dimanche 26 mars 2017

Le pouvoir a fait fuiter l'interpellation du fils Pécresse pour détention de cannabis

Ils sont pour sa dépénalisation, mais instrumentalisent le cannabis : plaisir de nuire? 

Pécresse, stupéfaite que le pouvoir socialiste fasse fuiter l'interpellation de son fils pour consommation de cannabis 

La presse dénonce la mise en cause du "cabinet noir" de l'Elysée par le candidat de la droite et du centre mais s'en prend, à l'inverse, à l'accusation de Valérie Pécresse sur le rappel - par le journal anarchiste Le Canard enchaîné - de l'interpellation de son fils pour consommation de cannabis. En revanche, les journalistes de parti-pris n'évoquent pas l'arrestation du fils Touraine.  A preuve que l'intention politicienne des media est bien de déstabiliser les candidats d'opposition. 

A la lecture de l'ouvrage Bienvenue Place Beauvau,  Valérie Pécresse a accusé samedi la presse de l'Etat-PS d'avoir été "victime d'une tentative de déstabilisation politique" après l'interpellation de son fils en septembre 2016 pour consommation de cannabis et entend porter plainte. 
Dans un message intitulé "La nausée", posté samedi 25 mars sur Facebook, la présidente LR de la région Ile-de-France dit avoir demandé à son avocat Thibault de Montbrial "de saisir la justice et de porter plainte notamment pour atteinte à la vie privée, violation du secret de l'enquête et violation du secret professionnel"
Il y a six mois, le fils de Valérie Pécresse avait été interpellé avec quatre grammes de cannabis sur lui, dans le 15e arrondissement de Paris,  le 22 septembre

Les auteurs du livre affirment que cette information est très vite remontée au sommet de la hiérarchie policière

Un des collaborateurs du président de l'Assemblée Claude Bartolone (PS), battu par Valérie Pécresse aux régionales de décembre 2015, en a aussitôt informé "ses contacts journalistes", révèlent les journalistes du journal anarchiste Didier Hassoux et Christophe Labbé et leur consoeur Olivia Recasens.
Présentée comme "indépendante", Olivia Recasens, directrice adjointe pendant 10 ans de la rédaction de l'hebdomadaire Le Point, fut licenciée après 16 années, pour "déloyauté", selon le directeur du journal, Étienne Gernelle. Or, à la publication du bouquin, son conjoint, Christophe Labbé, un ancien enquêteur du Point, avait déjà rejoint Le Canard Enchaîné...
Dans Mediapart, Jean Stern - ex-chroniqueur sur le service public de France Inter, ancien chef d'édition à Libération, La Tribune, et l'un des fondateurs du magazine Gai Pied et collaborateur à Amnesty International - s'autorise ce parallèle avec un témoin suspect, sous couvert d'anonymat : "Je pourrais ainsi parler de X, ancien directeur d’un grand quotidien, dont la femme allait à la messe tous les matins. Cela faisait parfois ricaner dans les couloirs du journal, mais personne n’a jamais accusé cet homme d’être sous influence bigote." Car, toute laïcité mise à part, les Catholiques sont, par définition, des bigots, selon les trotskistes, internationalistes et révolutionnaires respectueux de l'islam, voire de la charia comme moyen de déstabilisation de la République ...laïque. 

"Hollande, Valls, Bartolone et Cazeneuve doivent rendre des comptes" 

Les Dalton,
version 'socialistes exemplaires',
en représentation
Le renseignement aura mis moins d'une heure à être exploité politiquement"
, soulignent les anarchistes du Canard
, précisant que l'ancienne ministre du Budget avait fait de la lutte contre la consommation de cannabis un de ses thèmes de campagne des Régionales. 

Confirmant le bien-fondé des accusations du candidat Fillon, la présidente de la région Ile-de-France a été "frappée de stupeurà la lecture de ce livre de journalistes libertaires. Stupéfaction "d'apprendre que j'ai été victime d'une tentative de déstabilisation politique savamment orchestrée avec la complicité d'un directeur de la préfecture de police, proche de Monsieur Valls, Premier ministre à l'époque, et d'un conseiller de Monsieur Bartolone, président de l'Assemblée nationale"

"Messieurs Hollande, Valls, Bartolone et Cazeneuve doivent rendre des comptes sur les faits relatés dans ce livre qui, s'ils sont avérés, déshonorent la politique et abîment la démocratie", ajoute-t-elle sur sa page Facebook.

La voiture volée de la ministre Touraine sentait le cannabis 


La ministre de la Santé et des Affaires sociales, Marisol Touraine, a déclaré le vol de sa voiture dans la nuit du 30 au 31 août 2013. Or, la police peut être zélée quand une ministre socialiste se fait dépouiller et la Peugeot 407 de fonction a été retrouvée dans le 13e arrondissement de Paris, dès le lendemain.

Le Point nota toutefois que "le véhicule en stationnement avait été contrôlé quelques heures plus tôt, les clés sur le contact, sans chauffeur, mais avec deux jeunes passagers". Mais, interrogé à la suite du dépôt de la plainte, c'est la version du fils de la ministre qui intrigue les policiers. Celui-ci assure normalement remettre les clefs du véhicule dans la boite aux lettres de sa mère. Or, le fils, Gabriel Reveyrand de Menthon, raconte que "les voleurs" ont pu le suivre et s’emparer du trousseau. Bizarre.
"D'autant que les deux individus contrôlés à l'intérieur de la 407 avaient décliné de fausses identités aux forces de l'ordre" peut-on lire sur le site du Point. L'article assure aussi que de fortes odeurs de cannabis émanaient de la voiture au moment du contrôle. Mais l'enquête n'ira finalement pas plus loin...

Condamné à 3 ans ferme, le fils de Marisol Touraine incarcéré à La Santé
Robin des Bois ?

Le fils de la ministre des Affaires sociales et de la Santé Marisol Touraine a été incarcéré début septembre 2013 à la maison d'arrêt de La Santé à Paris, suite à sa condamnation, mi-mars, à trois ans de prison ferme pour extorsion et séquestration.
Selon une source judiciaire, dont se flatte alors Le Parisien, Gabriel Reveyrand de Menthon, 22 ans, fils de Marisol Touraine, a bien été condamné à trois ans de prison ferme par le tribunal correctionnel de Paris, son complice étant lui condamné à deux ans et demi d'emprisonnement. En mai 2011, les deux jeunes hommes s'étaient introduits dans l'appartement d'une femme de 59 ans situé dans le XIIIe arrondissement de Paris, dans le même immeuble que celui qu'occupe Mme Reveyrand de Menthon-Touraine, redevable de l'ISF. Menaçant la victime d'une arme de poing factice, ils l'avaient alors contrainte de leur remettre sa carte bleue et à leur communiquer le code.

Gabriel Reveyrand de Menthon descendit alors dans la rue pour effectuer un retrait sur un distributeur de billets, mais n'y parvint pas du fait de l'erreur de la sexagénaire, sous le coup de l'émotion, et ne réussit qu'à se faire filmer par une caméra de surveillance de l'agence bancaire, ce qui permit son identification et son interpellation. La victime avait finalement  dû remettre aux deux agresseurs 990 euros en espèces qu'elle conservait chez elle, avant qu'ils ne prennent la fuite.

Passibles des Assises, les deux jeunes hommes ont finalement été jugés devant un tribunal correctionnel
, procédure dite de correctionnalisation qui nécessite l'accord de la victime et permet souvent de raccourcir les délais de jugement. Outre la peine d'emprisonnement, les deux agresseurs ont été condamnés solidairement à verser 3.000 euros à la victime au titre du préjudice moral, ainsi qu'à lui restituer les 990 euros.

L'
avocat de la victime, Me Emmanuel Raskin, révèle que, pour tout réconfort et dédommagement de ses agresseurs, la sexagénaire a reçu de Touraine une lettre de regrets. 
Contacté, l'entourage de la ministre a indiqué qu'elle ne souhaitait pas commenter cette "épreuve familiale". Un bon moment, sans doute, pour la victime...

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