jeudi 23 juin 2016

Euro 2016: Hollande (et Fabius) continuent-ils de soutenir l'Ukraine, Kiev et ses néo-nazis ?

Des tatouages nazis de supporteurs ukrainiens filmés dans les tribunes à Lyon 

Torses nus arborant des tatouages de croix gammées,
Des supporteurs ukrainiens dans les tribunes du Parc OL,
lors du match contre l'Irlande du Nord.



des supporteurs ukrainiens ont été filmés par la télévision jeudi au cours du match contre l'Irlande du Nord. L'UEFA n'avait pas encore réagi. 
Jeudi, lors de l’interruption du match entre l’Ukraine et l’Irlande du Nord à Lyon, cette image diffusée par les chaînes de télévision a été repérée par des internautes. Au moins deux d’entre eux arborent sur le haut du corps des tatouages de svastikas, sortes de croix gammées, considérées comme un symbole nazi dans les pays d’Europe de l’Est.  

Le règlement édicté par l’UEFA pour les stades de l’Euro précise qu’est interdit "tout matériel injurieux, raciste, xénophobe, sexiste, religieux, politique ou illicite", ainsi que l’expression et la diffusion de messages du même type. Les tatouages tels que portent ces Ukrainiens, parfois sanctionnés dans les stades de football pour motif d’"exhibition de signes nazis", contreviennent à ce règlement. "Bien sûr que des symboles extrémistes comme la svastika sont officiellement interdits dans les Championnats d’Europe, rapelle Rafal Pankowski, ancien coordinateur du projet Respect et Diversité pour l’UEFA à l’Euro 2012 et membre de l’association de lutte contre le racisme Never Again.

Ces amis ukrainiens de Hollande auraient dû repérés et expulsés du stade.
Il n'est pas avéré que la police les a interpellés.
"Si l’UEFA réagit, l’Ukraine pourrait même être punie d’une sanction financière." Six spotters ukrainiens, ces policiers chargés d'assister leurs homologues français pour repérer les supporteurs fauteurs de trouble venus de leur pays, sont en effet présents en France durant l'Euro de foot. 
Pour l’instant, l'UEFA n'a pas communiqué officiellement.

L'Euro 2016 en France est-il en train de devenir le championnat d'Europe des dérapages des supporteurs ?

Une intolérable banalisation s'installe jour après jour.
Des brèves échauffourées ont éclaté dans la tribune hongroise du stade Vélodrome à Marseille avant le coup d'envoi d'Islande-Hongrie. Deux groupes de fans hongrois, séparés par une simple rambarde, ont voulu se rejoindre, ce que les stadiers ont refusé. Un échange de coups s'en est suivi et l'intervention des CRS a été nécessaire pour ramener le calme. Puis, pour parachever le tout, le bref allumage d'un fumigène en tribune, alors qu'ils sont interdits dans les stades. Surtout, un groupe de supporteurs hongrois a été photographié (ci-dessus) faisant un salut nazi en tribunes.

Après les bagarres entre hooligans russes et anglais à Marseille. 20 Russes, dont l'ultranationaliste Alexandre Chpryguine, font l'objet d'arrêtés de reconduite à la frontière pour "trouble à l'ordre public". Au total, 43 Russes avaient été interpellés mardi dans leur car à Mandelieu-la-Napoule (Alpes-Maritimes), puis placés en garde à vue.
Trois ont été jugés et condamnés à 12, 18 et 24 mois de prison ferme après avoir été reconnus sur des images de vidéosurveillance, lors de violentes "chasses aux Anglais" lors du Russie-Angleterre sur le Vieux-Port. Le parquet a estimé que, parmi les 20 autres expulsés samedi, se trouvent des hooligans violents et extrêmement préparés.

Supporteurs ukrainiens  arborant (au centre) des tatouages néonazis 
lors de la rencontre contre l'Irlande du Nord.





L'allumage de fumigènes en tribune est également interdit dans les stades.
Lundi, l'UEFA doit juger la Croatie et la Turquie pour des jets de fumigènes par leurs supporteurs en plein match.

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