dimanche 29 avril 2018

Une députée LREM joue à la migrante en Turquie, 24 heures...

Va-t-elle être payée pour jouer à la députée pendant cinq ans ?

Une députée LREM tente de se défendre de s'être comparée à une migrante lors d'un déplacement en Turquie

Photoshop est passé sur la quinqua
Mireille Clapot est une bécasse, bien que centralienne de 54 ans.
Partie à Istanbul pour pour "commémorer le génocide arménien", l'élue LREM a rencontré des associations des droits de l'Homme et s'est comparée, avec finesse, à une "migrante", dimanche 22 avril, devant des journalistes stupéfaits.

Pour preuve 
une vidéo que la sotte  a publiée sur son compte Twitter. 

A l'heure où les associations s'inquiètent du vote de la loi asile et immigration, qu'elles qualifient d'"injuste" et d'un "immense gâchis", la publication de la députée - une militante d'Amnesty International - a suscité de nombreuses réactions de bon sens sur les réseaux sociaux. 

"On ne doit pas avoir le même champ lexical," 

Interrogée par franceinfo,
cette directrice du développement et des relations entreprises à l’Ecole Centrale de Lyon prend ses grands airs, assurant ne pas s'être trompée de mot et fait la leçon : "toute personne qui effectue une migration, qu'elle soit culturelle, économique ou politique", est "migrante". Selon la définition du Larousse, un(e) migrant(e) est une personne qui effectue une migration, que le dictionnaire qualifie de "déplacement volontaire d'individus ou de populations d'un pays dans un autre ou d'une région dans une autre, pour des raisons économiques, politiques ou culturelles.

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"Si certaines personnes utilisent le mot 'migrant' comme repoussoir, elles se trompent de sens étymologique," polémique cette ex-socialiste. Et d'insister:  'Migrant' est un terme large qui ne regroupe pas que les réfugiés. Ce n'est pas de ma faute si ce mot est caricaturé." 
Peu importe donc à cette législatrice que les migrants soient des clandestins en situation irrégulière au regard de la loi.

Selon les Nations unies,
"les migrants choisissent de quitter leur pays non pas en raison d'une menace directe de persécution ou de mort, mais surtout afin d'améliorer leur vie en trouvant du travail, et dans certains cas, pour des motifs d'éducation, de regroupement familial ou pour d'autres raisons." 
En revanche, les réfugiés sont "des personnes qui fuient des conflits armés ou la persécution." 

"A mon tour" d'être migrante, fantasme la parlementaire

Résultat de recherche d'images pour "Mireille Clapot Macron"A pensait-elle, dans son délire de bourgeoise ? 
"J'ai écrit ça après une semaine passée à l'Assemblée pour l'examen de la loi asile et immigration, je bougeais, j'étais à l'aéroport...", justifie-t-elle, après avoir mis la charrue avant les boeufs, une démarche fort peu  scientifique... Ce projet de loi ne laisse personne indemne.

Elle se défend tant bien que mal. 
"Il n'y a aucun rapport à faire entre ma phrase et la situation des migrants," reconnaît-elle, après avoir déraillé. "Ce mot est lié à la mobilité", et si certains l'ont mal compris, assure-t-elle avec hauteur, "on ne doit pas avoir le même champ lexical". Sauf erreur, la prétentieuse LREM (pléonasme) n'a pas l'esprit clair sur les notions de  champ lexical et de champ sémantique...
Clairement, en revanche, la majorité présidentielle ne parle pas la même langue que ses électeurs et électrices. Sans doute un effet de leur "pensée complexe" non maîtrisée !

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