samedi 28 janvier 2017

Dernier meeting de Valls interrompu par la gauche radicale dans le 18e arrondissement de Paris

Valls interrompu à plusieurs fois en meeting à Paris aux cris de "49.3, on n'oublie pas !" 

La campagne de Manuel Valls pour la primaire de la "Belle Alliance Populaire" aura été impopulaire jusqu'à son terme
Important service d'ordre policier pour l'ex-premier ministre 
en campagne de la primaire socialiste
(Trianon, Paris18e, le 20 janvier 2017)
Vendredi 20 janvier au soir, l'ex-premier ministre a été interrompu par un manifestant, au théâtre Le Trianon, boulevard de Rochechouart, dans le très socialiste 18e arrondissement de Paris, de Daniel Vaillant (1995-2001, puis 2003-2014) et d'Annick Lepetit (2001-2003), députée PS, géré depuis 2014 par Éric Lejoindre, ex-collaborateur parlementaire de Vaillant.
Cette saison, ce théâtre programme Stéphane Guillon.

Un partisan de son rival Benoît Hamon a crié depuis le balcon : "49.3, on n'oublie pas", lors de l'ultime meeting du premier tour de Valls devant ses partisans, alors qu'il était à peine arrivé à la tribune.  

Le service d'ordre a expulsé cinq militants 
Le  public des partisans de l'ex-premier ministre a immédiatement conspué le contradicteur et Manuel Valls a débuté son discours. Cinq contestataires ont été évacués de la salle par le service d'ordre.

A l'extérieur du Trianon, gardé par un important service policier, quelques dizaines de manifestants ont exprimé leur rejet du bilan de l'ancien chef du gouvernement aux cris de : "Et tout le monde déteste Manuel Valls", selon la vidéo filmée par un journaliste sur place.

A la différence de France Info, PaSiDupes publie ce tweet pourtant accessible à tous:
Community manager sur les radios Ado, Voltage et Latina, invité du "Grand journal" de Canal+ aux côtés d'Olivier Besancenot et de Miguel Urban Crespo, député européen du parti espagnol Podemos, Rémy Buisine est le jeune "périscopeur" des Nuit debout de mars et avril derniers sur la 0place de la République, à Paris.Plusieurs articles de la presse du Nord le décrivirent comme un... "génie du web", selon Le Monde.

"Tout le monde déteste Manuel Valls !"
Les attaques des détracteurs de Manuel Valls ne se sont pas arrêtées là et, à l'extérieur de la salle, près d'une trentaine de personnes hostiles (selon la presse valsiste), mais une cinquantaine, selon les autres, étaient mobilisées. Ils criaient: "tout le monde déteste Manuel Valls !" 

Ces manifestants de la gauche radicale se mirent à jeter des oeufs sur la façade du Trianon en hurlant : "j'ai voté 15 ans socialo, mais maintenant je suis repenti".
Le Trianon, théâtre privé: qui paie son occupation?
Capacité: 1091 places
Manuel Valls est poursuivi par ses opposants
Cette primaire de gauche n'est véritablement pas un long fleuve tranquille pour le chef de gouvernement démissionnaire. En effet, ce prétendant à l'Elysée a une nouvelle fois été perturbé lors de son dernier grand meeting dans le XVIII ème arrondissement de Paris, Valls n'en était pas à son premier accrochage.

Les Français n'ont pas oublié la brutalité de Valls 
Le jeudi 22 décembre, lors d'un passage à Strasbourg, Manuel Valls était accueilli par un sac de farine lancé par un opposant au 49.3. 

Le 17 janvier, l'ancien premier ministre essuyait encore l'affront d'une gifle administrée par un Breton de Lamballe. La jeune "priorité" de Hollande, un régionaliste de 18 ans, a d'ailleurs finalement accepté d'écoper de trois mois de prison -assortis du sursis, malgré une atteinte à la fonction à propos du recours au 49.3 - et à 105 heures de travaux d'intérêt général.

Le 20 janvier, la presse "indépendante" aux ordres n'avait pas ébruité l'accrochage de Paris avec Valls.

En fait, Valls a des emmerdes à tous ses meetings

La campagne de l’ex-locataire de Matignon est pour le moins compliquée.
A Alfortville, des professeurs en lutte dans le cadre du mouvement "Touche pas à ma ZEP" sont encore une fois venus pendant son grand meeting de campagne. Ils se sont rapidement faits sortir par la sécurité.

Les journalistes ont en outre pu constater que ce meeting avait regroupé très peu de militants. A en croire les organisateurs, 800 personnes étaient venues écouter Manuel Valls. 500, selon l’AFP. Une chose est sûre, il n’y avait pas 800 sièges et on était loin des 3.500 personnes annoncées à Montreuil pour Benoît Hamon. Dur, dur d’être l’extrême droite du PS... "Optimisme", répétait pourtant en boucle Luc Carvounas, porte-parole de Manuel Valls et organisateur de cet ultime meeting dans sa bonne ville d'Alfortville.

Et pour finir, la presse dévote n'avait pas mentionné une coupure de courant revendiquée par la Fnme-CGT sur sa page Facebook !

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