Le marché du travail en France aussi trouble que le parcours d'Ayoub El Khazzani
Ce djihadiste marocain a séjourné au moins trois mois en France, début 2014
Soupçonné d'avoir voulu commettre une tuerie à bord d'un train Thalys Amsterdam-Paris vendredi dernier et interpellé en gare d'Arras, Ayoub El Khazanni a pu travailler pour une société de téléphonie mobile pendant deux des trois mois qu'il a passés en France. L'opérateur Lycamobile lui avait accordé un CDD de trois mois début 2014, mais son contrat avait été écourté faute de papiers en règle.  Alors que sa garde à vue continue, l'islamiste nie avoir voulu commettre un acte terroriste, affirmant avoir trouvé, par hasard, les armes dont il était porteur.
Son employeur a préféré parler
Lundi 24, son ex-employeur, Alain Jochimek, directeur général de l'opérateur de téléphonie mobile Lycamobile, a fourni la première preuve tangible de sa présence dans l'hexagone.
"Il a effectivement travaillé chez nous sur un CDD de trois mois: du 3 février 2014 jusqu'au 3 avril 2014", mais Lycamobile "a dû mettre fin à ce contrat au bout de deux mois car les papiers qu'il avait présentés ne lui permettaient pas de travailler en France", a indiqué le patron de l'opérateur téléphonique dans un entretien à France Info. "Distribuer des prospectus" "Il était promoteur, ce qui consistait à distribuer des prospectus et mettre des posters dans les boutiques. Je crois pouvoir vous dire que ça se passait plutôt pas mal", a-t-il ajouté.
Le père d’Ayoub El Khazzani accuse Lycamobile
Le père estime que l'employeur est responsable de son changement de comportement et de sa radicalisation.
Répondant au père d'Ayoub El Khazzani qui aurait accusé Lycamobile d'être responsable de son changement de comportement, Alain Jochimek a estimé que c'était "absolument ridicule". "Dire que Lycamobile forme des terroristes, c'est peut-être un peu fort quand même!", s'est indigné Alain Jochimek.
Reste aux chômeurs français à se porter partie civile
L'action de groupe ("class action") ou "recours collectif" permet à des individus d'intenter un procès au nom de tous ceux qui estiment avoir subi un préjudice similaire, parfois même, au nom de millions de consommateurs. Les clients peuvent ainsi se regrouper contre des opérateurs qui se seraient entendus pour gonfler leurs prix, par exemple. Et pourquoi pas les demandeurs d'emploi, puisque seuls les litiges liés à la santé et l'environnement sont exclus.
L'instauration des actions de groupe est une promesse de François Hollande pendant sa campagne.Les clients doivent passer par l'une des 16 associations de consommateurs reconnues d'utilité publique (CLCV, UFC-Que Choisir, etc..) et non par le biais d'un avocat. La procédure d’action de groupe est en vigueur depuis le 1er octobre 2014. Yapuka !
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