samedi 6 décembre 2014

Hollande va sortir plus d' 1 milliard d'euros en faveur de la Côte d'Ivoire

Il gèle les salaires des fonctionnaires

C'est le prix payé par les Français pour que la présidentielle ivoirienne se déroule "dans la transparence et le pluralisme" 
en octobre 2015
,
Le socialiste français et
le libéral ivoirien
selon le président Hollande qui en a fait l'annonce ce jeudi.
Cette somme constitue la deuxième tranche d'un contrat de désendettement et de développement (C2D) conclu entre les deux pays, la première s'étant élevée à 630 millions d'euros pour la période 2012-2015. Le 29 juin 2012, les créanciers du Club de Paris avaient décidé d’annuler plus de 1,7 milliard d'euros de créances, ce qui représente l’effort d’annulation incombant au Club de Paris (groupe de créanciers présidé depuis 1956 par la France, c'est-à-dire par le directeur général du Trésor, DGT) dans le cadre de l’I-PPTE (initiative pays pauvres très endettés) renforcée. Les créanciers du Club de Paris ont par ailleurs confirmé leur volonté d’accorder un allègement de dette additionnel sur une base bilatérale, pour un montant de 4,7 milliards d’euros

Hollande promet un nouveau milliard qui ne sera donc jamais remboursé.
"Nous nous sommes mis d'accord sur le montant d'une deuxième tranche de plus d'un milliard d'euros, qui portera sur des secteurs prioritaires pour la Côte d'Ivoire et pour la France : éducation, santé, développement urbain et infrastructures de transports, tout en poursuivant une coopération en matière de justice", a déclaré le président français à l'issue d'un entretien avec son homologue ivoirien Alassane Ouattara, qu'il a reçu à l'Élysée. Lorsque les porte-parole de la diversité et ceux qui inondent les ondes de beaux sentiments altruistes s'indignent des mauvais traitements jadis infligés aux Africains par l'ancienne puissance colonisatrice, ils se moquent éhontément des travailleurs français qui culpabilisent depuis plusieurs générations, tout en renflouant constamment les finances africaines par leur travail quand ils en ont, mais en subissant néanmoins les remontrances des Africains nés en France qui leur serinent qu'ils ont envers eux une dette éternelle et que sans eux la France ne serait pas ce qu'elle est !... Que seraient toutefois la Côte-d'Ivoire - ou le Mali -sans l'aide française à fonds perdus?    

Le président français a souhaité
que l'élection présidentielle ivoirienne puisse avoir lieu "dans la transparence et le pluralisme". "Ca ne dépend pas que du président Ouattara (ADO); il convient que les forces qui veulent se présenter au scrutin puissent le faire librement et veuillent le faire", a-t-il précisé. Parce qu'il est économiste de profession ayant notamment travaillé au FMI, ADO devait tirer le Côte d'Ivoire de l'ornière, il y a plus de trois ans. Mais des violences armées interviennent encore régulièrement dans le pays et il a toujours pour tâche de réconcilier les Ivoiriens, d'autant que les partis d'opposition accusent son armée de perpétrer des exactions contre des partisans de son prédécesseur et sa justice de se livrer à une "justice des vainqueurs". 
Le bon déroulement de ce scrutin est primordial pour la Côte d'Ivoire, plongée après la présidentielle de 2010 dans des affrontements entre les partisans de l'ex-président Laurent Gbagbo et les soutiens de Ouattara. Les violences avaient fait plus de plus de 3.000 morts.

Les Français paient des impôts pour  préserver la "stabilité" du pays. 

Hollande veut "encourager, appuyer le développement de la Côte d'Ivoire", s'est justifié le socialiste français qui considère -à la différence du contribuable- que " ça ne coûte rien, c'est l'Etat qui paye", selon lui, à propos du coût des emplois d'avenir... L'Express et le Monde volèrent alors au secours de la "gauche molle" suite à l'indignation générale des Français et soutinrent que c'est l'Etat qui prend en charge les emplois d'avenir et non pas les communes, les départements ou les régions... Comme si, quoi qu'en disent Hollande et sa presse aux régimes fiscaux spéciaux, ce n'étaient pas les Français qui payaient, au bout du compte et dans tous les cas de figure. Nul doute que cette presse, comme aussi Rokhaya Diallo et ses Indivisibles ou la franco-algérienne Houria Bouteldja et ses Indigènes de la République (qui distillent un discours fondé sur "la rancœur et la haine", selon le magazine Marianne) continueront d'assurer que la Côte d'Ivoire est une chance pour la France et que ce ne sont pas les Français qui entretiennent les Côte d'Ivoiriens, mais l'inverse ? Ce n'est ni Le Monde, ni L'Obs, ni Libération qui prendra le parti des contribuables.

Seul le président Ouattara est pour l'instant candidat déclaré pour 2015 
Mais, pour les partenaires de ce pays, la participation du Front populaire ivoirien (FPI), créé par Laurent Gbagbo (ici avec Lang et Le Guen), est essentielle à la réussite du scrutin. C'est bien à quoi Laurent Fabius travaille. (lien PaSiDupes)

L'ex-président socialiste, poursuivi pour "crimes contre l'humanité", est actuellement détenu par la Cour pénale internationale (CPI) à La Haye, où son procès doit s'ouvrir en juillet 2015. Laurent Gbagbo cherche malgré tout à reprendre la direction de son parti, actuellement dirigé par son ancien Premier ministre Pascal Affi N'Guessan.

Alors que la Côte d'Ivoire a connu en novembre des manifestations de militaires réclamant notamment des arriérés de soldes, François Hollande a aussi insisté auprès de son homologue pour que «la réforme de l'armée ivoirienne puisse s'accélérer afin de garantir une paix durable». 

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