lundi 24 mars 2014

Municipales 2014: Ayrault ne reconnaît pas la défaite et stigmatise les Français du FN

Un vote sanction contre  la majorité présidentielle totalitaire 

D'une voix blanche, Ayrault pointe une large partie des Français


La majorité présidentielle a payé cash
ses insultes


Ayrault dénonce la forte poussée du Front national

"Là où le Front national est en situation de l'emporter au second tour, l'ensemble des forces démocratiques et républicaines ont la responsabilité de créer les conditions pour l'empêcher", a déclaré le premier ministre en direct sur l'antenne de France 2, dimanche 23 décembre, après l'annonce des résultats du premier tour des élections municipales.
Les ministres qui insultent sont-ils des démocrates et des républicains?
La majorité présidentielle de Hollande agonit d'insultes ses adversaires (lien) M. Sapin, B. Le Roux, C. Duflot ont un vocabulaire respectueux de leurs adversaires... "Abruti, crétin, vermine..." et "pervers", "dealer", "voyou" sont le lot des contradicteurs et opposants au PS. Ces insultes passeraient-elles si elles étaient appliquées à une communauté de la diversité ? Les électeurs leur ont dit "halte"!  

Des ministres contestés au premier tour 


Les éléphants chancèlent

L'amère Aubry recule à Lille, Collomb est en ballottage à Lyon et le candidat écologiste devance le PS à Grenoble.

Les ministres sont à la peine
Seize ministres sont présents sur les listes de élections municipales. Deux d'entre eux figurent même en tête de liste: la ministre déléguée aux Personnes handicapées, Marie-Arlette Carlotti, et son collègue des Transports Frédéric Cuvillier.

Donné largement vainqueur par Le Point,
le ministre délégué aux
transports et à la mer perd 22 points à Boulogne-sur-Mer. Frédéric Cuvillier est mis en ballotage, ne rassemblant que 49,82 % des voix dans la ville où il a été maire jusqu'en 2012. En 2008, le socialiste avait été largement réélu au premier tour aux dernières élections municipales avec 71,61 %, un différentiel significatif de la chute du PS dans le pays.

MA Carlotti, la sous-ministre aux Personnes handicapées et à la lutte contre l'exclusion, qui mène la liste PS dans un secteur-clé de Marseille (Bouches-du-Rhône), a failli se faire exclure dès le premier tour, avec seulement 25,30% des voix, très loin derrière le candidat de droite Bruno Gilles (UMP-UDI), qui récolte 41,50% des voix. Patrick Mennucci, candidat du gouvernement à la mairie et donné gagnant sur l'excellent Jean-Claude Gaudin, arrive en 3e position derrière le candidat FN.

Le sous-ministre de l'Agroalimentaire, Guillaume Garot, qui siège sur la liste du maire sortant de Laval, Jean-Christophe Boyer, est en ballottage défavorable.

Triangulaire dangereuse pour Filippetti à Metz
La ministre de la Culture figure en deuxième place sur la liste du maire Dominique Gros, ne remporte que 35,7% des voix, devant l'UMP 34,2 et le FN 21,3 %. Ce sera donc une triangulaire de tous les dangers pour le PS au second tour.

A Rouen (Seine-Maritime), la ministre des Sports, Valérie Fourneyronest en deuxième position sur la liste socialiste dans la ville qu'elle a dirigée de 2008 à 2012. Son successeur, le maire sortant Yvon Robert, n'obtient pourtant que 30% des voix

Le ministre de l'Economie, Pierre Moscovici, se retrouve en ballotage avec 47,1% au premier tour, dans la petite commune de Valentigney (Doubs), où il figure en numéro trois  La liste Divers droite est à 43,11%.

A Bordeaux, fin de parcours pour Michèle Delaunay la sous-ministre chargée des Personnes âgées et de l'Autonomie. Deuxième sur la liste PS de Vincent Feltesse, la tombeuse d'Alain Juppé aux législatives de 2007 s'est vue largement surpassée par le maire sortant, réélu haut la main dès le premier tour avec 60% des voix.

Stéphane Le Foll, le ministre de l'Agriculture, est pris au piège d'une triangulaire au Mans. 

A Trappes (Yvelines), la liste PS où figure le sous-ministre à l'Economie sociale et solidaire, Benoît Hamon, a obtenu 47,4%.

Succès pour les listes de Michel Sapin et de Laurent Fabius
A Argenton-sur-Creuse (Indre), où le ministre du Travail, Michel Sapin est troisième sur la liste PS, c'est une franche victoire des socialistes, malgré le chômage et grâce aux aides et subventions. 
Son collègue Laurent Fabius n'a pas non plus de souci à se faire : à Grand-Quevilly (Seine-Maritime), la liste de gauche sur laquelle figure le ministre des Affaires étrangères en onzième position l'emporte très largement, dès le premier tour, avec 75 % des suffrages exprimés.

A Evry (Essonne), le ministre de l'Intérieur Manuel Valls, candidat sur la liste PS, en troisième position, est en ballotage avec son successeur, et devra se soumettre à un second tour. Un camouflet quand on songe qu'il n'obtient plus que 47,86% des suffrages, alors qu' en 2008 il avait été réélu maire d'Évry avec 70,28 % des voix,

Toujours dans l'Essonne, à Palaiseau, où un proche de F. Hollande, le ministre de la Ville François Lamy, est candidat, l'UMP arrive en tête au premier tour (43,7%) et affrontera le PS (38,6%) dimanche prochain.

Victorin Lurel, ministre des Outre-mer, est éliminé, puisque la liste du maire sortant de Vieux-Habitants, Georges Clairy (PS), sur laquelle il figurait en 29e et dernière position a été battue dimanche.

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