samedi 12 mars 2016

Quatre jeunes femmes, dont trois ados, arrêtées pour menaces d'attentats à Paris

Les filles aussi ont bien le droit de commettre des attentats !

Les féministes Laurence Rossignol ou Caroline de Haas leur nient-elles cette égalité avec les hommes ?

Deux antécédents
L'une d'entre elle polémique sur sa "radicalisation"
Elles prétendaient vouloir perpétrer des attentats "semblables à ceux du 13 novembre". Quatre jeunes femmes, dont trois adolescentes, ont été arrêtées cette semaine et présentées vendredi 11 mars à un juge à Paris. Ces jeunes, dont trois sont mineures, avaient évoqué leurs projets sur internet, a-t-on appris de sources policières.

Les quatre "s'échangeaient des messages sur le réseau social Facebook" dans lesquels elles affirmaient vouloir commettre des attentats "dans des lieux de rassemblement" mais "aucun élément matériel ne vient à ce stade étayer ces menaces", a expliqué une de ces sources. Ainsi, leurs intentions exprimées  publiquement sur Facebook ne seraient pas des "éléments matériels"...

Les services de la DGSI ont repéré  les jeunes femmes sur  Facebook où elles s'entendaient sur un projet d'attentat visant le Casino de Paris, une salle de spectacle parisienne très fréquentée par les touristes étrangers. 

Seraient-elles musulmanes sans qu'on le sache: les sources ne le précisent pas...
Deux de ces islamistes sont sœurs et elles n'ont jamais rencontré les deux autres protagonistes qui ne se connaissent pas non plus, selon ce qu'on en sait pour l'heure. Toutes quatre habitent "dans des villes différentes", révèle une source policière. Trois sont âgées de 14 et 15 ans et la quatrième est majeure, a précisé cette source.


Alors que la sénatrice Rossignol -future sous-ministre aux personnes âgées- accusait ses compatriotes de "lâcheté collective" quand elle fut victime en 2013 d’un banal vol au distributeur automatique de billets, cela quelques mois après les tragiques tueries de mars 2012 à Toulouse et Montauban qui ont fait 7 morts (dont quatre civils et trois militaires dont un de confession musulmane),
sur Mediapart, l'ex-secrétaire générale de l'UNEF et ancienne conseillère de Najat Vallaud-Belkacem aux Droits de la femme, de Haas Caroline, donne la priorité à la lutte contre le sexisme et l'homophobie sur la guerre à l'islamophobie et au terrorisme islamique. Ainsi explique-t-elle qu'elle a renoncé à participer au meeting du 6 mars contre l’islamophobie et les dérives sécuritaires, au motif que si la fréquentation d’ATTAC, de la Fondation Copernic, d’Ensemble ou du Parti Communiste Français lui sied bien, en revanche deux organisations qu'elle qualifie de "sexistes et homophobes", hérissent le poil blond de la sectaire, l’UOIF (Union des Organisations Islamiques de France), qui a soutenu la Manif pour tous et refuse le droit à l’avortement et PSM (Participation et spiritualité musulmanes) qui organise des réunions communes avec Alliance Vita. Cette proche de Vallaud-Belkacem - qui donne d'elle-même un autoportrait marxiste et raciste de "militante féministe blanche, issu d’un milieu bourgeois"- est une femme de dialogue... Alors que quatre jeunes filles sont à la dérive, cette mère de deux enfants se pose donc la question existentielle sur le site trotskiste : "se battre contre l'islamophobie et le racisme avec des anti-féministes et des homophobes, c’est quoi le plan ?"

La bande des quatre a été entendue lors de leur garde à vue et
deux des mineures ont été relâchées.
Les deux autres, nées respectivement en novembre 2000 (15 ans) et en décembre 1998 (17 ans), ont été déférées vendredi après l'ouverture d'une information judiciaire pour "association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste".

Le pouvoir fait diversion dans le climat actuel de crise sociale

En effet, les enquêteurs n'ont pas attendu que le plan d'attaque des jeunes femmes ait abouti pour le prendre le projet au sérieux, au risque de passer à côté de renseignements sur les filières d'armes. 

Le Parquet de Paris, c'est-à-dire le ministère de la Justice, a d'ailleurs confirmé que la police a agi - dans la précipitation - au stade d'un "projet intellectuel", alors que, dans leurs échanges, les adolescentes évoquaient l'idée de se procurer des armes à Molenbeek, en Belgique, ville d'origine des frères Abdeslam ou d'Abdelhamid Abaaoud, notamment. Lors des perquisitions aux domiciles des mineures, les enquêteurs n'ont donc pu découvrir ni arme, ni explosif. 

D'après les premiers éléments du profil des deux mises en examen, Patrick Amoyel, pédopsychiatre et spécialiste du djihadisme, a le sentiment que
les deux adolescentes appartiennent à "une catégorie de velléitaires", avec "l'idée de faire les choses sans forcément passer à la réalisation pour se faire mousser, pour se donner des sensations".
La sécurité devant la salle de spectacle parisienne visée a néanmoins été renforcée vendredi soir et le sera tout le week-end.

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