jeudi 3 novembre 2016

Paris : un "journaliste" agressé au cours d'une manifestation pro-migrants à Stalingrad

"Reporter de guerre" frappé et détroussé dans l'Est parisien ?

Des centaines de "personnes" -on peut dire activistes- ont participé à une manif de solidarité avec les "réfugiés", en fait, des clandestins



La manifestation de soutien aux migrants se tenait dans le fameux quartier Stalingrad et Jaurès, dans le Nord-Est de Paris, où de nombreux migrants sont arrivés depuis le démantèlement de la Jungle de Calais, marquée par l'agression d'un aspirant "journaliste" sans carte professionnelle.

A la tête des migrants, plusieurs centaines d'activistes ont participé à un rassemblement de soutien aux revendications des illégaux qui squattent cette partie du XIXe arrondissement de Paris où de mini-campements de fortune sont aménagés à même le sol depuis plusieurs mois.

Lors de la dispersion du rassemblement "dans le calme", selon la préfecture de police, le pseudo-journaliste  français Remy Buisine, qui s'était mobilisé avec les militants, a été molesté et s'est fait voler son matériel. Sur son compte Twitter, il a en effet publié un message dans lequel il se dit victime d’une "agression par trois migrants à l'instant [dans la soirée du 2 novembre] à Stalingrad". Celui qui est présenté comme un reporter indépendant ajoute avoir reçu de "nombreux coups sur le visage" et s’être fait voler son téléphone.

Dans le courant de la soirée, Rémy Buisine avait publié plusieurs photos et vidéos de la manifestation.
On y voyait les protestataires, parmi lesquels des migrants eux-mêmes (sic), en appeler à la solidarité, mais aussi réclamer "des papiers" ou encore "une maison", comme leurs agitateurs avaient écrit sur des banderoles.

Certains illégaux avaient préféré ne pas aggraver leur cas et rester à l'écart et observer la manifestation à distance.

L'encadrement politique des migrants ne fait pas de doute.
Voici un document distribué aux participants et qui n'a pas été rédigé sur le trottoir et dans l'urgence:
Le rassemblement était "encadré" par un important dispositif policier.
"Sauvage", donc non autorisée, souligne ce journaliste du Monde où contrevenir à la légalité n'est pas un problème.

La tolérance de la préfecture de police pour les activistes d'extrême gauche est troublante


Les forces de l'ordre ont néanmoins fait barrage, bloquant notamment l'accès à l'avenue de Flandre.


Depuis des mois, des associations ont organisé des campements de clandestins, à proximité des stations de métro Jaurès et Stalingrad, à Paris. 


A plusieurs reprises, ils en ont été chassés lors d'opérations de police, mais nombre d'entre eux sont revenus s'y installer peu de temps après.

La récente évacuation du campement de réfugiés de Calais a encore accentué le problème

Des centaines de personnes en situation irrégulière sont dirigées vers la capitale. Des réseaux ou des individuels les acheminent jusqu'à ce quartier pour y rejoindre les migrants déjà sur place et y aggraver la situation: une volonté politique de déstabilisation.



Après deux évacuations en juillet et septembre, les autorités  se disent déterminées à faire démanteler le campement du Nord-Est de Paris dans les jours à venir.
"Ces personnes vont bénéficier d’une mise à l’abri dans les jours qui viennent, organisée par les services de l'Etat", a indiqué la préfecture d'Ile-de-France le 2 novembre, c'est-à-dire les contribuables français, à la faveur d'arbitrages budgétaires qui leur sont défavorables.
Pour empêcher la reconstitution à répétition des campements, la maire de Paris a décidé d'ouvrir prochainement un "centre d'accueil humanitaire" doté de 400 lits ! Il s'agit de prendre en charge les migrants avant de les répartir dans des Centres d'accueil et d'orientation (CAO), similaires à ceux qui ont accueilli les migrants de Calais.

Qui est ce Rémy Buisine, que les migrants n'apprécient pas au point de le frapper?

Jeune homme de 25 ans, au physique passe-partout, il s'est fait connaître en filmant les "Nuit debout" en direct avec son smartphone: cet "animateur de communauté en ligne" ('community manager') est "périscopeur" et qui dit 'périscopeur' ne dit pas journaliste, même si la presse a de plus en plus recours à leurs services, pour limiter les frais et la casse. Faisant en outre appel aux enregistrements-videos de particuliers, les organes de presse telle BFMTV facturent leurs articles aux lecteurs...
francetv info a voulu en savoir plus sur ce résident du quartier du Bataclan, à moins de dix minutes à pied de la Place de la République. "Je pars toujours avec mon iPhone 6, mon kit oreillettes que je branche et débranche selon les prises de son, et une grosse batterie rechargeable. Filmer consomme beaucoup...", avec l'objectif de raconter le mouvement de "la façon la plus neutre possible", assure-t-il. 

Sur Instagram, il immortalise une "rencontre de Mr PATRICK PELLOUX à République. Ex-chroniqueur à Charlie Hebdo, j'admire cet homme pour son courage et son message de paix" (tournure maladroite en français, mais il est davantage dans l'image), n'hésitant pas à s'afficher avec lui sur un selfie... La gloire ? Jusqu'à ce qu'il prenne des coups et atteigne le martyre.
Autre chose ?

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