jeudi 11 juin 2015

Favorable aux salles de shoot, Marisol Touraine "en pétard" contre les élus de régions viticoles


Marisol Touraine "regrette que la loi Macron serve à détricoter la loi Evin" !
La loi Macron, plus fourre-tout que prévu

Les salles de shoot,
c'est pas pour les alcoolos
La ministre de la Santé a regretté que "la loi Macron serve à détricoter la loi Evin". Elle a laissé éclater sa "colère" après la modification par les députés  d'une disposition contrôlant la publicité pour l'alcool.

"Le vote de cette nuit est un coup dur porté à la santé publique. Je regrette que la loi Macron serve à détricoter la loi Evin", a déclaré la ministre à son arrivée au congrès de la Mutualité française à Nantes, en ajoutant son souhait que "la suite du débat parlementaire permette de rétablir la loi Evin". 


Le gouvernement ne contrôle plus rien 

Occupé à sauver le footballeur catalan de Matignon, l'exécutif s'est fait déborder à l'Assemblée. On savait le premier ministre envahi par l'ivresse du pouvoir qui conduit au fossé, comme ce fut le cas avec sa virée familiale à Berlin en jet gouvernementale aux frais de la princesse pour la finale de la Ligue des champions qui opposait la Juventus au Barça. 

Marisol Touraine a soutenu que "la loi Evin permet depuis 30 ans d'encadrer, et non pas d'interdire, la publicité pour l'alcool". "Cet équilibre entre les intérêts de santé publique et les intérêts économiques fonctionnait bien. Il ne fallait pas y toucher", a-t-elle estimé, en évoquant les "50.000 personnes qui meurent chaque année des conséquences d'une consommation excessive d'alcool", en dépit de la loi Evin.

La ministre Marisol Touraine n'a pas dissimulé son échec en souhaitant, lors du congrès de la Mutualité française à Nantes, que "la suite du débat parlementaire permette de rétablir la loi Evin". Lors d'une nouvelle lecture du projet de loi Macron en commissiondans la nuit de mercredi à jeudi, pour glisser subrepticement un renforcement du contrôle, les députés ont en effet modifié la loi Evin (1991), en refusant de revenir sur un amendement du Sénat distinguant information et publicité sur l'alcool. Le gouvernement avait demandé la suppression de cet amendement du sénateur Gérard César (Les Républicains, ex-UMP de Gironde).

A force d'ajouts et de retraits, souvent de nuit,
personne ne sait plus ce que contient ce flacon Macron.

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