mardi 9 janvier 2018

Six mois de macronisme ont encore creusé le déficit de la France

La balance des paiements de la France s'est dégradée en novembre, avec un creusement du déficit public à 3,3 milliards d'euros contre 2,6 milliards en octobre

Annoncé à 2,2 milliards en première estimation, le déficit public d'octobre a été revu en hausse 

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'Premier de cordée' à la peine
La Banque de France accuse la dégradation du solde des transactions courantes principalement liée au creusement du déficit énergétique (-3,5 milliards en novembre après -2,7 milliards en octobre), ainsi qu’à une moins bonne performance des échanges de services, qui redeviennent déficitaires à -0,5 milliard après avoir affiché un excédent non significatif de 0,1 milliard en octobre.

A l'inverse, notamment grâce au négoce international, le solde des biens hors énergie est redevenu positif en novembre (+0,1 milliard d‘euros après -0,5 milliard en octobre),  souligne la Banque de France qui se cherche du réconfort, même provisoire après les années Pruneau Le Roux, lequel ressentait d'incessants frémissements, sans jamais atteindre la grande secousse.

Au total, rien ne bouge

Le solde du compte des revenus primaires et secondaires est resté excédentaire et inchangé d‘un mois sur l'autre, à 0,6 milliard d‘euros.

Le compte financier fait apparaître des investissements français à l’étranger en recul (2,8 milliards en novembre après 3,1 milliards en octobre) et des investissements étrangers en France évoluant dans les mêmes proportions (2,8 milliards après 3,2 milliard). Les investissements directs se sont donc maintenus globalement à l’équilibre pour le deuxième mois consécutif : un statu quo embarrassant.

Les investissements de portefeuille se sont soldés par des entrées nettes de capitaux d'un montant de 10 milliards d‘euros - avec des ventes de titres étrangers pour 16,5 milliards - après des sorties nettes de capitaux d'un montant de 33,7 milliards en octobre.

Côté dette publique, les opérations de prêts et emprunts continuent d'être élevées : ces "autres investissements" se sont quant à eux soldés par des entrées nettes à hauteur de 4,4 milliards d‘euros, ajoutées aux entrées nettes pour 47,3 milliards d‘euros en octobre.

1 commentaire:

  1. Fin mai 2018 nous pouvons déjà dresser un 1er bilan du macronisme et de ses "réformes" sur le front du dialogue social(autoritarisme du pouvoir et violences policières inédites à Notre Dame des Landes par ex.),sur le front des services publics (avec la SNCF par ex.où les personnels rejettent massivement la réforme),sur le front des universités (avec Parcours Sup usine à gaz ou machine à exclure ?),sur le front de l'emploi (avec une remontée du chômage),sur le front des impôts (avec une sévère augmentation du fait de la CSG),sur le front international (Etats-Unis et Proche-Orient cela a rarement été pire depuis plusieurs décennies),sur le front de la justice sociale (explosion des dividendes des grandes entreprises vs baisse des prestations sociales),sur le front des institutions (un Parlement abaissé et des parlementaires tenus d’obéir aux ordres de l’exécutif),sur le front des territoires (des fractures inquiétantes renforcées par l’abaissement des collectivités locales),sur le front de l’Etat (des fonctionnaires marginalisés et ignorés)et de la probité des responsables publics (des affaires désormais au sommet de l’Etat avec une question :du ferme ou du sursis ?).Chronique d’une imposture annoncée ou chronique d’un échec dans tous les domaines ou les deux en même temps ? A l’évidence ce régime ouvre la voie du recul, du déclin d’un grand pays faut-il le rappeler….

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