jeudi 6 mars 2014

Nouveau portique écotaxe incendié en Bretagne ce jeudi 6 mars 2014

Bové (EELV) démonte et les Bonnets rouges aussi 

Les opérations de démontage se poursuivent
Les démonteurs doivent agir vite.
Un portique écotaxe situé sur la nationale 12, à hauteur de Montauban-de-Bretagne (Ille-et-Vilaine), entre Rennes et Saint-Brieuc, a été endommagé dans la nuit du mercredi 5 au jeudi 6 mars par un incendie volontaire.

Les Bonnets rouges sont bien formés. 
Des pneus ont été enflammés au pied d'un des deux piliers de la structure, l'endommageant sur près d'un mètre, selon la gendarmerie, prévenue par un automobiliste mercredi vers 23 heures. "Il n'y a pas de danger au niveau de la stabilité du portique, mais les experts ont décidé de le faire retirer", ont précisé les autorités.

Plus d'une dizaine de portiques électroniques ont été endommagés 

D'autres ont été rendus inopérants dans l'Ouest ces derniers mois. 
Ces nouvelles dégradations interviennent à deux jours des "Etats généraux" de Bretagne, organisés par le mouvement des Bonnets rouges à Morlaix (Finistère).

Soutenu par FO et le NPA notamment, 
le mouvement des Bonnets rouges est un mouvement de protestation apparu en Bretagne en octobre 2013, en réaction aux mesures fiscales visant les véhicules de transport de marchandise et aux nombreux plans sociaux de l'agroalimentaire. 
Cette mobilisation massive pour l’emploi et contre l’écotaxe en Bretagne déstabilise le gouvernement, au point de conduire le Premier ministre à annoncer, en moins de deux mois, une grande réforme fiscale et un "Pacte d'avenir pour la Bretagne". Après deux grandes manifestations de masse à Quimper et à Carhaix-Plouguer (dont le maire n'est autre que Christian Toadec) en novembre 2013, la contestation se prolonge sous la forme d'un collectif et de comités locaux.

Impact sur les collectivités locales

L'écotaxe ou taxe poids lourds frappe les transporteurs en vertu du principe pollueur-payeur cher aux écologistes. 
Or, une part de cette fiscalité écologique destinée au financement de la transition énergétique doit être reversée aux régions en très forte demande d’investissement sur le volet mobilité, que ce soit dans les domaines routier ou ferroviaire.

Les Bonnets rouges ont apporté cette nuit des éléments de réponse aux élus territoriaux et aux candidats PS aux municipales
Pour les régions, le manque à gagner lié à la suspension de la taxe kilométrique poids lourds, dite "écotaxe" est évalué à 450 millions sur les 770 millions d’euros de recettes initialement prévus, l’État ne compensant qu’à hauteur de 320 millions.

1 commentaire:

  1. Bonjour,

    Je fais suite à la volonté de Madame la Ministre Ségolène Royal de "remise à plat de l’Ecotaxe" et vous rappelle notre proposition.

    Eu égard aux difficultés exprimées par les uns et les autres à trouver une solution qui soit acceptable par toutes les parties, et en regard des tensions constatées entre chargeurs et transporteurs sur l’Ecotaxe, il nous a paru aussi raisonnable d’essayer aussi de trouver une alternative à l’Ecotaxe par EcoMouv’ qui n’impliquerait plus les transporteurs puisque, in fine, ce sont les chargeurs qui doivent payer d’après la volonté gouvernementale.

    Certains déclarent que c’est impossible car les indemnités de rupture seraient astronomiques, mais ce serait finalement bénéficiaire avec Eco2Fret.

    Il est vrai que l’on sait qu’Ecomouv’ exigerait 500 à 700 M€ d’indemnités. Il faut toutefois comparer ce montant astronomique au montant encore plus astronomique des 2,250 Milliards d'€ du coût d’exécution de ce contrat pour 9 ans.
    ECO2Fret, qui pourrait être une solution de remplacement de l’Ecotaxe , ne coûterait que 2à 3M€ de coût de collecte par an, donc ferait économiser 2,232 Milliards d’euros, ce qui rembourse largement les éventuels 750M€ d’indemnités éxigés par EcoMouv’

    Pour votre parfaite information, vous trouverez en attachement un dossier complet sur ma proposition, qui est une simple bouteille à la mer où je n’ai aucun intérêt personnel direct, sinon celui de voir économiser l’argent public et désamorcer les tensions chargeurs-transporteurs que générent la logique Ecotaxe actuelle et qui nuit au climat des affaires.

    Il comprend notamment les réponses précises et documentées aux différentes objections recueillies (prise en compte des transports réalisés par des entreprises non françaises, transports en compte propre, rigueur et précision des calculs des informations CO2, compatibilité Eurovignette et TICPE, facilité et délais de mise en place, acceptabilité par le marché,…).

    Cette proposition étant totalement innovante, elle suscite immédiatement méfiance et doutes. Il est donc important de demander à tout "opposant" une rédaction précise de son argumentation; j'ai tout à fait confiance dans la capacité qui sera offerte de répondre de façon constructive.

    Il reste à prendre en compte la perspective de l'arrivée prochaine de la contribution Climat-Energie annoncée par le Ministre Philippe Martin et sa dimension "taxation du Carbone". Ceci est tout à fait réalisable par des spécialistes juridiques.

    ECO2Fret a:
    • le même objectif que l'Ecotaxe : taxer les émissions de CO2 du trafic routier de marchandises, mais directement auprès des chargeurs
    Et avec de plus:
    • un avantage immédiat : favoriser le report modal, mais aussi le report route/route écoresponsable
    • un meilleur rendement : pas d'équipement, ni investissement nouveau, ni contrat de concession : cette meilleure rentabilité des taxes perçues, issue de coûts de perception très faibles, permettra, le cas échéant, de rembourser en peu d'années les conséquences financières du contrat ECOMOUV' qui, lui, coûtait fort cher et … sur 9 ans
    • une grande simplicité de mise en œuvre : tout est déjà opérationnel.

    Je reste à votre disposition pour toutes informations complémentaires.

    Avec mes salutations distinguées,

    Philippe Mangeard

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