dimanche 24 décembre 2017

Amère Hammerer : la députée LREM souffre de ne pouvoir rouler en Porsche

Cette députée de la majorité macronienne se plaint de devoir éviter "les réflexions"

Véronique Hammerer va vendre sa décapotable et son mari ne va pas acheter la Porsche qui lui fait envie.

Pas facile de représenter les manants à l'Assemblée. "J'entends déjà les réflexions", confie Véronique Hammerer, 49 ans, au journal Sud-Ouest, vendredi 22 décembre. Interrogée sur des "oublis", dans sa déclaration d'intérêts, la députée LREM, a d'abord assuré qu'elle allait "la refaire", avant d'évoquer son goût pour "les belles bagnoles". Un goût que cette élue de Gironde peine à assumer : "J'ai acheté il y a quelques temps une Coccinelle [Made in France ?], un vrai bijou. Mais je vais la revendre. On en a discuté avec des amis et des militants : une députée en décapotable, ce n'est pas possible", gémit-elle (27,79 % des suffrages au premier tour de la législative).

Le comble, c'est que cette indécente est directrice du centre intercommunal d'action sociale (CIAS). Et comme une indignité ne vient jamais seule, enfonçons le clou : l'intercommunalité qui paie sa décapotable à l'amère Hammerer pour aller au turbin est divers gauche.

La loi de moralisation a abandonné des indécents en marche

Son époux aussi est contraint, selon elle. 
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Griveaux s'est-il fait enlever
dans sa décapotable?
"Il voulait justement remplacer son Santa Fe de 12 ans d'âge par une Porsche Cayenne. Je lui ai dit de ne pas le faire, sinon j'entends déjà les réflexions, il y a aura toujours des gens malveillants. C'est terrible en même temps !", soupire encore la malheureuse.

Elle n'est pas la première femme à trouver à redire à son statut de députée LREM. PaSiDupes a fait état de l'état de déprime d'une de ses collègues - une ex-cheffe d'entreprise qui a préféré taire son nom -  déplorait la baisse de ses revenus de 8.000 euros à 5.000 euros mensuels. "Je vais moins souvent au restaurant, je mange pas mal de pâtes, j’ai ressorti des vêtements de la cave et je vais devoir déménager", déclarait-elle. 
D'autres préviennent d'un "risque de burn-out général" et estiment qu'il y a un "conflit entre la vie familiale et la politique telle qu’elle est conçue aujourd’hui".
Une vie de chien. Et pour Nemo ?

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