Camille Chamoux insulte "papy Finkielkraut" dans "On n'est pas couché"
Camille Chamoux s'est immiscée dans l'entretien avec Alain Finkielkraut
Jamais maintenue dans une émission plus de deux ans et à la tête de trois flops critiques et commerciaux au théâtre ou au cinéma, la dame est agressive. Samedi soir, elle a interrompu le débat pour inviter l'intellectuel à "sortir de chez" lui pour se rendre compte de la réalité du sexisme. Une attaque excessive et injuste puisque Finkielkraut sort à l'évidence trop de chez lui : il est allé se faire harceler sur la Place de la République d'où les intolérants de 'Nuit debout' ont chassé de la voie publique l'intellectuel (et son épouse) sous les insultes et les crachats. On a compris que la dame ne sait pas de qui ou de quoi elle parle et, illustrant la critique faite aux femmes sous l'emprise de leurs émotions, se laisse dominer par ses nerfs et son milieu sectaire.
Samedi soir, donc, dans On n'est pas couché (France 2) bien sûr, l'académicien venu présenter son livre "En terrain miné" s'est fait harponner par Camille Cottin venue avec Camille Chamoux vendre son dernier spectacle. Mais lorsque le tour du philosophe est venu de s'exprimer, Camille Chamoux s'est déclenchée pour fustiger "papy Finkielkraut".
"On n'est pas couché" : la comédienne Camille Chamoux s'en prend à "papy Finkielkraut" 👇https://t.co/9sdsVjMWji pic.twitter.com/pLm9qvFxUn— franceinfo plus (@franceinfoplus) 26 novembre 2017
Alors que Alain Finkielkraut venait de regretter la tendance à désigner "le coupable favori du politiquement correct, à savoir l'homme blanc hétérosexuel", l'artiste est sortie de ses gonds. "Je ne comprends pas pourquoi vous hiérarchisez les combats et les causes", s'est exclamée la comédienne qui se plaint en même temps des diverses formes de harcèlement sexuel dont les femmes sont les victimes, notamment dans Paris où certains quartiers, rues et cafés sont déconseillés aux femmes, interdites d'espace public, notamment lorsque s'y concentrent des migrants.
Aveuglée par l'idéologie qui prévaut dans le milieu privilégié du spectacle et par ses propres incohérences, la jeune femme s'est emportée contre la position du philosophe, opposant le mouvement #BalanceTonPorc à "[sa] quête [son] obsession, à dégoter le sexisme dans tous les endroits [où l'on trouve] l'islam."
Le "mâle blanc paternaliste", véritable oppresseur, selon Camille Chamoux. "Dans ma vie de femme, j'ai été beaucoup plus souvent oppressée, empêchée, par un discours de mâle blanc paternaliste, qui pense tout connaître et tout savoir, que par un mec 'rebeu' qui me harcèle dans la rue. Cela m'est bien entendu arrivé, et croyez-moi, le mec 'rebeu' quand il me harcèle dans la rue, je lui réponds. Mais maintenant, j'ai aussi envie de répondre à papy Finkielkraut", a poursuivi Camille Chamoux.
"Le sexisme ne se situe pas que dans les endroits où se trouve l'islam".
"Je crois que vous passez trop de temps à votre table, imagine-t-elle. Sortez de chez vous monsieur Finkielkraut !", a-t-elle lancé au philosophe sous les applaudissements d'un public venu faire la fête au jeu de massacre télévisé.
Des a priori qui ont provoqué une réaction sèche du chroniqueur Yann Moix.
Tandis que sa consoeur Christine Angot, courageusement, adoptait un profil bas, alors qu'elle est elle-même écrivaine, à ce qu'on dit: "Ça c'est de l'anti-intellectualisme primaire. C'est inadmissible d'entendre ça. C'est de la démagogie, madame", lui a-t-il répondu. Etonnez-vous donc, après ce grand oral, que la comédienne - fille d'un membre de l’Académie des inscriptions et belles-lettres - ait été refusée à l'ENS !
Camille Chamoux n'a pas lâché prise, face au "mâle blanc hétérosexuel" dominant de l'émission et a ensuite tenté de se se faire comprendre. "Quand vous pensez que le sexisme se situe dans les pièges que tend l'islam. Allez regarder où se situe l'anti-féminisme et le sexisme. Et non, il ne se situe pas que dans les endroits où se trouve l'islam."
Pas d'anti-féminisme et de sexisme en Iran, ni même en Arabie saoudite... Il fallait oser; l'artiste l'a fait !
VOIR et ENTENDRE comment le "mâle blanc" Ruquier encourage les deux jeunes féministes ("oppressées", sic) à faire le buzz :
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Vous pouvez ENTRER un COMMENTAIRE (il sera modéré):