Alain Juppé, favorable à des frappes aériennes contre l'Etat islamique
Le maire de Bordeaux ne veut pas y aller tout seul
Il a en effet précisé que ces raids devraient avoir lieu dans le "cadre d'une coalition". rançois Hollande pourrait donc être poussé à se positionner lundi lors de sa 6e conférence de presse à l'Elysée.
"Aujourd'hui, devant la menace que constitue Daech, il faut étendre ces frappes aériennes" contre le groupe Etat islamique en Syrie, a déclaré le maire de Bordeaux, ce dimanche, au Grand Rendez-Vous Europe 1/Le Monde-i-télé. "Je suis favorable à l'extension des frappes aériennes qui existent aujourd'hui en Irak, dans le cadre d'une coalition, en territoire syrien", a-t-il précisé.
Alain Juppé a toutefois reconnu que leur efficacité est limitée.
"On le voit bien aujourd'hui en Irak: cela a permis tout juste de stabiliser la situation et pas réellement de faire reculer Daesh".
Ces frappes aériennes doivent-elles être accompagnées d'un déploiement des troupes au sol?
L'ex-Premier ministre d'il y a 25 ans (1995-1997) a écarté cette possibilité. "Nous risquons si nous nous engageons dans cette voie de nous mettre dans un guêpier de même nature que celui que la coalition internationale a connu en Afghanistan, ou les Américains avec leurs alliés en Irak."
"L'Europe est tétanisée"
"C'est aux pays de la région de faire le job", a estimé Alain Juppé, pointant les pays arabes et la Turquie.
Il a également souligné la nécessité de "chercher une solution politique".
"Ce qui me navre, c'est que l'Europe est tétanisée et ne prend aucune initiative forte", a-t-il regretté.
— AA (@Phelpsia) 6 Septembre 2015
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