Une nouvelle tête pour le parti du "nouveau monde" de Macron ?
Qui est cet inconnu qui se veut chef de file du groupe En Marche! ?
L'impétrant se nomme Rémy Reyberotte. Agé de 52 ans, il est un ancien maire d'Autun et veut défendre la diversité des territoires face à ses collègues franciliens.
En clair, Rémy Rebeyrotte fait acte de candidature pour dénoncer le jacobinisme du macronisme, en l'occurrence la suprématie de l'Ile-de-France et l'absence de postulants issus des régions françaises. Face à la multiplication des candidatures de dernières minutes, le député de la 3e circonscription de Saône-et-Loire n'exclut pas des regroupements avant le vote final prévu mardi.
Vous n'êtes pas forcément le candidat le plus connu pour prendre la tête du groupe La République en marche ? Pourquoi avoir décidé de vous présenter ?
Rémy Reyberotte, député de la 3e circonscription de Saône-et-Loire : Au moment où j’ai pris la décision de me présenter, il n’y avait que trois candidats en lice pour prendre la direction du groupe LREM, tous issus de la région parisienne – l’une de Paris, l’autre des Hauts-de-Seine et le dernier des Yvelines. En concertation avec certains de mes collègues, avec lesquels j’ai fondé un club girondin pour défendre les territoires, j’ai décidé de me porter candidat. Je veux faire campagne autour de l’idée simple que l’économie aujourd’hui se fait au niveau des régions et qu’il faut un nouveau volet décentralisateur.
Beaucoup de candidats se sont déclarés au dernier moment, après avoir longuement hésité. Il faudra discuter. Certains sont présidents de commission à l’Assemblée nationale, ce qui n’est pas sans poser certains problèmes. Qui les remplacera s’ils sont élus ? Il n’est pas impossible qu’il y ait des regroupements lundi. Mais je serai vigilant. Pour moi, le futur patron du groupe En Marche doit être choisi parmi les députés qui exercent l’ensemble du travail de parlementaire, c’est-à-dire qui sont aussi actifs à Paris qu’en circonscription. A ce titre, je me sens plus proche de certains candidats que d’autres.
Comment entendez-vous diriger le groupe En Marche si vous êtes choisi par vos collègues ?
Je pense que la cohésion est primordiale. C’est pourquoi je souhaitais dans un premier temps que Richard Ferrand conserve la présidence du groupe. Trouver le candidat idéal sera difficile… C’est un peu la quête du mouton à cinq pattes. Il nous faut quelqu’un qui correspond à l’ADN du groupe, c’est-à-dire ni trop à gauche, ni trop à droite. Tout ce qui peut nous diviser est néfaste.
Il y a quelques mois vous aviez annoncé porter plainte contre Laurent Wauquiez qui avait traité les députés de la majorité de "guignols ". Où en est la procédure ?
C’est une bonne question, il faut que je voie mon avocat. Mais je compte bien aller jusqu’au bout. Cette attaque contre les députés de la majorité était intolérable.
Le candidat a été membre du Parti socialiste jusqu'en 2012.
Il s'est fait éliminer au premier tour de scrutin, arrivant en 7e position sur 7 candidats avec 8 voix.
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