vendredi 22 août 2014

Mélenchon "se casse" du Parti de gauche

Mélenchon quitte la coprésidence du parti de gauche
"Il n'y a ni crise, ni quoi que ce soit"
mais la volonté de se consacrer désormais  pleinement à la présidentielle de 2017, a précisé Jean-Luc Mélenchon.

Alors qu'il est contesté  par ses alliés communistes du  Front de gauche, Mélenchon quitte donc la coprésidence du parti de gauche (PG), mais assure pour l'heure qu'il continue le "combat" politique. A 63 ans, ce retrait s'inscrirait selon lui dans le cadre d'une réorganisation du parti. "Nous changeons notre dispositif pour l'adapter à une nouvelle stratégie", a-t-il assuré.
 
"Le parti va se battre pour la VIe République, notre candidat pour 2017, c'est la VIe République", a lancé Jean-Luc Mélenchon, martelant qu'il se consacrera désormais à cette tâche. Et "pour cela il ne faut pas que je sois président d'un parti", pas plus que Sarkozy, a-t-il souligné.
 
"Nous ne sommes pas d'accord pour être enterrés avec Hollande"

Hollande, les yeux sur ses souliers
Jean-Luc Mélenchon est très amer et se dit
prêt à "tirer les leçons de ce qui n'a pas fonctionné aux élections européennes", alors que le pouvoir socialiste réaffirme chaque jour qu'il ne changera rien à sa politique destructrice d'emplois, de croissance et de pouvoir d'achat.

Jean-Luc Mélenchon reste très affecté par le score du FN (près de 24,85 %) à ce scrutin, alors que le Front de gauche avait récolté 6,33 % des votes, perdant 50% de son électorat populaire au profit de l'extrême droite qu'il dit combattre. 

Abandon annoncé du PG par le Front de gauche

L'ancien candidat à la présidentielle précise encore qu'il n'abandonne pas non plus le Front de gauche, la grande formation créée par le PG et le Parti communiste, mais c'est le Front de gauche qui médite de s'en débarrasser, tant son image est détestable. Il dit qu'il sera "peut-être" présent à la réunion prévue le 6 septembre. "Je ne boude pas, je ne fais pas la tête", insiste-t-il. Et pour preuve qu'il ne s'agit nullement d'un retrait de la vie politique, Jean-Luc Mélenchon ajoute qu'il publiera un livre en novembre, L'Ére du peuple. Un Duflot bis ?

Le nouveau dispositif du PG doit être validé vendredi soir lors d'un bureau national à Grenoble où le parti tient ses "remue-méninges". Une conférence de presse est prévue samedi.

Martine Billard, coprésidente du PG, fait partie du même convoi à quitter le PG et se consacrer au réseau européen de l'éco-socialisme (!), a-t-il ajouté.
 
Dans le même instant, Eva Joly, EELV, refait surface dans les media

Eva Joly et Mélenchon
Dans une tribune, ancienne candidate à la présidentielle 2012, et Julien Bayou, responsable d'Europe Écologie-Les Verts, demandent l'organisation d'une primaire de l'autre gauche en vue de la présidentielle 2017. L'écologiste radicale, partisane d'une politique verte punitive, se déclare en recherche des moyens d’ouvrir un autre chemin pour 2017. Selon cette conseillère régionale d'Ile-de-France, une alliance politique est nécessaire pour trouver les voies de la confiance populaire. 
Le temps des migrations politiques s'ouvre et une nouvelle grille des programmes est en préparation, comme sur les autres chaînes médiatiques de propagande...

 

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