dimanche 1 janvier 2017

Istamboul: l'attaque de la boîte de nuit porte la marque d'un islam archaïque

Les vertueux islamistes récidivent du Bataclan à la Turquie

Les qualificatifs manquent-ils à la presse française ?

"Un assaillant" a fait au moins 39 morts lors des festivités du Nouvel An.
Une attaque perpétrée par "un tireur" a fait au moins 39 morts et 65 blessés au Reina, une célèbre discothèque d'Istanbul, dans la nuit du réveillon du Nouvel An. L'assaillant [bis: richesse du vocabulaire et recherche de la précision ?], armé d'un fusil d'assaut, est rentré ["rentrer" signifie "entrer de nouveau"] dans le club à 1h15 du matin, le 1er janvier, et a ouvert le feu avant de prendre la fuite, profitant de la panique. 
"We are face to face with a terror attack," affirme devant la presse le ministre de l'Intérieur turc,  Suleyman Soylu. Bien qu'elle soit clairement qualifiée de terroriste par les autorités, notre presse partisane ne s'aventure pas sur la thèse officielle et ne parle que d' "attaque", en insistant d'ailleurs sur le fait qu'elle n'a pas alors été encore revendiquée, bien que la Turquie ait été récemment le théâtre d'attentats revendiqués par l'organisation État islamique ou par des mouvements liés à la rébellion séparatiste du PKK [organisation politique, d'orientation marxiste, et armée kurde, comme le Fatah, organisation palestinienne armée (notamment les Brigades des martyrs d'Al-Aqsa et le Fatah-Tanzim), mais fondée par Yasser Arafat au Koweït en 1959, au sein de l'OLP marxiste, donc membre de plein droit de l'Internationale socialiste].
Des fleurs jonchent le sol devant l'entrée de la boite de nuit le Reina à Istanbul, cible d'un attentat, le 1er janvier 2017.

Le modus operandi [si on parle latin, grâce à Najat Vallaud-Belkacem ?] rappelle en tout cas fortement celui de deux autres attentats perpétrés ces derniers mois, ceux du Bataclan à Paris le 13 novembre 2015 (89 morts, dans le cadre d'attaques coordonnées faisant au total 130 morts en région parisienne) et de la discothèque Pulse à Orlando le 12 juin 2016 (49 morts, lors d'une attaque également revendiquée par Daesh). 

Tandis que France Info y voit rien qu'"une attaque visant la jeunesse dorée stambouliote"
Une femme blessée est pris à une ambulance à Istanbul
(et maintient encore ce matin son  approche marxisantequalifiant de "huppée" la discothèque), la comparaison entre les trois événements n'a d'ailleurs pas échappé aux réseaux sociaux, privilégiée par plusieurs publications turques, ainsi que sur le site people Consequence of Sound, qui écrit qu'il s'agit "de la dernière [en date] d'une série d'attaques ciblant spécifiquement des salles de concert et des boîtes de nuit". Le site précise "On a typical night, the club hosts several hundred guests and is a popular hot spot for celebrities visiting Turkey." Si ce lieu est tellement populaire parmi "les visiteurs célèbres de la Turquie",  le lendemain, la BBC déplore "15 ou 16 étrangers" sur au moins 39 morts et 69 blessés soignés à l'hôpitalbien qu'il soit fréquenté par "plusieurs centaines d'invités".

Des analystes en chambre cachent la vérité


Politiques et décrypteurs racontent ce qu'ils veulent
Aykan Erdemir, membre  éphémère du Parlement turc, a ainsi développé une analogie avec l'attaque du Bataclan: "Il s'agit d'une attaque sur le style de vie occidental ["an attack on", c'est "une attaque contre", pour les Français qui s'efforcent de respecter leur langue]. D'une attaque sur le mode de vie laïc et urbain en Turquie. Et cela va simplement alimenter les conflits culturels en cours, la polarisation croissante du pays," commente le politicien musulman. 
Le gouverneur d'Istanbiul, Yasip Sahin, a lui estimé que «l'assaillant, de la plus brutale et impitoyable des façons, a ciblé des innocents qui étaient seulement venus ici pour célébrer le Nouvel An et s'amuser".

Les Judéo-Chrétiens étaient visés

Mais le Quai d'Orsay fait état d'une Franco-Tunisienne tuée et au moins trois Français blessés, sans indication d'appartenance religieuse, selon un premier bilan. 


Sefa Boydas, un footballeur qui a assisté à l'attaque, a raconté au site qu'il s'est senti nerveux à l'idée de faire la fête dans cet endroit un 31 décembre: "Un ami m'a dit: "Cela n'arriverait jamais dans un endroit comme le Reina". Je lui ai dit qu'en fait, c'est des endroits comme cela qui étaient des cibles."
Turkish anti-riot police stand guard at the site of an armed attack on a nightclub on January 1, 2017 in Istanbul. (Yasin Akgul/AFP)

Si on prend ses sources auprès d'al-Jazeera (sans aucune précision de référence de la part de France Info), le Reina, "cher et sélectif", constitue un des lieux favoris "de la jeune élite laïque turque et un des plus prestigieux lieux nocturnes du pays".
 
Or, la Turquie est aussi une destination très prisée des Israéliens, avec des dizaines de visiteurs chaque année. Une Israélienne a été légèrement blessée dans l'attaque, selon les rapports des media hébreux. Le ministère des Affaires étrangères a confirmé plus tard qu'une autre israélienne a été portée disparue après l'attaque à Istanbul.

De son côté, le journaliste Guido Olimpio, spécialiste du terrorisme au Corriere della Sera, écrit que:
"Les boîtes de nuit ou les lieux publics font partie des cibles favorites des formations [sic: les traducteurs sont  des artistes...] islamistes. Nous l'avons vu à Paris avec le massacre du Bataclan, puis à Orlando. Ce sont des lieux de rencontres et de divertissement que la propagande de l'organisation État islamique a demandé à plusieurs reprises de transformer en cibles, parce que, dit-elle, ils sont faciles à attaquer."
Huit personnes ont été arrêtées après l'attentat du nouvel an.
Ca, ça va tout seul ! En France aussi... 
Mais le suspect court toujours.

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