serai". Le député du Rassemblement national Gilbert Collard manifestera samedi à Paris avec les Gilets jaunes.  "J'ai le droit de marcher", a-t-il justifié sur BFMTV.
19h12
Fougères : les Gilets jaunes lèvent le camp. Mais la "colère" est encore bien présente et les Gilets jaunes promettent des "actions coup de poing" dans les prochains jours. 





OUEST-FRANCE

17h42

FO Transports appelle à rejoindre le mouvement des Gilets jaunes. La fédération FO des transports et de la logistique a appelé ce mardi ses adhérents et sympathisants à rejoindre le mouvement des Gilets jaunes afin de défendre le pouvoir d'achat, envisageant même de durcir le ton à travers un appel à la grève.
FO est le premier syndicat du secteur à appeler à la mobilisation en soutien des Gilets jaunes, mouvement apolitique parti de la base et qui est né en dehors des organisations syndicales. "Nous sommes aussi des citoyens", a souligné Patrice Clos, secrétaire général et candidat à la succession de Pascal Pavageau à la tête de la confédération Force ouvrière.
Troisième organisation du secteur, FO-UNCP appelle, "en solidarité avec le mouvement citoyen "gilets jaunes", (...) tous ses militants, adhérents et sympathisants à participer et organiser toutes actions visant à revendiquer l'augmentation du pouvoir d'achat", a indiqué le syndicat dans un bref communiqué.
17h34
Dans la Manche, l'A84 reste fermée même si "plusieurs blocages ont été levés". Les camions ont pu reprendre la route et le directeur de cabinet, Gilbert Manciet, du préfet se félicite d'une "reprise partielle de l'activité économique". Quant à l'autoroute, elle reste fermée dans le secteur de Guilberville en raison de dégradations. Il faut faire un état des lieux [...] on ne veut pas prendre de risques" indique Gilbert Manciet.




Guilbert Manciet, adjoint du préfet / Ouest-France
15h01
Le point sur la mobilisation des Gilets jaunes ce mardi : les dépôts de carburants de Lucciana (Haute-Corse), Frontignan (Hérault), Cournon d'Auvergne (Puy-de-Dôme), de Port-la-Nouvelle (Aude) et Vern-sur-Seiche (Ille-et-Vilaine) ont été débloqués dans la matinée. Les accès à ceux de Lespinasse (Haute-Garonne), de Fos-sur-Mer et Lavera (Bouches-du-Rhône) étaient eux sur le point d'être libérés par les CRS. 
Un dépôt pétrolier à Figeac (Lot) était toujours bloqué selon la préfecture. 

Plusieurs 
barrages sur des axes routiers ont également été évacuésnotamment à Caen où les forces de l'ordre ont eu recours à des gaz lacrymogènes, dans la ville voisine de Lisieux (Calvados), où une centaine de camions étaient bloqués, dont certains consentants, et sur l'A16 à Calais. 

D'autres 
barrages, bloquants ou filtrants, et des opérations escargotnotamment à Rennespersistent néanmoins partout en France à proximité des péages, des échangeurs autoroutiers et sur des ronds-points. 

Dans un point de situation à 11 h, l'opérateur a dit avoir le sentiment que"la tendance globale est à l'amélioration, même si plusieurs points de perturbations subsistent ou réapparaissent sur le réseau Vinci Autoroutes", relevant des "mouvements et blocages" sur plusieurs axes autoroutiers.

A La Réunion, la situation est particulièrement tendue. Le préfet a placé la moitié des communes de l'île située dans l'Océan Indien sous couvre-feu après des altercations entre Gilets jaunes et forces de l'ordre.



Nicolas Tucat / AFP 
17h11
Les Gilets jaunes se sont défendus d'avoir causé la mort d'une personnage âgée, dont le véhicule de secours est resté bloqué dans les barrages des manifestants. La victime est une octogénaire de 85 ans, qui vivait à Montbron, à une trentaine de kilomètres de son domicile à Angoulême.
Appelés à 8 h 20, les médecins du Samu l’ont découverte en arrêt cardiaque, à leur arrivée, à 9 h 10, soit cinquante minutes plus tard. 
Ce mardi, les Gilets jaunes ont diffusé un texte, relayé sur Facebook, pour contester les déclarations du ministre Castaner et du député LREM Thomas Mesnier, 32 ans. "Instrumentaliser le décès d’une personne à des fins politiques est abject", écrivent les Gilets jaunes.



Ouest-France
17h08
A Paimpol, dont le maire UDI est propriétaire du magazine Marianne à hauteur de 25%), le blocage des Gilets jaunes aurait eu d'importantes retombées sur la vie sociale et commerciale des habitants. Virginie Le Bozec, fromagère et présidente de l’Union des commerçants et artisans, a expliqué à Ouest-France les difficultés rapportées par les commerçants de la ville.
"Nous sommes déjà très affaiblis. Inutile de nous fragiliser encore plus", explique-t-elle en indiquant ne pas être "contre le mouvement" mais "pas avec cette façon de faire".



Ouest-France
17h00
Vinci Autoroute compte porter plainte après les importantes dégradations survenues sur le péage autoroutier de Virsac sur l'A10. Selon le PDG de Vinci Xavier Huillard, qui soutient Macron (comme l'industriel Alain Mérieux), les dégâts causés à l'occasion de la manifestation de Gilets jaunes. Lundi, les personnels qui se trouvaient sur place avaient déjà été obligés de quitter les lieux, craignant pour leur sécurité, indique Vinci.
Vinci Autoroutes parle dans un communiqué de "dégâts très importants [qui] rendent impossibles une remise en service rapide de l'installation", les manifestants ayant "saccagé et mis le feu aux installations".


Le péage de Virsac / AFP16h47

Un point sur les blocages dans le Calvados, par la préfecture.
16h39
Quels blocages en Seine-Maritime ce mardi ? Des points de blocage sont toujours en cours à Rouen, Le Havre, Dieppe… Le point sur la situation avec nos journalistes sur le terrain. 
Vingt-deux personnes ont été interpellées depuis le début du mouvement, la moitié concerne des automobilistes et l’autre des manifestants.




Ouest-France
16h34
Suspectés d'avoir préparé une attaque sur le sol français en marge du premier jour de mobilisation des Gilets jaunes, le 17 novembre, 4 hommes ont été mis en examen et incarcérés samedi à Saint-Etienne (Loire). Ils sont soupçonnés d'"association de malfaiteurs terroriste criminelle", rapporte le journal Le Parisien.
Les suspects sont deux frères de 23 et 35 ans connus pour radicalisation, ainsi qu’un homme de 52 ans, repérés grâce à un SMS envoyé : "Ça va saigner le 17 novembre".

En garde à vue, les terroristes n’ont pas caché leur engagement.
 L’enquête doit déterminer quel mode d’action était envisagé pour le 17 novembre. Selon l’un d’eux, la bande voulait profiter du mouvement des Gilets jaunes pour commettre un braquage. Les juges antiterroristes ont exprimé leur a priori que c’est bien un attentat terroriste qu’ils planifiaient.




Ouest-France
16h24
La situation s'est enflammée à l'île de La Réunion : voitures brûlées, commerces incendiés, automobilistes rackettés et caillassés. Ce mardi, en début d’après-midi, 37 barrages routiers sont encore actifs sur les routes de l’île. Cette grogne, pacifique au départ, a rapidement dégénéré lorsque des bandes de jeunes délinquants ont commencé à organiser des blocages sur plusieurs grands axes et réclamer aux automobilistes un droit de passage allant de 5 à 20 €
Cette flambée de violence a poussé le préfet, Amaury de Saint-Quentin, à instaurer ce mardi 20 novembre un couvre-feu partiel sur la moitié des communes de l’île. Jusqu’à vendredi 23 novembre au moins, il sera interdit d’y circuler entre 21 h et 6 h, "une mesure forte, inédite" et " adaptée à cette menace ", selon le préfet.




Richard BOUHET / AFP
16h16
En plein mouvement des Gilets jaunes, la CGT appelle à manifester le 1er décembre pour pousser le gouvernement à répondre à la "colère légitime" exprimée ces derniers jours. "Le chômage, le travail précaire s'accroissent et plongent dans le désarroi de plus en plus de familles, de citoyens", écrit le syndicat d'extrême gauchedans un communiqué. "La préoccupation d'une partie grandissante de la population est de boucler les fins de mois. Ça ne peut plus durer."

La CGT appelle
 "tous les citoyens, les salariés actifs et retraités à se joindre aux manifestations des privés d'emploi" pour réclamer l'augmentation du SMIC à 1.800 euros
et une hausse des pensions et des minima sociaux.
16h02
Après les incidents d'hier, le préfet des Côtes-d'Armor a décidé d'interdire tout nouveau rassemblement à Langueux. Dans la nuit de lundi à mardi, des incidents ont eu lieu à l’entrée de la zone commerciale de Langueux, où des Gilets jaunes s’étaient rassemblés.
15h45
Dans son allocution ce mardi matin, Christophe Castaner assurait imprudemment qu'une personne âgée avait "perdu la vie" après que l'ambulance qui la transportait s'est retrouvée bloquée par un barrage des Gilets jaunes, lesquels contestent vivement cette accusation. 
"Cette réalité est la réalité de Christophe Castaner, ce n’est pas la réalité des faits et nous contestons fermement sa déclaration méprisante. Instrumentaliser le décès d’une personne à des fins politiques est abject, c’est encore une preuve de l’impunité gouvernementale. [...] Nous démentons totalement ces allégations hasardeuses et non corroborées.
Le Parquet a ouvert une enquête.




France 2
15h38
Quimperlé (Finistère, Bretagne) maintient, en revanche, la pression et son barrage. Les Gilets jaunes ne désarment pas. Après avoir passé toute la nuit du lundi 19 au mardi 20 novembre sur le barrage de Kervidanou, ils se sont maintenus dans le froid dès ce mardi matin. Les barrages filtrants sont maintenus en bordure de la quatre-voies.



Vincent THAËRON
15h32
La ville de Carentan en Normandie, dans le département de la Manche, a été débloquée par les gendarmes. Les Gilets jaunes y tenaient trois ronds-points. Trois opérations ont été nécessaires pour les déloger : la première, vers onze heures, sur le rond-point des Palmiers à l'ouest de la ville, la seconde vers midi au rond-point des Oliviers. Les manifestants ont spontanément abandonné le dernier rond-point bloqué, à Sainte-Hilaire-Petitville, à l'arrivée des forces de l'ordre.



Ouest-France
15h26
Des Gilets jaunes ont d'ores et déjà réussi à reprendre le rond-point de Lazzaro à Colombelles. A Ifs, les manifestants parviendront-ils à reprendre le rond-point ?
A Ifs, les Gilets jaunes attendent des renforts sous la surveillance étroite des CRS. Une reconquête sans alcool, exige un groupe Facebook de manifestants mobilisés sur cette zone.
15h20
Vers 6 h ce mardi matin, les forces de l'ordre ont délogé les manifestants qui avaient pris position au rond-point d'Ifs (Calvados, Normandie) dès samedi. L'opération policière qui a conduit au dispersement d'une cinquantaine de Gilets jaunes. Des gaz lacrymogènes ont été utilisés et quatre personnes ont été interpellées.



Antoine Soubigou / Ouest-France
15h10
Des patrons d'entreprises de travaux publics ont aussi rejoint le mouvement. Une vingtaine de patrons de petites entreprises de Travaux publics ont débuté le mouvement tôt ce mardi matin. Ils ont depuis rejoint par d’autres gilets jaunes, près du dépôt pétrolier au port de Lorient.
La hausse du prix du carburant c’est 10 % de notre chiffre d’affaires en moins, témoigne Norbert Guillou, l'un de ces patrons, pour Ouest-France.


Thierry CREUX
14h51
L'opposition reproche sa fébrilité au gouvernement. Le patron des députés LR, Christian Jacob, a dénoncé mardi une volonté de "pourrissement" du gouvernement face au mouvement des "gilets jaunes", les députés communistes pointant également une volonté de "faire en sorte que ça dévisse", faute de réponse "concrète".
Sébastien Jumel, un des porte-parole des députés communistes, a pointé de son côté "une volonté du gouvernement de cliver, de durcir et même de faire en sorte que ça dévisse"

Au nom des élus PS, Boris Vallaud a déploré de son côté
"l'espèce d'indifférence du gouvernement, qui "entend" mais ne change rien". Ce mouvement "est le symptôme d'un véritable mal-être, ressenti par un nombre de plus en plus grand de nos concitoyens", a-t-il ajouté.



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Ce gouvernement n'entend pas le mécontentement qui monte depuis des mois. La question du carburant est la goutte qui fait déborder le vase, c'est le fruit d'une politique fiscale particulièrement injuste. Les Français constatent que leur pouvoir d'achat est attaqué de toute part.
14h32
 "Une souffrance sociale s’exprime ".  La maire socialiste de Rennes, Nathalie Appéré, invite le gouvernement à entendre cette souffrance. "C’est un vrai recul d’opposer transition écologique et justice sociale, alors qu’on a besoin au contraire de proposer des solutions qui permettent de concilier les deux", prévient-elle.



OUEST-FRANCE
14h13
"Ni pour, ni contre", mais Titouan, coincé sur la rocade de Rennes, est en retard pour son stage. Il se confie.


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« Ni pour ni contre » les blocages, Titouan devait être à son stage depuis 30 minutes. Il est bloqué sur la : « c’est énervant d’en faire les frais. On est pénalisé. »
13h59
Gironde : les dégradations sont très importantes au péage de Virsac. Cabines détruites, pour certaines incendiées, caméras cassées, consécutives aux trois charges de policiers... Vinci exprime son indignation, condamne des "exactions" et dégradations "inacceptables" et va porter plainte. Les dégradations "rendent impossible une remise en service rapide" du péage. Les dégâts ne peuvent pas encore être évalués avec précision "faute de pouvoir accéder au site", souligne Vinci, allié du pouvoir macronien. Des forces de l'ordre sont toujours sur site à la mi-journée.


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Gironde : dégradations "très importantes" au péage de Virsac, Vinci va porter plainte http://u.afp.com/oVM5 
13h43
"C'est par le dialogue" et "l'explication" qu'il sera possible de mettre fin au mouvement. C'est ce que prône Emmanuel Macron, actuellement à l'université de Louvain-la-Neuve en Belgique. Mais il lance la police sur les Gilets jaunes, en guise de dialogue. En rhétoricien banal, le chef de l'Etat juge pourtant "normal" qu'il y ait des protestations car "les choses ne se font pas spontanément", observe cet amateur de la politique qui croit pouvoir imposer ses volontés à ses concitoyens. Et de donner une image destructrice de la transition écologique, laquelle, selon lui, "suppose de changer les habitudes, et ce n'est jamais aisé. (...) Collectivement, il faut qu'on ait un esprit de responsabilité." Une pédagogie qui suscite le rejet.

EMMANUEL DUNAND / AFP
13h26
Ça bloque encore dans le Morbihan. Dépôt pétrolier de Lorient à l'arrêt, barrages filtrants à Vannes et à Pontivy...



OUEST-FRANCE
13h02
La mobilisation de Lannion s'arrêtera-t-elle ce soir ? "Nous avons déposé des déclarations en mairie pour occuper les lieux jusqu’à ce mardi soir à 23 h 59. Après, chacun est libre de faire ce qu’il veut. Moi, je ne suis plus responsable"indiquait un des principaux organisateurs.



(Ouest-France)
12h58
A Langueux, commune PS près de Saint-Brieuc, des casseurs se sont infiltrés parmi les Gilets jaunes. Des hommes qui avaient "des barres de fer et des cocktails Molotov" étaient-ils des Gilets jaunes ou des casseurs ? Sur Twitter, le groupe Colère du Peuple 22, à l’origine du mouvement en Côtes-d’Armor, évoque des "casseurs qui se sont mêlés aux Gilets jaunes pour avoir l’occasion de taper sur les forces de l’ordre ".



Ouest-France
12h52
Laval (Mayenne, dont un député est le socialiste Guillaume Garot) : un Gilet jaune en garde à vue. Un des manifestants a été mis en garde à vue et doit répondre de "menaces de mort et atteintes aux personnes" contre des préfets, dont celui de la Mayenne, Frédéric Veaux, proférées sur Facebook.
Il appartiendrait au groupe identitaire Les Barjols, récemment mis en cause pour avoir préparé une action violente contre Emmanuel Macron.


Illustration / Ouest-France
Le mouvement citoyen, lancé sur les réseaux sociaux et qui n'a pas de leader national connu, est soutenu par près des trois quarts des Français, selon plusieurs sondages. 
D'abord concentrés sur la hausse du prix des carburants, les motifs de griefs se sont ensuite élargis à une dénonciation plus globale en matière de taxation et de baisse du pouvoir d'achat.

Les opérations se sont poursuivies dans toutes les régions avec des "opérations escargot" ou des barrages filtrants.

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