mardi 4 mars 2014

Municipales 2014: Laurence Vichnievsky (EELV) motivée par la lutte de Mennucci contre FO à Marseille

Mennucci recrute l'écologiste Laurence Vichnievsky pour combattre FO

La conseillère régionale EELV de PACA Laurence Vichnievsky recherche un mandat individuel
Elle sera candidate sur les listes du prétendant socialiste à la mairie de Marseille, Patrick Mennucci, a-t-on appris mardi auprès de l'intéressée et de l'équipe du candidat. "Laurence Vichnievsky a décidé de s'engager à mes côtés dans la campagne municipale pour Marseille, sur la liste que je conduis dans le premier secteur de notre ville", indique Mennucci dans un communiqué.

"Patrick Mennucci m'a fait cette proposition et j'ai suivi (...) ce qui se passait, j'ai écouté les uns et les autres, et j'ai trouvé que Patrick avait pris des positions courageuses", notamment sur la "transparence" et [contre] la "cogestion" avec FO, syndicat majoritaire de la municipalité, a confirmé L. Vichnievsky.

Elle sera en 8e position, éligible au conseil municipal, sur la liste PS du premier secteur (1er et 7e arrondissements) de la ville.
Viechnievsky, magistrate austère,
inappropriée à Marseille
Reprenant les déclarations de son protecteur franc-maçon, avec la même mauvaise foi, elle répète après lui: "Je pense que Marseille souffre de trop d'immobilisme depuis trop longtemps, notamment en matière de gouvernance municipale et plus généralement en matière de gouvernance politique", a-t-elle poursuivi, sans exemple concret pour étayer ses dires.

Patrick Mennucci pourra-t-il tenir ces engagements ? 
"Je crois à la politique des petits pas. Le cap (...) est très ambitieux. Il faudra du temps. Ca ne se fera pas du jour au lendemain", a-t-elle admis,  confortant ainsi l'importance de la longévité politique, en général et  particulier, dont celle de Jean-Claude Gaudin. "Ce qui compte, c'est l'enchaînement positif et vertueux, c'est de l'amorcer, et ça se fera petit à petit." 
Tandis que Mennucci n'a jamais été que collaborateur de candidats battus, Ségolène Royal et Jean-Noël Guérini, ou impliqués dans des affaires judiciaires (Michel Vauzelle dans l'affaire  Sylvie Andrieux), le sénateur-maire sortant, qui a remporté la mairie socialiste de Gaston Deferre en 1995, a aussi été ministre de l'Aménagement du territoire de 1995 à 1997.

Raid de socialo-écolos parisiens sur la ville
La magistrate de 59 ans a acquis une réputation de militante

Elle a mené l'instruction de l'affaire ELF, avec les juges Eva Joly (EELV) et Renaud Van Ruymbeke.  Ouvert en 2002, le procès impliqua l'ancien ministre de François Mitterrand, le socialiste Roland Dumas, sa maîtresse Christine Deviers-Joncour, Loïk Le Floch-Prigent et Alfred Sirven.

"Laurence Vichnievsky sera amenée dans le futur à jouer un rôle central dans l'action municipale, car c'est avec le concours de personnalités de ce niveau, de cette qualité et de cette exigence citoyenne que nous pourrons changer le destin de Marseille", ajoute le candidat PS, jugé sans expérience.

Interrogée sur un éventuel poste de première adjointe en cas de victoire, Mme Vichnievsky a répondu qu'il est "trop tôt" à trois semaines du scrutin pour répondre à cette question. "Cette question-là, elle ne se posera que si les électeurs font confiance à notre liste", a-t-elle souligné, visiblement peu confiante.
"Les délégations dépendent du maire", a-t-elle également précisé. "Que je puisse être intéressée par des responsabilités, c'est une chose, ensuite c'est à Patrick Mennucci, le cas échéant, de l'annoncer. Rien n'est arrêté", a-t-elle continué.

L'ex-co-porte-parole d'Europe Écologie-Les Verts (EELV) ruine les espoirs d'un poste de premier adjoint caressé par Karim Zéribi (ci-contre avec Guérini), autre rallié altermondialiste à Mennucci: "On nous propose neuf conseillers municipaux et trois adjoints au maire en cas de victoire, ainsi qu'un groupe au conseil communautaire." Une seule chose est sûre: ils se sont réparti les sièges...

La magistrate ne vend pas la peau de l'ours
avant de l'avoir abattu. 
Vichnievsky ne pèse en effet que 6% des voix au premier tour, selon un sondage Ifop Fiducial du 8 janvier. La liste PS arrivait à 25% au premier tour, tandis que celle de l'UMP-UDI conduite par Jean-Claude Gaudin arrivait alors en tête, avec 33%.

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