samedi 12 avril 2014

Paris: marche rouge de l'extrême gauche contre l'austérité

L'extrême gauche refuse de faire des efforts pour la France

Pour 
réclamer une inflexion de la politique de François Hollande,
Photo militante en contre-plongée:
qu'ont-ils à cacher?
des milliers de personnes -probablement un million, voire plus !- ont manifesté samedi à 14h00 à Paris, à l'appel notamment des partis partenaires du Front de gauche (PCF, PG), mais aussi de sa nébuleuse d'associations parasites, réseaux militants, collectifs radicaux (18e et 20e arrondissements de Paris) et groupuscules anti-républicains, tels le Front syndical de classe, les Indignés (de la République), RESF (Réseau école sans frontières), l'UNSP (Union Nationale des Sans Papiers) ou le Front Populaire Tunisie.
A leurs yeux, plus rien ne va plus: Hollande a viré à la social-démocratie , si ce n'est au social-libéralisme avant les municipales et, la déculottée venue, a placé à Matignon un  premier ministre-épouvantail qu'ils situent à l'extrême gauche du PS, Valls, cible de  toutes les soupçons de trahison.

"Hollande ça suffit", proclamait une banderole recouvrant la statue de la place de la République, point de départ de cette nouvelle marche "contre l'austérité, pour l'égalité et le partage des richesses" qui devait rallier la place de la Nation, à deux pas.

En tête de cortège, les leaders du Front de gauche, Pierre Laurent (PCF) et Jean-Luc Mélenchon (Parti de gauche), entouraient leur invité d'honneur, le Grec Alexis Tsipras, candidat de la gauche européenne à la présidence de la Commission européenne !

L'extrême gauche n'assume pas son extrêmisme

Elle qui était révolutionnaire, ne l'est plus officiellement. Elle était devenue "gauche radicale" pour la présidentielle de 2012; elle est désormais qualifiée de "gauche de la gauche." Affadie, déconsidérée et complexée, l'extrême gauche ne connaît plus d'extrémistes que de droite, dont le premier: Valls ! 

Outre le FG, les révolutionnaires intellos du Nouveau parti anticapitaliste (NPA), ainsi qu'un collectif d'associations et plusieurs fédérations syndicales ont appelé à cette manifestation, la première démonstration de force de la gauche de la gauche depuis la débâcle du PS aux municipales et la nomination de Manuel Valls à Matignon. Une défaite électorale imputée pour beaucoup au tournant social-démocrate du chef de l'Etat symbolisé par son Pacte de responsabilité.
Au milieu de la foule, sous le ciel bleu, un manifestant masqué brandissait une pancarte "Envoyons Vallser l'austérité" (cf. photo ci-dessus).

Officiellement, il est convenu d'affirmer que ni EELV, ni l'aile gauche du Parti socialiste ne sont associés à cette marche, mais un membre du Bureau national du PS, l'économiste Liêm Hoang Ngoc, co-fondateur d'ATTAC, proche de Montebourg, d'Henri Emmanuelli et de Benoît Hamon, était pourtant visible et identifiable au tout premier rang (cf. photo ci-dessus).
"Hollande s'est trompé de Premier ministre et nous impose un virage qui n'a pas été discuté; il y a un grand trouble dans l'aile gauche du PS, il nous faut un congrès extraordinaire pour clarifier la ligne politique", a assuré devant les journalistes cet eurodéputé sortant socialiste qui prône d'une part la fusion de la cotisation sociale et de l’impôt sur le revenu en une contribution sociale généralisée (CSG), d’autre part la création d’une CSG entreprise, assise sur l’ensemble de la valeur ajoutée (salaires + profits), en remplacement de la cotisation patronale.

Une marée de drapeaux rouges du PCF recouvrait la place de la République et des banderoles déclinant 
"quand on est de gauche, on taxe la finance"
"quand on est de gauche, on est du côté des salariés"
ou encore "quand on est de gauche, en Europe c'est l'humain d'abord".

Cette marche rouge internationale intervient alors que le Front de gauche lance tout juste sa campagne pour les élections européennes du 25 mai.

1 commentaire:

  1. Bizarre la gauche peut manifester sans se faire tabasser !!!
    Où sont les forces de l'ordre !!!
    En plus, quelle prétention, ils ne représentent pas tout le peuple français, ...alors... je pense à la claque que le député de gauche s'est ramassé lors du récent débat avec Marine Lepen, tout comme le syndicaliste qui en est resté coït ...
    PERSONNE N'A L'APANAGE DE QUOI QUE SE SOIT ET SURTOUT PAS LA GAUCHE DANS SES EXTRÊMES, EXTRÊMES DONT ON PARLE SI RAREMENT ET QUI POURTANT, EXISTENT, MANIFESTATION OBLIGE.

    RépondreSupprimer

Vous pouvez ENTRER un COMMENTAIRE (il sera modéré):