jeudi 8 février 2018

Gérard Collomb, figure du "Nouveau monde" macronien, selon Le Maire

Bruno Le Maire s'égare et confond Gérard Collomb avec Christophe Colomb

Ben, mon colon : le colonisateur de la France LREM menace les Amériques !

Rugy-Ruffin, deux styles 
Le ministre de l'Economie a-t-il commis un lapsus pour faire mentir François Ruffin, le député débraillé de LFI qui se plaint de l'ambiance morose créée par les députés godillots de la majorité présidentielle et par le sinistre François de Rugy, perroquet carencé placé au perchoir de l'Assemblée nationale  ? 
"François de Rugy voudrait une Assemblée aussi triste et ennuyeuse que lui," a répondu François Ruffin à Léa Salamé qui l'interrogeait sur la vie parlementaire, ce mercredi 7 février, sur France Inter.
Au cours de cet entretien, François Ruffin a également dénoncé le comportement de Christophe Castaner, ministre en charge des relations avec le Parlement. 
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"Pendant que je présentais mon rapport sur le burn-out, monsieur Castaner a passé son temps sur son téléphone portable (...) à jouer à Candy Crush", a lancé le député La France insoumise. 
Réponse instantanée du bouffon de Forcalquier sur Twitter : "Décidément François Ruffin est un petit menteur ! Déclarer sur France Inter que je jouais à Candy Crush ou à quoi que ce soit est faux... Je n'ai aucun jeu sur mon téléphone et je n'ai pas besoin d'un détecteur de mensonge le concernant". Ambiance souriante...

Mais Bruno Le Maire ne relève pas le niveau

Il a  libéré son naturel comique dans l'hémicycle, mercredi 7 février. 
En réponse à une question au gouvernement de Sira Sylla (La République en Marche) sur le soutien aux victimes des inondations, Bruno Le Maire a d'abord exprimé sa "solidarité", comme il se doit, avant de lancer : "nous sommes en train de recueillir toutes les demandes avec le ministre de l'Intérieur, Christophe Colomb".

Des éclats de rire ont aussitôt retenti dans l'hémicycle et un tonitruant "Gérard" a fusé des travées, avant que le ministre se resaisise: "Laissez-moi reconnaître à Gérard Collomb la lucidité [lucidité?] d'avoir découvert le Nouveau monde !", a tenté de allusion au "nouveau monde" qui est l'une des antiennes de la macronie. Une tentative de rattrapage ponctuée par quelques applaudissements dans les rangs de colonisés et par des ricanements, cette fois, dans les zones de relégation de l'opposition.
La récréation s'est même prolongée. Un peu plus tard, évoquant aussi son collègue de la place Beauvau, la ministre de la Justice Nicole Belloubet a fait de la surenchère : "Comment s'appelle-t-il déjà? Ah oui, Gérard Collomb"... 

La rigolote était-elle chargée de déminer le débat sur le pouvoir d'achat ?
Le député vainqueur de la législative partielle du Territoire-de-Belfort, dimanche, Ian Boucard, avait en effet défendu le niveau de vie des classes moyennes, retraités et actifs pareillement. 


Le Maire reconnaît au final que la redistribution de richesse n'interviendra qu'après avoir été créée. Si jamais... 

L'Assemblée nationale est-elle plus ingérable qu'une classe de LEP en quartier "défavorisé" ?

Le président de l'Assemblée François de Rugy (LREM) sanctionne allègrement, mais la punition n'a jamais remplacé la prévention et l'exemplarité.
Or, des journalistes de Politis ont capté une séquence dans laquelle le nouveau président de l’Assemblée nationale, François de Rugy, se laissait aller à une réflexion en langage moins distingué que les apparences qu'il donne à voir. Alors qu'il venait de donner la parole au député communiste de l'Allier Jean-Paul Dufrègne, l'ex-député de Loire-Atlantique a chuchoté ces mots : "putain, il fait chier, lui". Une fort exemplaire manière de diriger les débats...
L'incident aurait pu en rester là si un élu communiste n'avait pas eu l'ouïe fine. Sébastien Jumel (LFI) ne manqua donc pas de cafarder et d'adresser au François du perchoir un rappel au règlement. Le député de Seine-Maritime expliqua que "quelles que soient les interventions des parlementaires, qu'ils soient dans la ligne du gouvernement ou non, le Président de l'Assemblée est filmé" et révéla qu'un camarade député avait été déclaré 'chiant' par le président perché.
VOIR et ENTENDRE de Rugy tel qu'en lui-même...

Mis devant le fait accompli, François de Rugy a tenté de se justifier devant les parlementaires, assurant que ses paroles "ne s'adressaient aucunement à un député" et prétendant qu'
il répondait en réalité, à voix haute, "à un message reçu par SMS" et qu'il pensait que son "micro était coupé". "Jamais je ne me permettrais d'avoir de tels propos, ni aucun président de séance, je pense, à l'égard d'un des collègues de cette Assemblée", a-t-il poursuivi. 
On a, en revanche, les amis et collaborateurs qu'on mérite...

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