samedi 7 juillet 2018

"Principe de fraternité": le Conseil constitutionnel, plus sénile que le Sénat,

Fabius s'aligne sur Mélenchon qui se déclare "épaté" : c'est tout dire de la forfaiture... 

Le Conseil constitutionnel a déclaré la fraternité "principe constitutionnel"

Le socialiste Fabius a commencé jeune à dormir au travail


Ainsi, l'aide désintéressée au "séjour irrégulier" des clandestins ne peut être passible de poursuite : un mauvais signal du septuagénaire endormi du Palais Royal qui "épate" le 'lider maximo' de La France insoumise (LFI) dimanche, trois jours plus tard. 
Fabius n'a jamais cessé de dormir
Mélenchon était nimbé de morale et de religiosité... "Moi qui n'aime guère les conseils constitutionnels d'une manière générale. Je suis épaté :c'est le rappel d'un fondamental de l'identité républicaine", s'est réjoui le chanoine Mélenchon lors du Grand Rendez-vous Europe 1-CNews-Les Echos. "L'identité républicaine, c'est Liberté, on connaît, Egalité, et puis Fraternité. Quand on arrive à Fraternité, on pense qu'on est dans un domaine de la métaphysique, ou des sentiments", mais "il faut rappeler quels sont les principes".  
La morale doit donc être désormais comptée au nombre des principes républicains. Le coeur laïc saigne de joie. "Quand on vous raconte ce qu'est l'histoire d'un migrant qui se cache, qui a peur, qui meurt en cours de route ou à la frontière entre la France et l'Allemagne, ça suffit", explique Mélenchon, violon au poing, "la politique, à un moment donné, c'est aussi son coeur (...) et quand les gens sont en route, vous n'avez pas d'autre devoir que la solidarité humaine". 
L'incalculable impact de la décision du Conseil constitutionnel
Citoyen et ministre vigilants
"C'est clair que ça va poser des difficultés au ministre de l'Intérieur, mais c'est la vie, les difficultés", a-t-il raillé, pour commencer. 
Mais, au fond de son coeur, le trotskiste est amer. En effet, à la différence des socialistes, Mélenchon n'est pas partisan d'une béance des frontières, ce qui explique son silence de trois jours. 
Présidé par le socialiste Fabius, le Conseil constitutionnel fait plus fort que l'extrême gauche dans l'irresponsabilité. Et Mélenchon ne peut dissimuler sa déception. Il rappelle d'ailleurs que, face aux migrations, "il faut faire en sorte que les gens ne partent pas de chez eux, car ils ne partent pas par plaisir". 
Cédric Herrou, à Aix-en-Provence (Bouches-du-Rhône), le 15 novembre 2017.Le Conseil constitutionnel a consacré "la liberté d'aider autrui, dans un but humanitaire, sans considération de la régularité de son séjour sur le territoire national", a-t-il maugréé, en réponse à une demande de Cédric Herrou, ci-contre, un activiste internationaliste et agriculteur à ses heures dans l'arrière pays niçois, devenu le symbole de l'aide aux clandestins à la frontière franco-italienne, qui réclamait l'abolition du "délit de solidarité". 
Fabius a besoin de récupérer le jour
Son avocat, Patrice Spinosi, a salué une "immense victoire" et Gérard Collomb, le ministre de l'Intérieur, s'est félicité que le Conseil constitutionnel n'a pas étendu les exemptions existantes à "l'aide à l'entrée irrégulière" sur le territoire français. Cette dernière restera passible de sanctions, à la différence de l'aide au séjour ou à la circulation des migrants.

Les électeurs des Européennes diront ce qu'ils pensent de cette décision des Douze, du 8 mars 2016 au 14 mai 2017 :
Président : Laurent Fabius (72 ans)
membres nommés :
par le président de la République :
Laurent Fabius, nommé par François Hollande en 2016

Nicole Maestracci, nommée par François Hollande en 2013, bien que considérée comme " une figure" trotskiste du Syndicat de la magistrature (SM), classé à l'extrême gauche (67 ans)
Michel Charasse, nommé par Nicolas Sarkozy en 2010 (77 ans)
par le président du Sénat :
Michel Pinault, nommé par Gérard Larcher en 2016 (71 ans)
Jean-Jacques Hyest, nommé par Gérard Larcher en septembre 2015 (75 ans)
Nicole Belloubet, nommée par Jean-Pierre Bel en 2013 (devenue ministre du gouvernement Philippe)
par le président de l'Assemblée nationale :
Corinne Luquiens, nommée par Claude Bartolone en 2016 (66 ans)
Lionel Jospin, nommé par Claude Bartolone en décembre 2014 (81 ans)
Claire Bazy-Malaurie, nommée par Claude Bartolone en 2013 (69 ans)
Le prochain renouvellement régulier de membres du Conseil constitutionnel interviendra en février 2019. Après les Européennes de mai.

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