Que reproche l'Allemagne aux Algériens et Marocains ?
L'Allemagne envisage des mesures pour accélérer le rapatriement des demandeurs d'asile déboutés venant d'Algérie et du Maroc
Des manifestantes interpellent le pouvoir:
"Qui sont-ils? Que disent-ils? Ca nous plonge dans l'angoisse" |
Elle a notamment prévu de les placer dans des centres spécifiques de rapatriement.  Plus de 5.000 migrants sont concernés. Ici, des migrants font la queue devant le Bureau de la santé et des affaires sociales à Berlin le 1er décembre. En août 2015, l'Allemagne était la première destination européenne des demandeurs d’asile et peinait à gérer l’afflux de 218.221 réfugiés depuis janvier - une hausse de 125 % par rapport à la même période en 2014. Ils viennent majoritairement de Syrie et des Balkans, mais aussi d’Afghanistan, d’Irak, du Pakistan et d’Erythrée. Les nouveaux réfugiés s’ajoutent aux précédents dont la situation n’a pas été résolue. Partout dans le pays, les centres d’hébergement sont saturés. Aucun ne parle allemand et certains souffrent de problèmes cardiaques et de stress post-traumatique. Tous sont livrés à eux-mêmes et passent leurs journées à faire la queue devant divers services administratifs.
Les employés eux-mêmes ont adressé un plaidoyer aux autorités, via le quotidien Tagesspiegel, pour souligner un manque de moyens. Les ONG aussi se mobilisent : la Croix-Rouge a établi un centre d’accueil dans un bâtiment désaffecté à Karlshorst, dans l’est de Berlin. Les Johanniter (association protestante de secours) et la mission évangélique (Berliner Stadtmission) ont envoyé des bénévoles pour offrir les premiers soins et faciliter la communication entre autorités et "réfugiés" ou plus exactement "migrants". Ils sont également présents pour apaiser les tensions avec les forces de l’ordre, car devant ces illégaux à bout de nerfs s’alignent des fourgons de policiers armés jusqu’aux dents.
Dans la foule, des "merci l’Allemagne !" sont moins reconnaissants qu'ironiques, quoi qu'en dise la presse française.
Marche arrière dans la politique migratoire allemande
Les "événements" du Nouvel An à Cologne - en fait des agressions sexuelles de masse, pour tout dire - , qui ont donné lieu à 670 plaintes dont 330 pour violences sexuelles, ou "tripotages de fesses", selon un dessin de l'odieux Riss, patron vautré sur le lit de provocations déstabilisantes des communautés (donc des Etats) et de pièces d'or de son hebdomadaire anarcho-révolutionnaire Charlie hebdo, sont amenés à durcir le discours sur la question des migrants en Allemagne.
Une situation devenue ingérable impose à l'Allemagne de refouler les indésirables et d'accélérer le rapatriement des demandeurs d'asile déboutés venant d'Algérie et du Maroc, en les plaçant dans des centres spécifiques de rapatriement. "Tout va dans le sens d'un placement des migrants originaires d'Afrique du Nord et sans perspective d'installation dans les centres de Bamberg et Manching", a expliqué au journal Die Welt am Sonntag le président du groupe parlementaire CSU en Bavière.
Les autorités devraient mettre un terme à la dispersion des Algériens et des Marocains dans des centres d'accueil à travers le pays.
Les migrants d'Afrique du nord seraient être rassemblés dans les centres de Bamberg et Manching (Bavière), jusqu'à ce que leurs demandes d'asile soient examinées, comme c'est déjà le cas pour les demandeurs en provenance des Balkans qui ont peu de chances d'obtenir l'asile. Les ressortissants d'Albanie, de Bosnie, du Kosovo, de Macédoine, du Monténégro et de Serbie n'ont qu'une perspective très faible de pouvoir s'installer en Allemagne.
Berlin souhaiterait ajouter le Maroc et l'Algérie à cette liste.
Le nombre de demandeurs d'asile algériens en Allemagne était de 2.296 personnes en décembre, contre 847 en juin, tandis que les demandeurs marocains étaient 2.896 contre 368 sur les mêmes périodes, selon le ministère de l'Intérieur.
Cette décision a été annoncée dans un contexte politique tendu et après des perquisitions samedi à environ 50 km de Cologne, dans un quartier connu pour abriter une importante population immigrée, notamment du Maghreb. Une quarantaine de personnes originaires d'Afrique du nord y ont été arrêtées pour séjour illégal en Allemagne et une dizaine d'autres pour possession de drogue, vol ou possession d'arme, a affirmé la police.
Plus d'une centaine de femmes ont été victimes d'attouchements sexuels le 31 décembre à Cologne, durant la Nuit de la Saint-Sylvestre, aux abords de la gare centrale. Les premiers témoignages recueillis portaient à croire qu'il s'agissait d'individus "d'apparence arabe ou nord-africaine", qui ont encerclé en foule les victimes et commis des vols, voire des agressions sexuelles. "Sur les 31 agresseurs connus par leur nom, 9 sont Algériens, 8 sont Marocains, 4 sont Syriens. Au total, 29 d'entre eux possèdent un titre de séjour", avait précisé Tobias Plate, porte-parole du ministère allemand de l'Intérieur.
Une situation devenue ingérable impose à l'Allemagne de refouler les indésirables et d'accélérer le rapatriement des demandeurs d'asile déboutés venant d'Algérie et du Maroc, en les plaçant dans des centres spécifiques de rapatriement. "Tout va dans le sens d'un placement des migrants originaires d'Afrique du Nord et sans perspective d'installation dans les centres de Bamberg et Manching", a expliqué au journal Die Welt am Sonntag le président du groupe parlementaire CSU en Bavière.
Les autorités devraient mettre un terme à la dispersion des Algériens et des Marocains dans des centres d'accueil à travers le pays.
Les migrants d'Afrique du nord seraient être rassemblés dans les centres de Bamberg et Manching (Bavière), jusqu'à ce que leurs demandes d'asile soient examinées, comme c'est déjà le cas pour les demandeurs en provenance des Balkans qui ont peu de chances d'obtenir l'asile. Les ressortissants d'Albanie, de Bosnie, du Kosovo, de Macédoine, du Monténégro et de Serbie n'ont qu'une perspective très faible de pouvoir s'installer en Allemagne.
Berlin souhaiterait ajouter le Maroc et l'Algérie à cette liste.
Le nombre de demandeurs d'asile algériens en Allemagne était de 2.296 personnes en décembre, contre 847 en juin, tandis que les demandeurs marocains étaient 2.896 contre 368 sur les mêmes périodes, selon le ministère de l'Intérieur.
Cette décision a été annoncée dans un contexte politique tendu et après des perquisitions samedi à environ 50 km de Cologne, dans un quartier connu pour abriter une importante population immigrée, notamment du Maghreb. Une quarantaine de personnes originaires d'Afrique du nord y ont été arrêtées pour séjour illégal en Allemagne et une dizaine d'autres pour possession de drogue, vol ou possession d'arme, a affirmé la police.
Plus d'une centaine de femmes ont été victimes d'attouchements sexuels le 31 décembre à Cologne, durant la Nuit de la Saint-Sylvestre, aux abords de la gare centrale. Les premiers témoignages recueillis portaient à croire qu'il s'agissait d'individus "d'apparence arabe ou nord-africaine", qui ont encerclé en foule les victimes et commis des vols, voire des agressions sexuelles. "Sur les 31 agresseurs connus par leur nom, 9 sont Algériens, 8 sont Marocains, 4 sont Syriens. Au total, 29 d'entre eux possèdent un titre de séjour", avait précisé Tobias Plate, porte-parole du ministère allemand de l'Intérieur.
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