Copé dénonce un "coup monté" et "un tissu de mensonges"
L'hebdomadaire de François Pinault devra répondre de ses accusations
Sans peur, ni reproche |
Jean-François Copé dénonce une diffamation du journal du milliardaire qui affirme qu'il a favorisé, avec l'argent de l'UMP, la société Bygmalion, fondée par deux de ses proches, a été déposée mardi, a-t-on appris auprès de .
Me Hervé Temime et Me Julia Minkowski, les avocats de Copé, avaient précisé lundi qu'une plainte avec constitution de partie civile serait déposée "entre les mains du doyen des juges d'instruction du tribunal de grande instance de Paris" contre le directeur de la publication de l'hebdomadaire Franz-Olivier Giesbert, et les auteurs de l'article.
L'avocat de Bygmalion, Me Patrick Maisonneuve, a annoncé une plainte parallèle lundi pour le compte de la société incriminée. Dans son édition du 27 février, Le Point affirme en effet dans une enquête inspirée des allégations de Mediapart, site d'information trotskiste, que Jean-François Copé aurait favorisé la société de communication Bygmalion, fondée par deux de ses proches, Bastien Millot et Guy Alvès.
Jérôme Lavrilleux avait justifié la plainte "compte tenu des graves accusations portées à son encontre et qui ne reposent sur rien", selon le directeur de cabinet du président de l'UMP.
Selon l'hebdomadaire, une filiale de Bygmalion, Events and Cie, "aurait empoché au moins 8 millions d'euros durant la campagne de 2012" de Nicolas Sarkozy, en "charge(ant) la mule sur certaines prestations facturées à l'UMP hors appel d'offres".
Le Point a affirmé que Bygmalion jouit d'une santé financière "florissante".
L'intention était de jeter le discrédit sur l'appel aux dons lancé par l'UMP à ses sympathisants pour éponger les 11 millions manquants après l'invalidation des comptes du candidat Sarkozy. Un amalgame visant à irriter les donateurs à trois semaines des municipales.
Les accusateurs devraient accorder leurs violons
Or, selon Mediapart, la société Bygmalion aurait enregistré une perte de plus d’un million d’euros en 2012, année où les contrats signés avec l’UMP et la campagne de Sarkozy auraient dû gonfler les bénéfices... Est-ce l'aveu d'un montage politicien incohérent?
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