Qui a animé ce premier débat des ex-collaborateurs de Hollande ?
Qui a mis un peu de piment dans ce premier débat de la primaire socialiste ?
Qui a mis un peu de piment dans ce premier débat de la primaire socialiste ?
Certains n'auront retenu que la tenue débraillée de Jeau-Luc Bennahmias, écologiste proche de Hollande, ou la tenue masculine de la radicale de gauche, Sylvia Pinel, caution féminine du septuor de la gauche exemplaire.
Pour ce premier débat, les sept candidats ont participé à un round d'observation. Il n'en est rien sorti qu'on ne savait et, dans la manière, pas de directs ni d'uppercuts, que des crochets à décrypter.
Vincent Peillon, le bon
L’ancien ministre de l’Éducation Nationale, Vincent Peillon, était sur la défensive. Candidat de la dernière heure sorti de la manche de Hollande pour contrer Valls et mal placé dans les sondages, le faux gentil s’est montré le plus sournois, s’en prenant comme prévu à son ancien collègue. Pour lui, l’ex-premier ministre est le représentant "d’une gauche brutale" et "sectaire" qui "a divisé" sa famille politique.
Et Vincent Peillon s'est également offert Benoît Hamon sur sa proposition ridicule de revenu universel dont il souligne le financement insupportable par le contribuable.
Mais le professeur de philosophie a de surcroît commis une faute
VOIR et ENTENDRE la sortie de route du candidat de l'Elysée sur le terrorisme, quand Peillon revint sur les tueries de Mohammed Merah, en février 2012 à Toulouse, déplorant qu'une de ses victimes ait pu être un soldat "d'origine musulmane" (victime de son apparence ?)...
Les réactions ont fusé sur Twitter parmi les censeurs
1. Peillon dit "d'origine musulmane"— Caroline De Haas (@carolinedehaas) 12 janvier 2017
2. Zéro réaction des autres candidats
3. Zéro réaction des journalistes.
20 sur 20. Vive la France.
La musulmanie, pays reconnu par @Vincent_Peillon qui nous parle des personnes "d'origine musulmane" #racismeordinaire #PrimaireLeDebat— Manon Amirshahi (@ManonJoon) 12 janvier 2017
En langage politiquement correct, l'ancien ministre de l'Education nationale aurait-il dû dire "d'origine maghrébine" ?
Manuel Valls, la brute
Comme les 6 autres candidats -qui sont quant à eux sans soutien de l'appareil gouvernemental- l'ex-locataire de Matignon a dû décrire d'un mot le bilan du quinquennat de François Hollande. Pour la plupart, ils ont fait part de leur "déception", de leur sentiment "d’inachevé". Mais le seul des 7 mercenaires à défendre avec ardeur le président de la République, c’est Manuel Valls. L'ancien Premier ministre a insisté sur sa "fierté" d’avoir participé à ce quinquennat.
Dans ses déclarations introductive et de conclusive, Manuel Valls s'est longuement portraituré en homme d’état pour se démarquer de ses concurrents. "Gouverner, c’est difficile", a-t-il avoué. "J’ai l’expérience, j’ai gouverné, j’ai l’énergie, j’ai le courage", a martelé l’ancien premier ministre, flattant son ego à la première personne. Aura-t-il réussi à lessiver la mémoire des électeurs ?
Jean-Luc Bennahmias, le truand
L’invité surprise de ce premier débat, c’était bel et bien, Jean-Luc Bennahmias. Débraillé, le président du Front démocrate a tenu le rôle de trublion. Entre coup de gueule, contestation des propos des journalistes et hommages aux uns et aux autres, Jean-Luc Bennahmias a réveillé les téléspectateurs assoupis.
VOIR et ENTENDRE l'écologiste pointer la presse:
VOIR et ENTENDRE l'écologiste pointer la presse:
Macron, le candidat hors appareil, convoqué
Alors que depuis des semaines les media montent en épingle l'ancien ministre de l'Economie, la bande des sept a encore invité Emmanuel Macron dans ce premier débat. Surprise, son nom a été évoqué pour la première fois à 22h59 par Arnaud Montebourg. "Emmanuel Macron, c'est un peu monsieur X. On ne sait pas ce qu'il est, s'il est de gauche ou s'il est de droite. J'ai besoin de comprendre", a-t-il déclaré, vachard, révélant ses craintes du trentenaire.
Vincent Peillon a lui aussi parlé d’Emmanuel Macron mais pour critiquer le choix de Manuel Valls de l’intégrer dans son gouvernement, alors que l'ancien banquier a été conseiller de l'Elysée et que, comme chacun sait, le premier ministre constitue son équipe, mais c'est au final le président qui accepte ou non de nommer les membres du gouvernement.
VOIR et ENTENDRE les deux appels du pied de Peillon au banquier Macron, mais aussi au candidat de l'extrême gauche, Mélenchon :
La troisième mi-temps de la journaliste Elizabeth Martichoux
La co-animatrice - avec Gilles Bouleau et Matthieu Croissandeau - du débat de jeudi soir était l'invitée de la Nouvelle Edition, vendredi midi pour revenir sur ce débat sur TF1. Après avoir souligné qu'il n'avait pas été simple de gérer le temps de parole de chaque candidat, la journaliste s'est laissée aller à quelques confidences sur son ressenti personnel à l'issue du débat. S'exprimant sur les programmes des différents participants, elle a déclaré : "Ils n'ont pas de vision; ils avaient décidé de dérouler leur programme mais, en préparant l'émission, on a eu du mal [à les trouver]".
La cheffe du service politique de RTL réglait ses comptes, notamment avec Bennhamias qui l'avait interpellée sur le manque d'équité des media à l'encontre des petits candidats:
Je voulais voir ça de bout en bout .
RépondreSupprimerAu bout de 10 minutes mes paupières ont démissioné ,
j ' ai fait des efforts , mais rien à faire , 10 minutes
plus tard , rebelote ... FIasco total , pourtant j ' ai
mis de bonne volonté , mais trop c ' est trop... de vide !
Ou est Le candidat , avec prestance , élocution ,
PROJET réel ? Ils étaient à un p'tit congrès du PS ...
Pauvres de nous !
Ce sera donc la Marine , contre l ' insu de mon plein
gré , ou Farid Fillon , contre le gré de mon plein
insu : )
Foutu pour foutu ...
Mais bonne journée quand même !
Labolisbiotifool
J'opterais pour "le gré de mon plein insu"...
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