Les chroniqueurs et "décrypteurs" de la presse gouvernementale minimisent : n'ont-ils pas constaté les faits de subversion ?
Les "opposants" à Marine Le Pen ont renouvelé leurs "actions", au lendemain d'une manifestation qui a "dégénéré" à Nantes.
La situation ne s'est pas calmée à Nantes. Au lendemain d'une manifestation - "émaillée" d'"incidents"- contre la venue de Marine Le Pen dans la ville, de nouveaux rassemblements sont prévus dimanche 26 février pour perturber le meeting de la présidente du Front national.
Une opération escargot a été organisée dans l'après-midi pour bloquer les routes d'accès aux lieux du meeting, le Zénith, où a commencé à 15 heures le rassemblement organisé par la candidate. Plusieurs voies de circulation autour de Nantes ont été bloquées ou ralenties par des anti-républicains.
Plusieurs autocars transportant des militants frontistes ont été attaqués avec des barres de fer et de la peinture, indique France Bleu Loire Océan. Ces incidents ont eu lieu sur la route nationale N137 reliant Rennes à Nantes.
D'après le quotidien local Presse Océan, les véhicules auraient été pris pour cible par "une centaine d'individus cagoulés".
Une photo prise par le secrétaire départemental du FN en Seine-Saint-Denis et partagée sur Twitter montre aussi un départ de feu en plein milieu de la route. Des pompiers ont dû intervenir pour le maîtriser. Selon une source policière, "des zadistes ont enflammé des pneus sur la route. Ils sont une cinquantaine à tourner autour du dispositif policier. Deux bus ont été ciblés".
Un des deux cars de sympathisants FN bloqués et tagués sur la route de Rennes 19 km en amont de Nantes. #meetingFN#Nantes
#Zenith #Nantes 3 bus peinturlurés, des pneus en feu sur la route mais nous sommes déterminés pour #Marine2017#AuNomDuPeuple
"Trois bus, deux venant de Rennes et un de Vitré ont été attaqués. Il y avait un barrage, la voie était bloquée, et ils ont brûlé des pneus. On ne pouvait plus avancer", a déclaré à l'AFP Emeric Salmon, conseiller régional FN de Bretagne.
Une centaine de camions CRS déployés autour du Zénith
"A 20 km avant d'arriver à Nantes, il y avait des jeunes qui étaient sur le côté, encagoulés. Ils ont stoppé la circulation et se sont attaqués à moi et à mon collègue avec des bâtons et des barres de fer", a déclaré à l'AFP -décidément en pointe contre l'opposition- , la conductrice d'un des autocars, Alda Pereira. "Ils nous ont balancé de la peinture et ils ont dégradé le car, arraché les balais d'essuie-glace."
"De loin, je croyais que c'était un accident", explique un militant FN de 57 ans, qui se trouvait à l'intérieur de l'autocar venu de Rennes. "Et quand on arrive dessus, en fin de compte, c'était bien préparé pour nous faire ralentir au départ et nous faire arrêter (...) Il n'y a pas eu d'agression physique. Ils étaient entre 40 et 50, deux groupes", poursuit-il.
Une centaine de camions CRS déployés autour du Zénith
"A 20 km avant d'arriver à Nantes, il y avait des jeunes qui étaient sur le côté, encagoulés. Ils ont stoppé la circulation et se sont attaqués à moi et à mon collègue avec des bâtons et des barres de fer", a déclaré à l'AFP -décidément en pointe contre l'opposition- , la conductrice d'un des autocars, Alda Pereira. "Ils nous ont balancé de la peinture et ils ont dégradé le car, arraché les balais d'essuie-glace."
"De loin, je croyais que c'était un accident", explique un militant FN de 57 ans, qui se trouvait à l'intérieur de l'autocar venu de Rennes. "Et quand on arrive dessus, en fin de compte, c'était bien préparé pour nous faire ralentir au départ et nous faire arrêter (...) Il n'y a pas eu d'agression physique. Ils étaient entre 40 et 50, deux groupes", poursuit-il.
Au moins une centaine de camions de CRS sont déployés aux abords du Zénith. Aux ronds-points, les policiers procèdent à des contrôles routiers.
Dans un communiqué, le directeur de campagne de Marine Le Pen, David Rachline, a taclé un "ministre de l'Intérieur aux abonnés absents", Pruno Le Roux, face à ces violences, dénonçant des "casseurs qui bénéficient d'une impunité totale".
Le trotskiste Jean-Christophe Cambadélis, premier secrétaire du Parti socialiste, a accusé la présidente du FN de vouloir faire campagne
"Marine Le Pen savait qu'il y aurait des incidents. C'est ce qu'elle cherche. Elle aurait dû annuler ce meeting et le faire ailleurs, a-t-il lâché sur France 3. Comme je l'avais décidé pour l'université d'été du PS qui devaient se tenir à Nantes". Nantes, zone de non-droit, en période d'état d'urgence...
Samedi, dans les rues de Nantes, onze policiers et gendarmes ont été blessés "dans des affrontements en marge de la manifestation anti-Marine Le Pen", écrit le Huffington Post, mettant en cause la candidate à la présidentielle. Huit "personnes" [sic, pour activistes d'extrême gauche] ont été interpellées dont quatre ont été placées en garde à vue. On ne sait toujours pas quelles suites pénales la justice a données.
Des devantures de magasins et des abris de tramway ont été saccagés, et la porte d'entrée principale de l'hôtel de ville de Nantes a pourtant été taguée.
La presse partisane établit un rapport de cause à effet pour le moins insensé
La presse partisane établit un rapport de cause à effet pour le moins insensé
Pour culpabiliser les victimes, l'AFP et le Monde inversent les rapports: "Ces 'incidents' surviennent alors que la pression judiciaire s'accroît autour de Marine Le Pen", les 'dossiers', selon BFMTV, des 'casseroles', selon d'autres - dont la déontologie professionnelle ne s'embarrasse pas du principe de présomption d'innocence - "en tête de certains sondages sur le premier tour de l'élection: l'un de ses proches, Frédéric Chatillon, a été mis en examen dans une des enquêtes sur le financement des campagnes électorales du Front national - des soupçons qui ne justifient en rien, en l'état des enquêtes, ni même en cas de poursuites - le climat de "Far-West" que dénonce un autre candidat, François Fillon, victime lui aussi de la gauche radicale.
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