Des "associations" ont-elles joué un rôle dans l'incendie, heurts avec les forces de l'ordre et camions caillassés ?
Des violences ont émaillé la première journée du démantèlement d'une partie du campement de migrants clandestins, a-t-on appris auprès de la préfecture.
Des violences ont émaillé la première journée du démantèlement d'une partie du campement de migrants clandestins, a-t-on appris auprès de la préfecture.
Caillassage contre gaz
A partir de 15 heures, lundi 29, le chaos et la violence se sont installés dans la zone sud du bidonville où Valls et Cazeneuve ont commencé à détruire les abris de fortune des clandestins, avec l'autorisation du tribunal administratif, le 25 février, à l’exception des lieux de vie collectifs.
Pour Maya Konforti, de l’association 'L’Auberge des migrants', présente de jour dans la "jungle" et depuis 8 heures ce matin-là, la confusion s’est installée "lorsqu’une grenade lacrymogène tombée sur une cabane l’a enflammée," accuse-t-elle.
Ensuite, le ton est monté, assure-t-elle, mettant bien l'accent sur la violence des policiers de Cazeneuve. Des jeunes migrants ont jeté des pierres sur les forces de l'ordre et les CRS ont riposté à coups de grenades lacrymogènes. Pour contrer les charges successives des policiers et ralentir leur avancée, Le Monde justifie les jets de pierres, malgré la décision du tribunal et le feu vert du ministre Cazeneuve à la préfète... On ne soupçonne pourtant pas les policiers d'être les auteurs des incendies qui ont provoqué des explosions de bouteilles de gaz dans des cabanes en feu, des cris et des mouvements de foule en panique.
On notera le parti-pris des incrustations partisanes du reportage proposé par le quotidien Le Monde: "les CRS ont tiré de nombreuses grenades lacrymogènes," etc...
Le ministre de l’Intérieur, Bernard Cazeneuve, a dénoncé ces violences
Ils assurent ne pas être des terroristes,
mais se présentent masqués
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VOIR et ENTENDRE la presse étrangère mettre le pouvoir en accusation pour n'avoir pas tenu son engagement de ne pas appeler les bulldozers:
Right now in the Jungle "no bulldozers" the French authorities promised pic.twitter.com/0AXwvjxSae— alex thomson (@alextomo) 29 février 2016
La nuit de lundi à mardi a été plutôt calme, selon des "sources concordantes," précise l'agence de presse gouvernementale. "Nous avons comptabilisé des regroupements de migrants à plusieurs reprises le long de la rocade, mais de manière sporadique et sans violence", selon la préfecture du Pas-de-Calais, apaisante.
A noter le parti-pris du quotidien Le Monde, par le choix de son illustration accusatrice :
La zone sud de la "jungle", le plus grand bidonville de France, compte, selon les sources, entre 800 et 3.450 habitants.
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