vendredi 27 février 2015

Révolution culturelle islamiste: destructions dans un musée de Mossoul

"Sens de l'Histoire": la révolution maoïste a produit le totalitarisme islamiste

"Guerre de civilisation", "barbarie" socialiste, "fascisme hitlérien" ou totalitarisme khmer rouge... 

Un vidéo montre des islamistes en train de détruire des statues pré-islamiques à coups de masse. D'une durée de cinq longues minutes, elle a été fièrement mise en ligne jeudi par le groupe djihadiste Etat islamique, autrement connu comme Daesh.
Ils ont vandalisé les collections du musée de Mossoul, qui renferment des objets inestimables des périodes assyrienne et hellénistique, datant de plusieurs siècles avant l'ère chrétienne. Dans une autre scène de cette vidéo, les islamistes ont également recours à un perforateur pour défigurer un imposant taureau ailé assyrien en granit, sur le site archéologique de la porte de Nergal à Mossoul, ville contrôlée par les djihadistes depuis l'été. Ce taureau a un jumeau, exposé au British Museum de Londres. "Fidèles musulmans, ces sculptures derrière moi sont des idoles pour les peuples d'autrefois qui les adoraient au lieu d'adorer Dieu", déclare un fanatique en s'adressant à la caméra.

L'UNESCO demande une réunion de crise du Conseil de sécurité

La directrice générale de l'Unesco a demandé jeudi une réunion de crise du Conseil de sécurité des Nations unies après les destructions par les djihadistes de l'État islamique de sculptures pré-islamiques au musée de Mossoul, dans le nord de l'Irak. "Cette attaque est bien plus qu'une tragédie culturelle, c'est également une question de sécurité parce qu'elle alimente le sectarisme, l'extrémisme violent et le conflit en Irak", a dénoncé la responsable de l'Unesco, Irina Bokova, dans un communiqué après la diffusion d'une vidéo mise en ligne par l'EI. "C'est pourquoi j'ai immédiatement contacté le président du Conseil de sécurité pour lui demander de convoquer une réunion d'urgence du conseil sur la protection du patrimoine irakien en tant qu'élément faisant partie intégrante de la sécurité du pays", a-t-elle précisé.
Ces destructions étaient une violation de la résolution 2199 adoptée par le Conseil de sécurité de l'ONU début février pour tenter d'empêcher le trafic des antiquités volées en Irak et en Syrie, et qui sont considérées comme une source-clé de financement pour le groupe EI.



Les djihadistes de l'EI détruisent des... par 6MEDIAS

La classe politique réagit aux destructions dans un musée de Mossoul.










Une alarmante parenté entre les islamistes de l'Etat islamique avec les communistes révolutionnaires chinois 

La grande révolution culturelle prolétarienne déclenchée par le président Mao e1966 constitue l'un des événements les plus tragiques de l'histoire chinoise contemporaine, dont le retentissement international reste considérable.

 Soirée Dazibao sur les thèmes
de l’environnement et
du développement durable
(
3 juin 2010 à Rennes)
Comme le candidat Hollande qui donnait la priorité aux jeunes, Mao voulait consolider son pouvoir en s'appuyant sur la jeunesse du pays. Comme Valls qui cherche des noises à Gérard Bapt, le grand timonnier souhaitait purger le Parti communiste chinois (PCC) de ses éléments "révisionnistes". Les "gardes rouges", fanatiques inspirés du Petit Livre rouge, devinrent le bras actif de cette révolution culturelle. Les intellectuels, de même que les cadres du Parti, furent alors publiquement humiliés, les élites bafouées, les valeurs culturelles chinoises traditionnelles et certaines valeurs occidentales dénoncées au nom de la lutte contre les "quatre vieilleries" (idées, culture, habitudes, coutumes): les révisionnistes visaient à éradiquer les valeurs traditionnelles. C'est ainsi que des milliers de sculptures et de temples (bouddhistes pour la plupart) furent détruits. 

L'expression politique s'est libérée par le canal des "dazibao", affiches placardées par lesquelles s'expriment les jeunes révoltés. La période de chaos qui s'ensuivit mena la Chine au bord de la guerre civile.
"Mur des cons" du Syndicat de la Magistrature
hébergé par le ministère de l'Intérieur
Dazibao chinois
Cette agitation permet à Mao de reprendre le contrôle de l'État et du Parti communiste. La Révolution culturelle est responsable de la mort de centaines de milliers de personnes. Certains auteurs, comme le sinologue Jean-Luc Domenach ou l'historien Stéphane Courtois dans l'ouvrage collectif Le Livre noir du communisme, estiment le nombre de morts à plusieurs millions.

En... mars 2001, les Bouddhas de Bâmiyân furent détruits par les Taliban: 
Statue du grand Bouddha avant 
et après sa destruction en mars 2001
les trois statues monumentales de Bouddha (53, 28 et 10 m de haut) furent délogées de la paroi d'une falaise de la vallée de Bâmiyân au centre de l'Afghanistan, après quinze siècles d'existence et de respect.
Après la destruction, le mollah Omar, chef des taliban d'Afghanistan, déclara qu'il était "fier de tous les taliban qui avaient participé à la destruction de cette horreur impie synonyme d'une religion pour dégénérés."


Or, la notion d'"art dégénéré" renvoie à la position officielle adoptée par le régime nazi pour interdire l'art moderne.


Au Cambodge, les Khmers rouges, fanatiques communistes d'inspiration maoïste qui dominèrent le pays de 1975 à 1979Leurs dirigeants avaient été formés durant leur séjour en France, dans les années 1950, au plus fort de la période stalinienne, et les milieux universitaires et politiques français portent une lourde responsabilité. Patron du parti communiste cambodgien, puis premier ministre du Kampuchéa, Pol Pot est toutefois sorti non diplômé de l'École d'ingénieurs en radioélectricité de Paris. De la Révolution culturelle chinoise ils gardèrent l'anti-intellectualisme et la négation de la culture.

Les Khmers rouges bénéficient du soutien d'un ensemble de pays occidentaux.
Eglise copte saccagée en Egypte
Comme c'est aujourd'hui le cas d'Obama qui soutient les rebelles de Kiev et de Tchernobyl en Ukraine contre les Ukrainiens russophones et la Russie de Poutine, au Cambodge, les États-Unis continuèrent de reconnaître comme légitime le gouvernement du Kampuchéa démocratique (communiste) pour marquer leur opposition à l'occupation vietnamienne soutenue par l'URSS. Ils s'allièrent pour l'occasion à la République populaire de Chine, à qui ils laissèrent carte blanche sur le problème cambodgien. La Chine fournit des armes aux Khmers rouges, tandis que les États-Unis et le Royaume-Uni apportaient leur soutien à l'ensemble des mouvements de guérilla contre les Vietnamiens (dont les Khmers rouges). L'aide financière américaine aux Khmers rouges se serait montée à 84,5 millions de dollars entre 1980 et 1986.
Les Khmers rouges ordonnèrent le déplacement des populations des villes à la campagne et tout ce qui pouvait évoquer la civilisation urbaine, l'industrie, les hôpitaux, les écoles ou les administrations fut anéanti. Cet exode forcé fit des centaines de milliers de nouvelles victimes. 
Caractère spécifiquement raciste des exactions khmères rouges à l'égard des minorités ethniques du Cambodge. 
Les Chams, ethnie musulmane dite "Khmers islam", fait l'objet d'un traitement particulier de la part de Pol Pot, qui les considère comme privilégiés. Concernant le bouddhisme, religion majoritaire au Cambodge, Pol Pot prévoit la sécularisation forcée de tous les bonzes et leur mise au travail dans les rizières. La communauté catholique du Cambodge, urbaine et associée au souvenir de la colonisation française de l'Indochine, mais très minoritaire, est proportionnellement l'une des plus touchées parmi les groupes ethniques et religieux. La cathédrale de Phnom Penh est, avec la Banque nationale du Cambodge, le seul édifice à être totalement rasé en 1975 par les Khmers rouges.
Les Khmers rouges avaient interdit l'accès au site d'Angkor aux visiteurs, mais les pillards purent en revanche y prospérer.

3 commentaires:

  1. Si ça leur plaît de s'amuser . Après tout, pendant ce temps là, ils n'égorgent personne et puis s'ils veulent finir cons comme des balais grand bien leur fasse.

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  2. C'était mieux avant, franchement ?

    Le déboulonnage de biens culturels à Mossoul est, tout le monde l'aura compris, d'inspiration révolutionnaire-conservatrice. Mais quels esprits réellement libres sont prêts à soutenir avec moi que cette liquidation de l'âge des cavernes, pour un retour original à un paysage économique, purifié de tous stigmates étatiques et excroissances religieuses, est résolument moderne, parce que commise, à l'évidence, sous l'impulsion irrépressible d'une interprétation littérale du septième couplet de la Marseillaise, dit « des enfants » qui sont aussi soldats et martyrs comme il apparaît à la relecture de celui-ci :

    « Nous entrerons dans la carrière
    Quand nos aînés n’y seront plus
    Nous y trouverons leur poussière
    Et la trace de leurs vertus (bis)
    Bien moins jaloux de leur survivre
    Que de partager leur cercueil
    Nous aurons le sublime orgueil
    De les venger ou de les suivre ! »

    Je crois au passage avoir également mis en lumière, et cela de façon définitive, les origines gauloises de l'ectoplasme islamique. Les gaulois en effet étaient des coupeurs de têtes redoutables, qu'ils postaient devant chez eux, pour impressionner leurs visiteurs. Nos ancêtres sont donc parmi nous. Sachons les fêter, en les conduisant à l'autel pour y être sacrifiés, selon le rite républicain.

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  3. et a part constater que faisons nous? ,encore qques mois et on va trouver des politiciens et des intelectuels prets a conseiller des negociations avec daesh et de nouveaux accords d'evian?

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